mercredi 31 décembre 2014

Oh oui! Fais-moi plaisir...




Je raffole du vin doux.

Sur paille, sur-maturé, vendanges tardives, vin de prunes japonais...

Tout ce qui fait que cela ressemble plus à du miel ou du sirop qu'à du vin de fondue.

Faites-vous plaisir en me faisant plaisir!








mardi 30 décembre 2014

Vive 2015


soumis artisan ou bon bricoleur


Je recherche un soumis habile des ses mains, pour me fabriquer des objets que nous pourrons tester ensemble.

Car oui, j'ai un tas d'idées mais je n'aime pas les réaliser et je n'ai pas non plus la logistique pour mettre en forme toutes les inspirations qui me trottent dans la tête.

Ode à mes pieds




Mon "petit 42" (normal pour mes 180cm) qui adore se faire choyer, masser, caresser, lécher, suçoter, ...

Mais mes jolis pieds, par-dessus tout, adorent enfiler de sublimes talons.

Évidemment, les baskets, mules, tongs, bottes en caoutchouc, moonboot et ballerines et plein d'autres encore font aussi partie de mon dressing...

Il suffit de demander gentiment ou d'offrir pour que je chausse tes envies.

À toi






Toi petit soumis, 
Qui me satisfait chaque jour, 
Qui me vénère et qui m'honore. 
Toi qui est prêt à souffrir pour moi, 
À m'obéir et à me combler.
Je te dédie ces quelques lignes de mon bonheur.
Et puisses-tu encore être à mes pieds jour après jour.
LD




samedi 27 décembre 2014

Les journalistes cherchent des idées




Articles du 4 décembre 2014

Cette semaine les journalistes du GHI et de LC ne savent plus qu'inventer pour avoir du "sensationnel", en plus ça se copie parmi... Ben bravo les gars, belle trouvaille novatrice!



jeudi 25 décembre 2014

En voilà un joli collier qu'il va falloir mériter...


Oh oui! Fais-moi plaisir...


coeur de chêne

Encore une rencontre fabuleuse dans ce monde sans limite.
Un petit soumis tout neuf, que je vais pouvoir modeler à ma guise.
Vivement!


Un peu de couture

C'est au début de ce mois de décembre que j'ai innové mes talents de couturière.

Quand ceci fut terminé, un peu de cire bien chaude fut coulée sur la cicatrice, puis enlevée intégralement à la cravache. Parce que les sutures ne suffisaient pas, il fallait une petite "piqure" de rappel.

Quels moments délicieux passé avec masolife!


Pour voir la vidéo: https://youtu.be/po4PYvm8hYA








Écrit par oakheart (octobre 2014)

1er octobre 2014 rencontre avec la sublime Lady Dragonne.
Comme demandé, je vous écris un petit mot suite à notre fabuleuse 1ère rencontre. Rendez­‐vous a été fixé il y a de cela environ 3 semaines. De mon côté, j’ai passé la journée à Fribourg pour le travail. Heureusement que la journée était bien remplie, comme ça je n’ai pas pensé à vous toute la journée, quoi que !!!!
Aimant avoir de la marge, je suis arrivé à Lausanne avec passablement d’avance et vous m’annoncez que finalement, c’est vous qui aurez du retard. Pas bien grave !!! Si ce n’est que mon attente a été prolongée et que j’ai eu plus de temps pour être extrêmement nerveux.
Peu avant 20h, vous avez franchi la porte du Freeport !!! Je vous ai immédiatement reconnu. Et physiquement, ma première impression a été excellente, vous êtes magnifique, encore plus que ce que j’imaginais. D’emblée, vous êtes venue vous asseoir vers moi et m’avez demandé de vous poser des questions. Je ne savais pas trop quoi poser comme question. En effet, je ne me suis pas préparé à notre entrevue, je me suis dit que ça viendrait au fur et à mesure. Je n’ai pas été déçu, c’est tout le contraire qui s’est produit. Notre rencontre m’a enchantée.
Je dois bien admettre que je pensais que ça se passerait bien, du fait de nos échanges par messages, mais j’étais à des années lumière de penser que ça irait aussi bien. J’ai adoré toutes nos conversations tournant autour du BDSM, mais également les autres. La façon dont vous dominez me plait énormément, le fait d’y aller pas à pas et de trouver ce qui plait aux deux, j’ai trouvé que c’était juste féérique. Je le répète, pour moi, vous êtes LA DOMINATRICE, ZE femme !!!
J’ai vraiment tout apprécié en vous, le physique, votre façon d’être, votre sens de l’humour, la manière dont vous m’avez mis en confiance.
Un moment que j’ai énormément apprécié, c’est quand vous avez commencé à me dire ce que vous aviez envie de me faire !!! Ca m’a mis dans un état indescriptible. Ensuite notre au revoir à l’arrêt de bus était magnifique, mais pénible.
Tout ça me fait beaucoup réfléchir et j’ai vraiment une énorme envie de vous revoir. Des rencontres comme ça, je ne crois pas en avoir déjà faite, sincèrement !!!
Mon texte est un peu débridé, mais comme je vous l’ai dit, j’apparente ça à un coup de foudre.
En conclusion, chère Lady Dragonne, comme je vous l’ai dit, le jour où je franchis le pas, j’espère que vous aurez toujours envie de me dominer, car en ce moment, bien qu’attiré par le BDSM depuis de nombreuses années, je n’ai aucune envie de servir quelqu’un d’autre que vous !!!
Aucune !!!
Très humblement, je vous salue et me réjouis d’avance de vous revoir.
r.

pâquerette

À quoi sert une minuscule petite pâquerette enfermée dans une cage depuis 8 mois?


"Ceci n'est qu'un tuyau à uriner"

Un mètre quatre-vingt (sans talons) de pur sadisme


tinker se prépare avec soin


J'ai la chance d'avoir un soumis ingénieux, qui adore s'attacher lui même.

C'est à chaque fois une surprise quand j'ouvre la porte et que je le découvre dans différentes positions, prêt à l'emploi.


Cloué sur place

Encore une fois, le monde Bdsm m'a démontré son ouverture et que nous savons nous apprécier les uns les autres. Maitresse S s'est faite entremetteuse et nous a présenté masolife et moi. Un masochiste à 100%, de quoi ravir mon énorme sadisme.

Nous nous sommes rencontrés autour d'un verre en ville, avons pas mal discutés et fixé rapidement une date à fin octobre 2014 pour une séance un peu spéciale.
Clouer des couilles sur une planche m'avait bien plu lorsque j'avais vu la chose un an et demi plus tôt au Donjon. Mais pas de soumis assez maso sous la main pour tester la chose. Jusqu'à masolife.
Je me suis renseignée et préparée pour le 21 octobre. J'étais on ne peut plus ravie de pouvoir enfin laisser exploser mon sadisme sur un sujet qui appréciera complètement la douleur. Qui prendra plaisir à avoir mal. Qui ne demande qu'à ce qu'on le torture pour se sentir bien.


J'ai donc pris moi aussi un énorme plaisir à lui clouer le scrotum sur ma planche qu'il me dédicacera à la fin de la soirée, après bien sûr lui avoir chauffé les fesses.

Cette séance fut une telle réussite, que nous nous sommes empressés de fixer une date pour un prochain rendez-vous.




À plus de 340 mètres par seconde

Long d'un peu plus d'un mètre vingt, pesant quelques centaines de grammes, c'est à mon avis le plus bel objet de ma collection. Ce cuir noir brillant, lisse et doux sous mes doigts. Venant tout droit des Etats-unis où il a été tressé par l'un des plus grands spécialiste.

Toute gamine déjà, j'étais en pâmoison devant Indiana Jones et son long fouet qui claque. Cette fascination m'est restée. Et quand j'ai découvert le Bdsm et ses pratiques, je suis immédiatement (re)tombée sous le charme de cette technique.

Je suis presque en apnée quand un Maître en la matière fait craquer son instrument sur un sujet. J'étais tellement séduite que j'ai voulu savoir ce que cela faisait de recevoir les coups donnés par un pro. C'est très intéressant. Un «choc» en deux temps. D'abord le coup, sec, puis la diffusion de l'onde. J'ai eu quelques marques pendant 4 ou 5 jours sur les fesses et les omoplates.

J'avoue cependant que je n'ai pas pris goût à être receveuse. Mais je sais quel effet ça fait. Et j'adore, j'adore manier le fouet. Il me faut encore un peu d'exercice avant d'arriver au même niveau que mon professeur, et j'ai hâte.


Oh oui! Fais-moi plaisir...



La récompense de tinker


pastille

sasha se dilate



Et hop j't'emballe


Un petit corps tout bien cellophanné à mon entière disposition... Oh oui!






soumis e

Quelques mois à m'occuper de sasha et le SM pur et dur commençait à me manquer. J'avais besoin de cravacher, de fesser, de piquer, de rabaisser, de piétiner. Je me suis donc remise en quête d'un soumis supplémentaire.

Je suis tombée sur un petit jeunot que je vais baptiser eslavi. Je ne me suis pas trop cassée la nénette pour son pseudo, c'est vrai, mais il n'allait pas le balader pendant des années, j'en étais certaine.

À 23 ans, il est déjà blasé du sexe. Adepte depuis quelques années déjà (!!!) des gang bang, il s'est mis à chercher de l'excitation dans le BDSM. Voir des femmes soumises à la merci des Maîtres l'a grandement fait fantasmé.

Il a voulu être mon soumis, mon esclave. Que je l'humilie, que je le rabaisse. J'ai mis quelques temps à réfléchir. Qu'allais-je donc bien faire d'un type comme lui? Il a le corps d'un dieu grec, hein, on se l'demande ce que je vais bien pouvoir faire de lui. Ha ha.

Je me suis dis que j'allais "m'exercer" sur lui, comme on fait des entrainements pour ne pas perdre la main en attendant mieux.

Il a un peu tiqué quand je lui ai clairement expliqué que je ne couchais pas avec mes soumis. Jamais. Pas d'exception. Mais il a quand même choisi de me servir.

C'est alors que je l'ai emmené avec moi dans une soirée en octobre où il était prévu de donner sasha en pâture. Je l'ai transformé en jolie petite soubrette et je me suis attelée à l'humilier pendant toute la soirée. N'est-ce pas ce qu'il cherchait?

Il n'a pas du tout apprécié. Je suis ravie de lui avoir fait comprendre que le BDSM ce n'est pas seulement de belles nanas à la merci d'une queue, mais qu'il y a tout le cérémonial qui va avec.

Adieu eslavi.


sasha

La fin officielle de mon deuxième soumis fut prononcée le 2 avril 2014.

Un mois plus tard, le 6 mai, au détour d'un café chez une amie, Maitresse M, propriétaire de matt, ne pouvant plus s'en occuper, me transmit le témoin.

Plus que ravie, je pris ce soumis sous mon aile. Je l'avais vu à la soirée du 7 mars au Donjon, et il m'avait bien plu. C'est comme cela que je suis devenue la Maitresse de mon troisième soumis officiel.
Être la Maitresse de matt a été intéressant pour moi, car il m'a emmenée dans un monde que je ne connaissais pas encore.

Peuplé de cage de chasteté, de sissy sluts et de mise à disposition du soumis à des hommes qui en abuseront comme d'un simple trou pour se vider.

Fin mai, le 21, matt me fit cadeau de ses clefs. Il s'était cagé et m'a demandé d'être sa key holder, la gardienne de ses clefs. (Je vais le garder encagé non-stop jusqu'à décembre 2014)

Nous avons beaucoup discuté et échangé, il m'a envoyé énormément de photos et de site web qui traitent du sujet.

J'ai vu des bites minuscules, des micro pénis encagés depuis des années, j'ai vu des hommes sublimes en femmes, j'ai vu des hommes-putes se faire défoncer le cul pour de l'argent, j'ai vu des écoles où on y donne des cours intensif pour devenir une parfaite sissy.

Je voulais absolument savoir si j'étais capable d'être la Maitresse d'une sluty.
Alors j'ai organisé une soirée dans un sex club très connu de Suisse romande. Ce fameux jeudi soir de fin mai, il y avait une soirée "En travelo". Travestis, transsexuels, crossdressers, emos, 3e genre. Et leurs admirateurs. Évidemment aucune femme n'est admise dans ce genre de soirée, mais quand j'ai parlé du concept au gérant, il a adoré l'idée.

Punir mon soumis en le travestissant et le donner en pâture à ses clients lui plaisait beaucoup. J'ai pu donc exceptionnellement avoir accès à ce club réservé exclusivement aux hommes. J'ai savouré pleinement cette petite victoire.

Pour l'occasion, j'ai rebaptisé matt. Il sera dorénavant "sasha".

Nous sommes donc arrivés sur place, je l'ai maquillé et habillé en petite salope. Je l'ai trouvé tellement belle. Il m'a fait de l'effet dans cette tenue. sasha a un physique qui se prête tellement à cet exercice.

Nous avons fait sensation au club. J'avais mis un joli petit collier rose à ma pute et je le baladais en laisse à travers tout le club. Nous avions un nuage d'hommes avides de se faire faire une fellation par ma salope à nos trousses.

A un moment dans un box elle s'est mise à en sucer un. Je suis sortie pour voir et sans mauvais jeu de mots, il y avait une queue de plusieurs personne qui attendait son tour au glory hole. J'ai même eu droit à un papy qui me fit de l'œil et me caressa la cuisse, je me demande si du haut de mes 192 cm s'il ne me prit pas pour une belle et grande travesti. J'ai dit "pas touche!" Non mais! (Rires)

A la fin de la soirée j'ai été très satisfaite du résultat. J'ai vu que je pouvais tenir le rôle de la mère maquerelle sans aucun problème. J'ai même beaucoup apprécié de mettre ma petite pute à disposition.

Une nouvelle facette de ma personnalité de Domina était confirmée.


Oh oui! Fais-moi plaisir...


La fin d'o

Notre relation improbable ne sera que de courte durée. Un peu plus de trois mois après notre première rencontre, o perdit la boule. Voici un petit texte posté en avril 2014 sur un forum qui raconte cette histoire:


Quand la confiance n'est plus...

Tout dernièrement, une mésaventure nous est arrivée à mon soumis et moi.

Je pense qu'il est important que je vous en parle, non pas pour vous mettre en garde, car il est quasi impossible de s'en rendre compte avant que cela n'arrive, mais plutôt pour partager une tranche de vie.

Nous nous sommes connu à la fin de l'année passée. Autant dire que notre couple est récent. Nous nous sommes tout de suite entendus sur des pratiques très poussées.
Nous avons exploré (physiquement) très profondément son côté maso et mon côté sadique.

Puis comme c'est un soumis très dissipé, il accumulait beaucoup de coches, donc beaucoup de punitions. Les "punitions" que je lui administrais était pour lui plus un jeu délicieux qu'une leçon à assimiler pour ne plus refaire les mêmes erreurs.
Alors j'ai changé de tactique.

J'ai commencé à le "punir psychologiquement". Je lui ai fait apprendre les positions de soumission, et je le laissais dans ces positions dans des endroits inconfortables sans plus m'en occuper.
Ou au contraire j'étais sans cesse sur son dos pour qu'il se tienne droit, qu'il rentre son ventre, redresse les épaules, baisse la tête, etc.

Lors que nous n'étions pas ensembles, je l'ai mis dans un état de stress permanent pour qu'il soit sans cesse sur le qui-vive. Je lui demandait à tout instant jour et nuit, une photo par sms de son sexe, encagé ou non, par exemple.

Il a perdu tous ses repères, et ne savait plus s'il devait de comporter en homme ou en soumis au quotidien. Il devint paranoïaque et dépressif.

À un instant de notre relation, j'ai cru qu'il était tombé amoureux, alors que pour moi, il est très clair que jamais rien ne pourra se passer d'une façon vanille entre nous (il a l'âge de mon père). J'ai donc voulu lui donner une leçon pour qu'il comprenne que je ne suis pas sa propriété exclusive.

Je me suis faite plaisir avec un autre soumis que lui, alors qu'il était présent (ainsi que d'autres personnes). Ce fut cette dernière expérience qui lui grilla complètement ses dernières ressources. Il a eu une réaction excessive dû à la jalousie et à la possessivité.

Deux semaines plus tard, il a même cru que j'avais posté une annonce sur un site très populaire pour lui causer intentionnellement du tord et de dévoiler son identité à la vue de tous, alors que ce n'était que son propre login.

Bref, aveuglé, il a complètement perdu les pédales et m'a menacée ainsi que de déposer plainte auprès de la police cantonale.

Ce fut la goutte d'eau...

Depuis quelques temps déjà, il m'écrivait des mails plein de reproches. Et à chaque fois je prenais le temps de lui expliquer les choses. Le pourquoi du comment.

Je lui ai, depuis les premiers instants, toujours rappelé qu'il avait le droit de dire "non" à ce que je lui demandais, et de dire "stop" quand il ne pouvait plus. Il n'a pas su utiliser ces mots à bon escient, et je n'ai pas vu qu'il s'étiolait doucement. C'est un homme, presque macho, et pour lui il est inconcevable d'avoir une faiblesse. Alors il me disait que tout allait bien, qu'il m'adorait et qu'il voulais aller toujours plus loin avec moi.

Le fait qu'il perde confiance en moi au point de vouloir déposer plainte contre moi m'a horrifiée. Comment as-t-il pu penser que je sois aussi mal intentionnée? Dès cet instant il a été clair pour moi que je ne pouvais plus donner du plaisir à un homme qui a cru que je pouvais être si cruelle.
Malgré son mea culpa (je n'ai jamais eu d'excuses de sa part) je lui ai rendu sa liberté. Le divorce a été prononcé à l'amiable.

Nous deux, ce fut une expérience très enrichissante, j'ai été ravie qu'il soit mon soumis pendant ces quelques mois et je le remercie pour toutes les expériences géniales qu'il m'a permis de découvrir et de tester. Grâce à cette relation, les erreurs que j'ai faites avec lui, ne se reproduiront plus.

Et j'espère aussi que de son côté, j'ai pu le faire grandir dans sa soumission.

L'infiltration

Depuis quelques temps déjà je m'intéressais à la technique d'infiltration.

J'ai donc demandé à Maitresse S si elle était d'accord de m'apprendre.
Elle accepta avec joie, et je promis o comme cobaye.

Voici comment à la mi-mars 2014, nous nous sommes retrouvés trois couples chez Dame S pour ma leçon.

Je me suis bien appliquée à la regarder et à apprendre tout ce que je pouvais et devais faire pour éviter les incidents.

C'est une chose assez impressionnante mais pas du tout douloureuse pour le sujet. Voir ses bourses enfler grâce à 2x 500ml d'eau physiologique est certainement une sensation étrange.

Nous avons pris bien du plaisir à faire plein de photos ainsi que de jouer avec la lumière pour faire des jeux de transparence avec son énorme scrotum. o n'avait qu'à se laisser faire et subir.



Mais le châtiment n'était pas bien terrible. Le lendemain déjà il n'y paraissait presque plus. La verge encore un peu gonflée d'eau, mais plus aucune gêne pour le reste.

Je remercie aussi Dame S de m'avoir prêté son soumis, pendant qu'elle était occupée avec le deuxième couple à l'étage. J'ai pu ainsi profiter de sa langue et par la même occasion, rendre o malade de jalousie.

Ce fut d'ailleurs ce fameux soir que tout fut brisé en lui.


Les prémices de l'humiliation

Lors d'une soirée tout début mars au Donjon, j'avais prévu un petit exercice pour mon o.

Depuis quelques temps, je commençais doucement à utiliser les châtiments psychologiques et j'avais envie d'exploiter de plus en plus le côté cérébral du jeu.

Cette fois, je n'allais pas lui infliger mes "petites chéries", mais bel et bien un exercice de torture mentale.

J'avais apporté une belle pièce de gingembre, un économe et un petit couteau pointu.

J'ai ordonné à o de se sculpter un plug anal dans la pièce de gingembre, devant tous les convives. Puis ensuite de se l'introduire. Et nous avons bien rigolé de lui lorsque le "deuxième effet kisskool" est entré en fonction.

Ça brûle, ça pique, ça démange le fondement. Et plus je le voyais gigoter, plus je lui ordonnais l'immobilité.

Il a dû garder l'engin pendant une heure. Sous la surveillance de tous les hôtes présents à la soirée.

Il n'a pas été très performant sur cet exercice. C'est pourquoi je l'ai installé aux wc pour le reste de la soirée.

À genoux, le dos bien droit parallèle au mur, les yeux bandés, avec un bâillon finissant en support dévidoir pour papier toilettes.



Il est vrai que quelques invités furent quelques peu surpris par le soumis immobile.

Ce sera ce soir que j'ai rencontré celui qui deviendra plus tard mon troisième soumis officiel, matt.


Oh oui! Fais-moi plaisir...


Les aiguilles

Une préparation minutieuse. Des gestes précis. Une hygiène impeccable. Un contrôle à chaque instant. Cet art demande rigueur et patience.

Il faut en premier lieu choisir l'emplacement et le motif. Il ne sert à rien de planter pour planter. Il faut au contraire savoir exactement où sera la prochaine. Puis la suivante. Et ainsi de suite jusqu'à dessiner une véritable œuvre sur la toile tendue offerte.

Une toile vivante, mouvante. Parfois frémissante, parfois sautillante, parfois encore récalcitrante.

J'aime cette sensation quand je perce la peau, elle résiste un peu, puis traverse le derme. Elle se fraye un chemin dans la direction de je lui donne. Et remonte doucement à la surface, la peau résiste à nouveau, puis jaillit à l'extérieur.

Cet acte en trois temps.
Trois sensations, trois émotions.


Mes petites chéries

Clac. Schlak. Sssssss. Zip. Toutes ces onomatopées sont chères à mon cœur. C'est le son produit par mes cravaches. Mes tiges d'amour.

J'ai tout de suite aimé cet instrument. Fin, léger, cruel, précis, il m'a plu à la première seconde. Et comme il existe une multitude de variantes, c'est toujours un délice de choisir celle qui me ravira par son bruit, et son effet.

Une longue et venimeuse. Une courte et mordeuse. Une souple et sournoise. Une rigide et forte. Une étroite et claquante. Une large et appuyée.

Chacune sa spécialité. Chacune sa mélodie.

J'adore les sortir de leurs étui et de les faire siffler. Les soumis en frémissent à tous les coup. J'aime les voir se raidir à chaque frappe. Voir la peau des fesses gondoler sur l'impact puis rougir.

J'aime mes "petites chéries".


Mon o

Le 31 décembre 2012, les adeptes du bdsm se sont donnés rendez-vous dans notre Donjon préféré pour passer la cap de la nouvelle année. Et c'est ce soir là que j'ai rencontré mon second soumis officiel, «soumis o».
Voici un texte que j'avais écris début 2014 :
Ce jour-là, je n'étais pas en recherche active d'un soumis attitré, mais je me sentais prête s'il y en avait un qui se présenterai à moi.
J'avais touché du doigt quelques pratiques et j'étais frustrée de ne pas pouvoir aller aussi loin que je le souhaitais. J'avais, et j'ai encore, mille idées de supplices. Je voulais pouvoir trouver un soumis qui me permettrai de les tester, de les découvrir, de les réaliser en dehors de mon esprit presque sans limite.
Lorsque je suis arrivée au Donjon ce 31 décembre, je n'imaginais pas trouver celui qui me permettrai de faire un pas en avant dans ma domination.

J'ai vu une pauvre petite chose recroquevillée sur le canapé qui osait à peine s'adresser à moi, qui perchée sur mes hauts talons faisais pas loin de 1 mètre 90. Impressionnante je suis, mais pas si féroce de primes abords, du moins je l'espère.
Cela dit, notre Hôtesse, connaissant mon plaisir à cravacher durement, m'a glissé au creux de l'oreille qu'o ne payait pas de mine mais qu'il encaissait bien, et qu'il fallait que je l'essaye. Ce que j'ai fait.

Je lui ai dit de me suivre vers la croix de st-andré, je l'y ai attaché et je l'ai questionné pour connaître les contre-indications majeures. Puis j'ai commencé à le frapper.

Et effectivement, il a très bien encaissé. J'aime ça. J'ai remercié notre Hôtesse pour le "tuyau", elle a ajouté qu'o était "un bon soumis".

Je me suis donc attelée à le connaître un peu plus. Et nous nous sommes trouvés quelques attirances bdsm et intellectuelles. Nous avons échangé nos coordonnées.

Nous nous sommes dès le lendemain, écris nombre de mails et sms. Nous avons un peu appris à nous connaître. Et nous nous sommes trouvés une très forte attirance réciproque pour les aiguilles. Vu que nous nous retrouvions quelques jours plus tard au Donjon, nous avons décidé de tester cette pratique ce jour là.

Et ce fut une réussite. Une réelle réussite. o parti en subspace et moi je fus enchantée de cette séance. J'ai pris un malin plaisir à trouer la peau de ce soumis très réactif à mes caresses, mes mots et mes piqûres. Il s'est, lui, découvert bien plus maso que ce qu'il pensait. Quelques jours plus tard, il me demanda d'être mon soumis attitré, de m'appartenir.

Je n'ai pas pu lui donner réponse de suite, car jusqu'à lors j'imaginais que mon soumis serait physiquement plus compatible à mes espérances. o n'est pas du tout mon type d'homme.

Il n'est pas assez baraqué, presque pas assez grand, dans une tranche d'âge qui est trop éloignée de la mienne, il a l'âge d'être mon père et c'est troublant, un sourire gâché, tatoué de partout, une boucle d'oreille trop grosse, je ne le trouve pas beau, il regarde sans cesse par-dessus ses lunettes, bref il est aux antipodes de ce que je qualifierai de "beau gosse". Je n'ai pas d'attirance physique pour o.

Mais d'un autre côté, il est intellectuellement très proche de ce que j'ai toujours recherché, alors je lui ai laissé une chance.
J'ai donc décidé que nous nous rencontrerions dans un endroit neutre pour pouvoir en causer. Nous avons passé une merveilleuse soirée. Nous avons énormément parlé jusque tard dans la nuit. J'ai bien sûr accepté sa requête. J'ai pris o sous mon joug. Et je suis très contente de cette décision.
C'est un soumis qui oublie très souvent son statut. Qui impose énormément dans me laisser le temps de "dire ouf". Qui prend des décisions sur un coup de tête, prend les choses en main et va beaucoup trop vite pour moi qui ai besoin de peser le pour et le contre soigneusement avant de faire quoi que ce soit.

Il m'énerve très souvent de par son attitude presque macho. Il se croit fort, mâle, beau et résistant sous mes coups. Alors qu'en fait, ce n'est seulement ce qu'il aimerait qu'on pense de lui. Mais je le lui laisse croire car il en a besoin. Et je l'aime bien. J’aime lui faire ce plaisir.

J'ai beaucoup de travail pour le réfréner dans ses ardeurs. Notamment quand j'ai accepté cette appartenance, il se voyait déjà faire un gala en notre honneur.

Dernièrement, lors d'une invitation pour un souper-bdsm chez lui. Je n'ai eu qu'à "choisir" une date. Celle qui me conviendrait le mieux parmi celles imposées. De même pour les convives, il a invité ceux qu'il voulait. Je n'ai pas eu mon mot à dire.

Je pourrais m'imposer plus, mais je dois le laisser croire qu'il contrôle un bout de cette relation, et que sans lui, je ne suis rien. Ce n'est pas tout faux. Une Maîtresse sans soumis n'est pas complète. Et inversement.

Je suis néanmoins très heureuse de posséder o, car oui c'est un bon soumis. Il est tendre, attentionné, gentil, serviable. J'aime ses attentions à mon égard, ses petits cadeaux, sa dévotion. Il me trouve belle, il aime mon rire, il adore être sous mon emprise. Nous pouvons discuter de tout et de rien. J'ai l'impression que nous avons la même vision des choses et pas seulement dans le bdsm.

Je suis très exigeante, et j'avoue être déconfite quand je commence à me chauffer et à prendre du plaisir, et que je dois abréger la séance car il a la tête qui tourne, ou que sais-je encore.

Je sais que je dois être vigilante à son égard, mais j'aimerais qu'il prenne conscience de son corps, et de me dire clairement quand il n'est pas capable de tenir une série de coups avant que je commence.

Car je suis frustrée dans ces moments là. Et je déteste être frustrée.

Du coup, j'ai de moins en moins envie de jouer, de peur d'être obligée d'arrêter à peine commencé. J'ai peur aussi de lui faire du mal.

C'est à moi de voir jusqu'où il peut tenir, certes, mais dans des conditions idéales. Je n'ai pas envie de devoir à chaque fois faire un bilan de santé avant de commencer. "As-tu assez bu? As-tu la force de tenir debout demi-heure? Penses-tu tenir le choc? Etc, etc". Je ne veux pas qu'il me fasse un malaise.

Je ne suis pas infirmière, et je ne veux en aucun cas tenir ce rôle. Si son état de santé ne lui permet de soutenir que des pichenettes ou des séances brèves et douces, assises ou couchées, ce n’est plus vraiment intéressant. Je veux pouvoir m'éclater et que le soumis sous mes coups soit fort et endurant.

Il m'a dit que cela le rendait triste de ne pas pouvoir me satisfaire. Il me dit aussi que je devrai peut-être être plus progressive dans mes "caresses". Il a certainement raison. Mais dès le départ, j'ai été claire: "Je suis une Maîtresse redoutable, je veux un masochiste".

A-t-il sous-estimé son âge, sa santé, son endurance, son désir, ses fantasmes? Je ne sais pas. Ce que je sais c'est que j'apprécie o et que je n'ai pas envie de m'en séparer.
J'ai donc commencé à jouer beaucoup plus sur le psychologique que le physique.


****

Mais ce ne fut qu'une histoire très éphémère

Mes premières aiguilles

Encore une fois, j'ai pu constater que ce monde est peuplé de gens fantastiques et toujours prêts à partager leurs savoir.

C'est comme ça qu'après des mois d'envie et d'attente, j'ai pu apprendre cet art délicat et subtile de la meilleure manière qui soit.

Merci à Dame S et son soumis s aussi qui nous a accueilli chez lui dans le canton où le soleil brille toute l'année et qui était plus qu'heureux de nous servir de cobaye.

Les aiguilles. C'est si sensuel. Si redoutable.

Cette sensation si particulière de piquer, de sentir glisser la pointe sous le derme puis résister un peu avant de ressortir de l'autre côté.

Pik-slsss-tak. Ce bruit silencieux, cette émotion.

C'est puissamment orgasmique.


soumis m

Octobre 2013, j'ai pu visiter cette magnifique ville le temps d'un samedi ensoleillé avec un guide touristique tout indiqué, le Zürichois soumis m.

Il m'a emmenée aux adresses que j'avais pris soin de collecter en prévision de cette visite. Toute une journée de shopping dédié au bdsm. Un délice.

Une magnifique paire de haut talons en cuir brillant avec laçage rouge sur la couture arrière, deux robes en vinyle et quelques babioles embelliront dorénavant ma collection. J'avais économisé pour me les offrir.

Quelle satisfaction d'avoir un porteur de sac à main et sacs d’emplettes tout au long de mon escapade.

Et le soir, rien de tel de se faire masser les pieds après une longue journée de marche.


soumis l

Été 2013, encore une soirée plus que fantastique dans mon Donjon préféré. Des gens agréables partageant la même passion. Comme aller au foot ou au club d'échec en vachement plus cool.

Une Grande Dame, Maitresse S était là ce soir, avec son très grand soumis de parade. J'ai pu jouer avec, et il a aussi pu me masser les pieds et me caresser les jambes une grande partie de la soirée. Soumis l m'avait tapé dans l’œil.

D'ailleurs pendant cette soirée, j'ai pu découvrir en live, orchestré par Maitresse S, le clouage de testicules. Ce fut fait sur un tout petit soumis chétif, n'ayant l'air de rien, accompagné par sa Dame, Maitresse L.

À la fin de la soirée, Maitresse S me permit d'emmener soumis l et d'en faire ce que je voudrais. La soirée fini en beauté à l'arrière de sa voiture.

Nous nous reverrons une fois ou deux autour d'un verre pour discuter. Une fois en septembre 2013, il m'ouvrira la porte du Donjon de Fribourg.

Je me souviendrai de cette soirée car j'ai eu pour la première fois un tout petit peu peur pour ma peau.

Ce soir là, je l'avais solidement attaché, couché sur une table. Et je l'ai masturbé pendant près de deux heures. Quand enfin il a pu jaillir, je lui ai fait tellement mal, que son orgasme en fut totalement ruiné.
Il a hurlé de rage, a réussi je ne sais comment à libérer son bras et a commencé a se détacher. Il avait un regard noir. Un regard à faire peur. J'ai eu peur.

Mais il s'est contrôlé puis calmé. Bien contente, je m'étais mise un peu en retrait en attendant que ça se passe.

Depuis j'avoue que si je dois faire ce genre de chose à un gars musclé comme un catcheur avec, fait rare, une bonne tête de plus que moi, je vérifie à deux fois mes attaches.




soumis p

J'adore nager dans cet étang de petites annonces.

Je suis certaine d'y trouver crapauds et reinettes. Des gluants, des globuleux, des pustuleux. Mais parfois il m'arrive de tomber sur des gentils crapauds.

Soumis p était l'un d'eux.



Timide et attentionné, il m'aura permis de grandir encore dans ma domination. Découvrir le larbinisme fut pour moi une très chouette expérience.

Mais ayant peu de goût pour la douleur, ne pouvant pas supporter la cravache et surtout en habitant bien trop loin de moi, je l'ai donné à une amie Domina, qui aura plus besoin d'un larbin que moi. Entre Neuchâtelois, ils allaient sûrement s'entendre.

Je ne sais pas ce qu'il est devenu depuis.


soumis a

Printemps 2013, je nage dans les méandres des petites annonces.

Je tombe sur une jolie bien tournée, qui débouchera sur un jeune homme charmant, tout à fait à mon goût.

Il ne saura pas vraiment ce qu'il veut ou ce qu'il aime, mais il me demande de le gifler et de l'humilier car il a des pensées impures.

Après chaque rencontres, il culpabilisera et ne voudra plus me voir. Jusqu'à ce qu'il craque et me recontacte.

Nous nous verrons 4 ou 5 fois en tout et après quelques mois, il me rejettera violemment. Moi ou plutôt tout ce que je représente. La luxure, le sexe, la débauche, la perversion.



Il effacera même mon numéro pour ne plus être tenté de me recontacter une fois encore. Par respect pour lui, je l'ai laissé tranquille.

Il y a de cela quelques jours (décembre 2014), j'ai réactivé une ancienne adresse mail, et j'ai vu qu'il m'avait écris un mail au mois de mai 2014, en me disant qu'il veut me revoir, et qu'il ferait tout pour se racheter.

Je lui ai donc renvoyé un sms, car je conserve toujours les numéros des garçons qui me plaisent.
Aujourd'hui, nous sommes à nouveau en contacte et nous nous reverrons surement bientôt. J'avais tellement adoré le gifler!

Et il culpabilisera certainement après. À nouveau. Le serpent qui se mord la queue n'est-ce pas?


Écrit par tinker (novembre 2013)

Maitresse , nous nous sommes rencontré au départ pour un essai , que nous avons réalisé dans un endroit que je nommerais " sauna " il faisait si chaud et en plus je vous avais sous estimé dans votre grandeur ( dans tout les sens du terme ) Oui Maitresse , vous avez l'âme d'une grande Maitresse avec un grand M , sans parler de votre grandeur physique .

Nos rencontres ce sont passées je dirais maintenant régulièrement ........ et j'attends toujours avec impatience la suivante .

J'aime être à votre disposition Maitresse , me préparer pour votre arrivée est pour moi très important . J'espère de mon côté vous apporter ce que vous attendez de moi .

Mais ce qui m'a beaucoup ému , hier soir , vous m'avez baptisé ! Et je dois vous dire encore Merci Maitresse , car pour moi c'est une première et je suis fier d'être votre soumis Tinker .

Alors je ne peu que vous dire Maitresse , que je vous aime pour ce que vous m'apportez , je vous rend hommage et espère pouvoir rester à vos pieds encore quelques temps ....si vous voulez bien de moi .

Votre humble soumis Tinker .

Entre temps



Depuis ma première soirée dans ce fameux Donjon, j'ai peu à peu élargis mes connaissances et mon cercle d'amis.

J'ai obtenu des "bon plans" pour chasser le soumis, j'en ai croisé en live lors de soirées.
Et j'ai voulu jouer aussi de mon côté.

C'est donc avec une petite annonce sur un site très populaire en Suisse romande que j'ai rencontré "soumis p". Que je baptiserais quelques temps plus tard "tinker", pour son amour de la bricole et des bonnes combines.

Il sera mon plus fidèle soumis.

Mais avant cela, un temps fou a été mis dans cette vaste recherche. Trouver un soumis qui ne soit ni un fantasmeur, ni un manipulateur, ni un psychopathe est une douce utopie. C'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin.

Et parmi les rares élus, il faut encore qu'il y ait le feeling entre nous deux.

Une véritable épopée digne des plus grands chasseurs de têtes pour faire des "entretiens d'embauche" ennuyeux et laborieux.

Rencontrer des vraies personnes m’a vraiment fait du bien. J’ai pu avoir ainsi de vrais échanges. J’ai su alors qu’il y avait une quantité phénoménale de fantasmeurs.

Que ce que les soi-disant soumis nous "demandaient" n’était pas du vrai BDSM, mais des fantasmes à la gomme. J’ai appris que bon nombre de soumis mangeaient à tous les râteliers. Et que la plupart trouvent bien commode de vivre une pseudo relation D/s en virtuel, car ils n’ont pas le courage de vivre ÇA en réel.

Que de rendez-vous manqués, de perte de temps, d’énervement, d’insultes de pauvres gars qui te prennent pour des prostituées avides de fric.

Mais plus je connais le monde du BDSM et plus je rencontre des personnes dignes d’intérêt. Sérieuses et passionnées qui savent partager. Plus j’avance dans ce monde, plus j'acquiers de l’expérience et plus je partage moi aussi.

Aujourd'hui encore j'avoue qu'il est vraiment très difficile de trouver un soumis de qualité. Mais j'aime les challenges!

Un soir de juin

Je suis habillée d'une robe noire simple, perchée sur des hauts talons de 12 cm. Très maquillée et toute pomponnée jusqu'au moindre cm2 de mon corps.

Je suis très impatiente, mais pas nerveuse. Deux semaines auparavant j'ai eu un contact téléphonique avec notre hôte. Il a tout de suite su me mettre à l'aise.

Je frétille à l'idée de découvrir enfin un Donjon peuplé de gens comme moi. Des passionnés. Des adeptes du monde obscure.

Après plus d'un an à toucher du bout des doigts ce monde, tâtonnant avec des "soumis" pas vraiment soumis, cherchant dans le noir comment il faut s'y prendre, je pouvais enfin voir à la lumière comment cela se passait pour des personnes "qualifiées".

Je sonne. Je suis accueillie comme une amie. On me fait connaître le lieu, les personnes au bar qui ne jouent pas. Ceux qui sont occupés me seront présentés par la suite.

À la seconde où je suis entrée dans ce magnifique lieu voûté, je me sens "chez moi". À l'aise comme rarement je l'ai été dans un nouvel endroit.

J'avais étudié les codes, j'avais posé mes questions au Maître de cérémonie et j'avais surtout sagement écouté ses conseils de bienséance.

Je fus tout de suite accueillie parmi les Dominas déjà là, comme une des leurs. Des habituées apparemment. Quelques temps plus tard, j'aurais aussi la joie de faire partie des "habitués" pour mon plus grand plaisir.

J'ai pu discuter avec Dames et soumis. J'ai pu poser toutes les questions qui me traversaient l'esprit depuis longtemps et moins longtemps.

Je me suis rendue compte que ce monde était très joyeux, plein d'humour et de personnes ouvertes, tolérantes et ravies de partager leurs expériences. Le sérieux pendant les jeux, fait place à la décontraction et à la simplicité en dehors. Avec évidemment les codes qui siéent à chacunes de nos personnalités.

J'ai observé. J'ai appris. Et j'ai même pu utiliser de magnifiques martinets en latex sur un soumis qui me fut gentiment prêté.

Mes premières fesses! Je m'en souviendrais très longtemps.

Puis la soirée touchant à sa fin, je suis partie de ce lieu magique vers les 3 heures du matin. Les yeux plein d'étoiles. Et une satisfaction si énorme d'avoir enfin trouvé ma voie. Ou plutôt l'intime conviction. J'avais enfin la confirmation: oui, je suis faite pour ça!

Je ne remercierai jamais assez tous les protagonistes de cette première et merveilleuse soirée pour mon entrée officielle dans le monde du Bdsm.

Qui suis-je?


Une dragonne est une courroie qui sert à maintenir un objet au poignet (à la base c'était un sabre), pour ne pas qu'il s'échappe inopinément lors de son utilisation.

La dragonne n'est pas la femelle du dragon, mais le mot et la consonance fantastique me goûte beaucoup plus que simplement 'dracène'.

Le mixte des deux, la lanière et l'animal mythologique, me correspond parfaitement. Je suis une 'Dragonne' dans tous les sens du terme.



Je me suis découverte Domina il y a quelques années, mais je ne "pratique" que depuis 2011.
En dehors du BDSM, j'aime la littérature (la science fantasy de préférence, mais-pas-que), les films d'auteurs (et parfois quelques blockbusters), la photographie et l'art en général (mais plutôt dans le visuel), les animaux, un peu geekette sur les bords (mais pas trop), et tellement d'autres choses (je suis véritablement un délice à découvrir).

Mes pratiques sont diverses et variées. J'adore découvrir de nouvelles pratiques et apprendre dans les règles de l'art. Je n'ai presque pas de limites. En fait, je n'en ai que deux : mon ignorance et ma moralité.

Et en ce qui concerne la première, j'apprends vite. Et j'apprends tous les jours. J'ai un esprit pratique et ouvert. Je suis sadique, perverse et vicieuse. J'aime infliger la douleur, mais pas gratuitement.
La douleur est une manière pour mon soumis de se dépasser et de me prouver qu'il s'applique à me plaire en supportant ce que je lui inflige. Et c'est précisément cette action qui me procure le plus de satisfaction.

Je dois avouer que le physique est important. J'ai besoin d'avoir un sujet qui me plait. Pas besoin d'être un dieu grec. Juste qu'il soit charmant, charmeur et qu'il sache rester à sa place. J'aime être charmée.

Je ressens énormément de plaisir dans la satisfaction de mon sujet. Je suis douce dans mes paroles et mes gestes. Même si je suis une Maîtresse sévère, j'aime la douceur des mots.

Une réelle intelligence est indispensable pour jouir de toutes mes facettes. Il est nécessaire de me charmer pour que je décuple mon désir et ma jouissance.

Pour moi, la domination d'un homme n'est pas un amusement, mais un état d'esprit.

D'où viens-je?

Depuis toujours, je suis une leader. Dans mon groupe d'amis par exemple, j'ai toujours eu le rôle de décider le quoi-comment. C'est vrai que parfois j'aimerais pouvoir déléguer et profiter aussi, mais mes amis ne me reconnaissent plus en tant que suiveuse. Alors je guide.

Et professionnellement, je supporte mal la hiérarchie. Je sers les dents tous les jours pour ne pas envoyer bouler mes supérieurs.

D'ailleurs, je n'ai jamais trouvé d'exutoire et je peine toujours à en trouver un (en dehors du BDSM).
Plus jeune, j'ai eu des relations amoureuses assez catastrophiques. Je recherchais des figures dirigistes et imposantes. Et j'étais bien évidemment malheureuse dans le rôle de la "petite chose fragile".

Sexuellement, j'ai compris très tardivement que finalement j'adorais prendre les "choses en mains" et je me suis épanouie dans le rôle de la femme dominante. Sans toutefois réellement comprendre encore que je prenais enfin le chemin qui m'était depuis toujours destiné. J'ai aimé, avec un partenaire, jouer le rôle d'une femme maîtresse sm. Mais ce n'était qu'un jeu de rôle. Pour "rigoler". Je me sentais plutôt bien dans cette caricature de dominatrice.
J'ai commencé à regarder un peu sur le net, les sujets qui touchaient à la domination féminine, mais sans vraiment oser y penser sérieusement. Mais j'étais complètement attirée par ce monde. J'avais déjà compris que j'étais en tout point faite pour dominer les hommes de cette manière. Sans oser franchir le cap.

Puis nous nous somme séparés. Plutôt violemment d'ailleurs.

Une reconstruction s'en est suivie.

Et c'est peut-être la meilleure chose qui me soit arrivé, car j'ai pu me "trouver", être enfin comme je le voulais. Comme j'étais vraiment. Et non pas façonnée par mes parents, ou mon entourage.


Un jour, en 2010, vraiment en colère, je devais évacuer toute cette rage accumulée depuis trop longtemps, une amie me dit en rigolant de poster une annonce pour gifler un homme. Ce que j'ai fait.

J'ai eu une réponse, nous nous sommes rencontrés le jour même. Je pense que si j'avais dû attendre quelques jours, je n'aurais plus été dans cet état second. Nous nous sommes donc rencontrés en extérieur. Et il m'a demandé l'autorisation de se masturber pendant que je le giflai. J'ai accepté.
Et j'ai eu une sorte de satisfaction indescriptible à frapper ce pauvre gars pendant qu'il se faisait jaillir.
Et c'est là, précisément à ce moment-là, que j'ai mis toutes les pièces du puzzle en place.

Grâce à cette unique expérience, j'ai enfin compris que j'étais faite pour le SM.

Depuis toujours, c'était enfouis en moi à cause de mon éducation, de mon ignorance.

J'ai donc commencé à m'écouter. Et à me comprendre. Puis je me suis renseignée. Il y a à boire et à manger sur le net. J'ai été donc pas mal effrayée par ce que je découvrais. Mais tellement attirée.
Puis un jour, j'ai pris mon courage à deux mains et je me suis inscrite à une soirée privée dans un donjon de suisse romande.

À la seconde où j'ai passé le pas de la porte, je me suis sentie chez moi. Et depuis je n'imagine plus vivre sans le BDSM.

Je suis encore au tout début de mes incroyables découvertes. Mais j'apprends sans cesse, et fais de superbes rencontres humaines réelles et virtuelles.

J'ai compris que j'aimais l'homme, que j'aimais le contrôler. Je ne domine donc pas par haine ou par vengeance. D'ailleurs je suis plutôt câline et je procède tout en douceur.

mercredi 24 décembre 2014

Qu’est ce que le BDSM ?




Que signifie BDSM.

Le BDSM inclut bondage et discipline (SD), domination et soumission (DS) et sadomasochisme (SM). Ces termes sont rassemblés ainsi car le BDSM peut représenter beaucoup de choses différentes pour différentes personnes aux préférences diverses. La plupart du temps, l’intérêt d’une personne tombe dans une ou deux de ces catégories plutôt que toutes.

 Une relation BDSM n’implique pas toujours du sexe.

La plupart des gens pensent que BDSM et sexe sont obligatoirement liés, et bien que ça soit parfois le cas, certains tracent une ligne bien définie entre les deux. 
« Les deux sont des expériences charnelles très intenses et sensuelles qui provoquent beaucoup de sensations très fortes, mais ce sont des choses différentes ». Comparons cela à un massage. Parfois, aussi sensuel qu’il semble l’être, un massage reste un massage. Pour d’autres, un massage amène presque toujours au sexe. C’est un peu la même chose avec le BDSM : c’est une question de préférence personnelle et sexuelle.

Il n’y a rien de fondamentalement pervers ou dérangé chez ceux à qui ça plaît.

C’est l’une des idées fausses les plus courantes et les plus frustrantes au sujet du BDSM. Le BDSM n’est pas lié à la maltraitance ni aux violences conjugales, et le pratiquer ne signifie pas que vous aimez maltraiter ou être maltraité(e).
Aimer le BDSM n’est qu’une des facettes de la sexualité et du mode de vie d’une personne. « Ce sont juste des gens ordinaires qui se trouvent prendre du plaisir de cette façon ». « Ce sont vos voisins, vos professeurs et vos caissiers. Le plus grand mythe est que cela requiert des circonstances particulières. Ce sont juste des gens ordinaires qui ont besoin de ça dans leur dynamique intime. »

Sachez que vous pouvez toujours dire non.

« Au début, beaucoup de gens pensent que c’est “tout ou rien”, surtout ceux qui n’ont eu qu’un seul partenaire dans leur vie ». Par exemple, vous pourriez penser que parce que vous avez aimé être soumis(e) dans certaines circonstances, cela signifie que vous devez accepter tout un tas de comportements soumis ou masochistes même s’ils ne vous plaisent pas.
Mais c’est complètement faux. Vous pouvez, et devriez, choisir les activités BDSM qui vous intéressent et uniquement celles-là. Et elles peuvent varier en fonction de la situation, du partenaire ou même de la journée. Souvenez-vous que le consentement est requis dans le BDSM, et qu’il est possible de consentir à une chose tout en en refusant une autre.

Les pratiquants du BDSM ne sont pas moins stables que ceux qui préfèrent le sexe classique.

Les gens qui n’ont pas eu à souffrir de maltraitance peuvent plus facilement apprécier le BDSM, ceux qui en sont à un point plus stable de leur vie ». Une étude de 2008 publiée dans le Journal of Sexual Medicinea découvert que les personnes ayant pratiqué le BDSM durant l’année précédente n’ont pas plus été forcées à pratiquer des activités sexuelles, et ne sont pas moins heureuses ni plus anxieuses que ceux n’ayant pas pratiqué de BDSM. En réalité, les hommes ayant pratiqué le BDSM étaient moins stressés psychologiquement que les autres.

 Il n’y a pas que le fouet et les chaînes, voire pas du tout, si ce n’est pas votre truc.

Bien sûr, certains amateurs de SM peuvent en avoir dans leur arsenal, mais ce n’est pas la tasse de thé de tout le monde. « Certains aiment la “domination sensuelle”, qui peut inclure quelques jouets et jeux mais sans aucune douleur ». 
« C’est juste que l’un des partenaires accepte de faire tout ce que l’autre lui demande. Le BDSM ne doit pas forcément se conformer à un modèle en particulier, et il n’existe aucun modèle définissant à quoi une relation BDSM doit ressembler. »
 
Ça peut être aussi simple ou aussi technique que vous le souhaitez.
Peut-être que l’idée d’être attaché(e) vous excite, ou alors vous aimez donner ou recevoir des fessées. Ou peut-être êtes-vous plus intéressé(e) par les masques en cuir et les pinces à seins et la cire chaude. Tout cela (et bien plus) fait partie du monde BDSM. En gros, vous pouvez très bien apprécier les choses coquines sans avoir à jamais entrer dans un donjon.
Avant d’aller trop loin, faites des recherches.
Utiliser un bandeau, un glaçon ou les menottes qu’on vous a offertes lors de votre enterrement de vie de jeune fille sont des pratiques plutôt sans risque pour débuter. Mais avant de vous essayer aux outils plus complexes, vous devez apprendre à les utiliser de manière sûre. Même une corde ou un fouet peut se révéler dangereux si vous ne savez pas vous en servir. 
Le BDSM demande beaucoup de lecture et d’apprentissage.
Si vous êtes du genre à jeter le manuel et à tenter de construire l’étagère à l’instinct, le BDSM n’est probablement pas fait pour vous. « La plus grande partie de ce que l’on appelle l’éducation BDSM consiste à trouver comment maximiser l’extase tout en minimisant le risque ». « Comment réaliser tous vos fantasmes en toute sécurité. »
Les cours, les conférences et les meetings peuvent également aider à apprendre certaines techniques spécifiques. Fetlife est une autre ressource populaire, une sorte de réseau Facebook pour la communauté BDSM vous permettant de rejoindre des forums, des groupes et des cours près de chez vous. 
Les codes de sécurité existent vraiment.
Ça peut sembler ringard, mais c’est une norme bien établie en BDSM. 
« Les codes de sécurité sont probablement l’une des normes les plus importantes s’étant répandues à travers la communauté, même si les gens les utilisent de différentes manières ». Par exemple, certains les utilisent de moins en moins avec le temps, mais il est important de les utiliser au début. Ça peut être ce que vous voulez, du moment que ce n’est pas quelque chose que vous diriez en temps normal.  
Il y a probablement beaucoup plus de dialogue, par rapport au sexe classique.
Si vous doutez du rôle du consentement en BDSM, vous devriez voir l’énorme communication qui se fait avant, pendant et après chaque séance. « On en discute beaucoup à chaque fois avant de commencer ». « On discute de ce dont on a envie, de ce qu’on va faire, de nos fantasmes… C’est comme ça qu’on négocie une bonne relation en tant que pratiquants du BDSM. » 
Il y a une période de pré-négociation, où les partenaires discutent de ce qu’ils aiment, de ce qu’ils n’aiment pas et de ce qu’ils refusent catégoriquement.
C’est une sorte d’introduction à chaque séance. « C’est une manière de discuter de l’expérience à l’avance, ce qui permet de renforcer la sécurité émotionnelle ». Il peut y avoir des scripts et des listes ou des discussions moins formelles sur les attentes de chacun, ce que l’on veut et ce que l’on ne veut pas, et tout mot ou action que l’on refuse catégoriquement. 
Puis vient l’après-séance, la période de debriefing une fois la séance terminée.
Le BDSM pouvant être une expérience extrêmement intense et émotionnelle pour certains, la plupart des experts recommandent fortement cette dernière étape, durant laquelle les partenaires peuvent discuter de la séance et de toute éventuelle réaction qu’ils auraient eue. « Les gens sont extrêmement vulnérables après une séance ». « Ne pas avoir cette période d’après-séance peut rendre les choses très confuses. » Cela peut également permettre de créer des liens forts entre les partenaires. 
Il y a tellement de sortes différentes de fouets.
Il existe beaucoup de fouets différents. Il y a les cravaches, les fouets en cuir, les fouets à une seule lanière, les fouets à plusieurs lanières plates et larges… La liste est longue. Mais comme certains peuvent être plus dangereux que d’autres, il faut vraiment apprendre à les utiliser correctement. Les personnes se mettant au fouet commencent souvent par s’entraîner sur un oreiller ou sur un petit objet à distance tel qu’un interrupteur.
Et il y a des endroits que vous ne voulez vraiment pas fouetter. Par exemple, dans la région des reins. La peau y est fine et ce sont des organes vitaux.  
Si vous aimeriez en discuter dans votre relation actuelle, n’hésitez pas.
Il y a beaucoup d’histoires de personnes trop anxieuses pour en discuter qui finissent par découvrir que leur partenaire avait le même fantasme ». Si en parler vous rend nerveux, demandez à votre partenaire si lire un certain livre ou visiter un atelier dont vous avez entendu parler ne l’intéresserait pas. Ou bien discutez-en dans le contexte des fantasmes sexuels en demandant à votre partenaire s’il/elle a déjà essayé ou a déjà eu envie d’essayer le BDSM. Au final, vous ne risquez rien d’autre qu’une conversation embarrassante, et un gros bénéfice si cela aboutit à quelque chose qui vous plaît. 
Finalement, c’est complètement différent de ce que la plupart des gens imaginent.
Entre les stéréotypes, la pornographie et Cinquante nuances de Grey, il y a beaucoup d’idées reçues sur le BDSM. Tout comme avec le sexe classique, si vous voulez vous améliorer, il faut comprendre comment les choses se passent. 
(Source : Clarisse Thorn / Gloria Brame)


Merci à Maîtresse Morgane pour le lien