vendredi 31 janvier 2020

jeudi 30 janvier 2020

Dans la tête de...




Dans la tête d’un trans, documentaire.

Si vous avez loupé cette émission, vous pouvez la retrouver dans RTS PLAY ou ici: https://www.rts.ch/play/tv/emission/dans-la-tete-de?id=8816119







mercredi 29 janvier 2020

Dans le genre connasses, elles font fort...




Hé bien moi, je vais lancer un hashtag #tradsub. Car si des épouses veulent se retrouver cantonnées à la maison à trimer comme nos grand-mères et arrières-grand-mères, soit. Mais moi je veux des soumis au top (et ça ne court pas les rues, moi je vous le dis!)
En attendant, vous pouvez toujours sourire en lisant cet article dont le sujet est motivé par une « nouvelle » gamme de femmes plutôt frileuses à l’émancipation féminine et c’est bien dommage. 









Comment devenir une femme au foyer parfaite ? Le boom du mouvement réac #Tradwife

En réaction au féminisme, le mouvement #TradWife prône les vertus des mères au foyer parfaites. Comprendre, ces femmes du "bon vieux temps", plus préoccupées par les besoins de leur mari que par leur charge mentale.

L'heure est à la "Tradwife". A savoir : la femme traditionnelle. Ou plutôt, l'épouse. Sur les réseaux sociaux, ce mouvement vante les mérites des femmes au foyer parfaites - celles des années cinquante - en s'en prenant aux préceptes féministes actuels. Et ce à grands coups de "c'était mieux avant" bien rance. Vous reprendrez bien un peu de pensée réac ?

"Me soumettre à mon mari comme en 1959". C'est le mot d'ordre très sérieux - et presque provoc' - des "tradwives", ces femmes qui, à l'heure des grandes révolutions pour l'égalité des sexes, souhaitent en revenir aux assignations de genre les plus désuètes, pour ne pas dire rétrogrades. Et ce à force de slogans qui laissent rêveur comme "la place d'une femme est à la maison" ou encore "Essayer d'être un homme est un perte de temps pour une femme", tel que l'énonce la BBC. Difficile de ne pas grincer des dents.

Le boom du "c'était mieux avant"

Et si cela ne vous rend pas jouasse, la suite risque de vous déplaire aussi : "Votre mari doit toujours primer sur le reste", "La bonne manière féminine de faire face aux éternuements et aux reniflements", "comment être élégante le matin"... Ça, ce sont certaines des réflexions fétiches de la Vlogueuse et mère au foyer britannique Alena Kate Pettitt, à qui la BBC a tendu le micro lors de son reportage sur les "mères traditionnelles". Alena Kate Pettitt fait effectivement partie du mouvement des TradWives. Et ce pour une bonne raison : "J'ai toujours eu l'impression d'être née pour être mère et épouse", déclare-t-elle à la chaîne. Et c'est donc ce qu'elle devint.

A l'origine de ce désir, un besoin d'aller à contre-courant des valeurs "empouvoirantes" louées durant sa jeunesse (l'émancipation des working girls, la libération sexuelle) et qui lui étaient totalement étrangères. Car Alena Kate Pettitt ne croit pas trop à l'empowerment. Quand elle a rencontré son mari, celui-ci lui a dit : "Je sais que tu souhaites qu'un homme s'occupe de toi et te rassure". Et à l'entendre, c'était totalement vrai.

Elle l'avoue volontiers, Alena Kate Pettitt embrasse à bras ouvert le taf des mères "tradis", de celles qui semblent tout droit échappées des années cinquante et dont l'unique raison d'être serait de soigner leur ménage, leur apparence et leur mari. Pour Alena Kate Pettitt, la vie de femme au foyer est "un conte de fées" - stéréotypes sexistes inclus, pourrait-on lui rétorquer. Voire-même, une "rébellion", face aux insurrections modernes des mouvements féministes. Et la vlogueuse n'hésite pas à le répéter au gré des vidéos de "Darling Academy", sa chaîne YouTube : elle n'a aucun souci à ce que son mari délaisse la cuisine et les tâches ménagères. Après tout, quoi de plus normal après une harassante journée de boulot ?

Mais ce n'est pas tout. Comme elle l'indique au Daily Mirror, c'est une époque entière que regrette Alena Kate Pettitt. Celle, largement mystifiée, "où vous pouviez laisser votre porte ouverte et savoir que vous étiez en sécurité, où vous connaissiez tous vos voisins", dit-elle. Tout cela, ajoute-t-elle, représente "le meilleur de ce qu'était la Grande Bretagne à cette période". Bref, sous la "rebelle" se faufile une pensée bien réac'.

Et c'est d'ailleurs cette philosophie de vie irréelle que célèbre le mouvement en ligne #TradWives dans son ensemble. Tel que le relate cette longue enquête de Stylist, cela fait plusieurs années déjà que croît cette communauté, et pas seulement au Royaume-Uni, mais également en Allemagne, au Brésil et au Japon. Elle se décline sur la Toile en une multitude de mots-clés (comme #tradfem et #vintagehousewife) et se voit incarnée par quelques blogueuses à succès, de The Transformed Wife à Wife With A Purpose ("une femme avec un but"). Des créatrices certes "tradis", mais omniprésentes sur Twitter, Intagram, Facebook...

La majorité de ces femmes, décrypte Stylist, ont été déçues par leur expériences professionnelles. Du jour au lendemain, elles ont donc décidé de se consacrer corps et âme à leur foyer. Tout en sacralisant plus que de raison des icônes vintage (comme l'actrice et chanteuse Doris Day) et des bouquins pratiques de la même époque - de ceux qui célèbrent la cuisine de la femme au foyer parfaite - ces internautes dénoncent les effets néfastes des nouvelles technologies et s'échangent des astuces pour satisfaire leurs époux.

Pour les adeptes du #tradwife, la recette du bonheur se trouve dans les pages d'une véritable Bible : The Fascinating Girl, un opus de 1963 écrit par une mère au foyer mormone, Helen Andelin. La (pas si) desperate housewive y évoque les secrets de la "féminité idéale" et du mariage heureux, à destination des épouses attentives et des jeunes célibataires aimantes. Spoiler, il tient en un concept : la soumission domestique.

Ce qu'il y a plus dérangeant derrière ce mouvement, c'est la tension qu'il instaure entre des représentations aussi datées que sexistes et la réalité qu'il suggère - à savoir, l'absence de visibilité et de considération des femmes au foyer, voire le dédain qu'elles peuvent susciter. C'est d'ailleurs ce que semble fustiger (à raison) Alena Kate Pettitt, en expliquant à la BBC que les femmes au foyer ont l'habitude d'être perçues comme "des femmes pas très intelligentes, faibles, sans valeur", ce qui l'attriste. On ne peut que le déplorer à l'unisson. De plus, l'instigatrice de Darling Academy explique également aux médias britanniques que ce mouvement n'a rien d'anti-féministe. Au contraire, est féministe le fait de respecter le choix des femmes, qu'elles décident d'être femmes au foyer, ou non. Là encore, difficile de le nier.

Mais au lieu de mettre en avant ces "femmes de l'ombre" trop méprisées, cette communauté croissante semble privilégier une pensée plus régressive qu'autre chose. Ses porte-paroles tressent les lauriers d'un passé largement fantasmé, une philosophie du "c'était mieux avant" qui minimise dangereusement l'importance des luttes féministes, et ce au profit d'une nostalgie un peu rance que ne déplairait pas à Donald Trump. Aucun hasard, l'un des groupes Facebook de ce mouvement s'intitule d'ailleurs Make Traditional Housewives Great Again (rendre aux femmes au foyer traditionnelles leur grandeur), un clin d'oeil énamouré au slogan du président des Etats-Unis. Loin d'être anodin, tout cela est pour l'autrice Dixie Andelin Forsyth la preuve alarmante que certaines femmes "en ont assez du féminisme au Royaume-Uni et ailleurs", dit-elle à Stylist.
D'autres voient là encore une façon dérangeante de passer sous silence ce que subissent les femmes au quotidien. Et pas simplement cette charge mentale (considérable chez les mères au foyer), que les épouses "vintage" semblent au passage joyeusement éluder. Comme le déplore Rachel Elizabeth Reader, musicienne et militante des droits des femmes, "ce serait génial d'avoir un mari qui vous aime, ne vous domine pas ou ne vous contrôle pas, mais la réalité est qu'une femme sur quatre est victime de violences conjugales, et nous devons nous en souvenir". Ce que les jolis mots des vlogueuses semblent masquer, ce sont effectivement ces "abus de pouvoir" qui, trop souvent, s'immiscent au sein d'un couple.

Car derrière l'ode à l'amour domestique que prône les "trad-fems" se cache une autre réalité, loin, bien loin de l'écrin rose bonbon d'une nostalgie faussement naïve. Et celle-ci mérite peut-être davantage que l'on en parle, vous ne pensez pas ? Cette hypothèse est d'ailleurs habilement résumée par un internaute féministe sur Twitter : "Je suis désolé de le dire, mais le mouvement #tradwife est une insulte à l'avancée des droits des femmes et n'est PAS quelque chose que nous devrions promouvoir en tant que modèle de société. Il y a une raison pour laquelle l'année 1959 fait partie du passé !". CQFD.




lundi 27 janvier 2020

Frankfurt am Main




Voici la tenue full latex que j'avais samedi soir au Freud à Francfort. 
C'était une belle soirée dans un club sympa une bonne ambiance electro 
et surtout, des gens bien lookés. 
On adore!





mercredi 22 janvier 2020

Fetish Night



Qui va aller s'amuser à Francfort ce week-end?


C'est moi! 






dimanche 19 janvier 2020

Prie-qui-tu-veux



Voici mon nouveau prie-dieu,


Du coup, il y aura de nouveaux jeux à inventer! 




mercredi 15 janvier 2020

Différence ?



Pour ceux qui se demandaient encore quelles différences il y a entre un sexe féminin et masculin.
Hé bien, pas grand chose.
Et si vous savez vous occuper du votre, vous saurez très certainement vous occuper du sien.




mardi 14 janvier 2020

Aristote et Phyllis







Il existe à Lausanne, sur la colline de la cité, une petite salle nichée dans le beffroi de la cathédrale. Là sont exposées, chef-d’œuvre du gothique tardif, de somptueuses stalles de chêne datant de 1275. Les parois et les accoudoirs, entièrement ouvragés, sont ornés de vigne, de palmes, de feuilles d’acanthe, d’animaux de toutes sortes, escargot, chien, tortue ou basilic, tous symboles d’une étape de la vie spirituelle. On voit aussi sur les dossiers des épisodes de l’Écriture : Samson et sa mâchoire d’âne, un petit David en bliaut affrontant un chevalier haut comme une montagne… Mais quelle est cette image grotesque, d’une femme montée en amazone sur le dos d’un vieillard ? Ce n’est ni Suzanne, ni Judith, ni Bethsabée… Ce récit édifiant, sorti tout armé de l’esprit du XIIIsiècle, devenu en quelques décennies célèbre dans toute l’Europe, et presque élevé à la dignité d’histoire sainte, c’est le Lai d’Aristote.

La fortune du Lai d’Aristote
Au Moyen-Âge, un lai est une nouvelle en vers. Certains lais sont courtois, d’autres sont paillards… Celui-ci est clérical. Voici de quoi il est question : 
En route pour ses conquêtes orientales, Alexandre le Grand tombe en arrêt devant une sublime Indienne. Attirance réciproque. Rencontre, initiation. Bientôt il ne peut plus se passer de Phyllis, passe avec elle ses jours et ses nuits. L’armée est en panne, les phalanges piétinent, les généraux grommèlent. C’est là qu’entre en scène Aristote, comme chacun sait précepteur d’Alexandre, et philosophe révéré au XIIIsiècle. Sagace, le Stagyrite voit le danger qui guette son illustre élève. Il le tance vertement, ce qui produit son effet – le plus grand philosophe de l’Antiquité ne parle pas en vain. Alexandre rompt avec Phyllis. Mais avant que la caravane ne se remette en marche, la belle décide de se venger : elle a perdu l’élève, elle perdra le maître. Bliaut entrouvert, cheveux dénoués, elle jette son dévolu sur Aristote, et la tête du vieux maître lui tourne. Seulement voilà qu’elle pose une condition : à quatre pattes, le vieux savant ! Sellé ! Mors aux dents ! Et trotte et trotte et porte-moi, et trotte et trotte et montre-toi !... Las ! Vacuité de la philosophie ! Aristote s’exécute, conduit comme un ânon. Triomphe de Phyllis. Consternation de la cour. Éclat de rire d’Alexandre, et de toute l’Europe médiévale… 
Or, ce lai  a pour origine une obscure histoire de la tradition orientale, Le Vizir sellé et bridé : pourquoi les poètes occidentaux s’en sont-ils saisis subitement ? À quoi est due l’incroyable fortune du Lai d’Aristote ? À la Réforme grégorienne. 

La Réforme grégorienne ou l’empowerment de l’Église
Imaginez une époque où l’Église a un visage totalement différent de celui que nous lui connaissons : au temps de Charlemagne, l’empereur est le chef de l’Église et de la chrétienté, sur le modèle de Constantin. C’est l’empereur qui convoque les conciles. Les évêques sont des nobles et vivent comme des nobles. Les prêtres sont mariés. En réalité, il n’y a pas grande différence entre clercs et laïcs. 
Tout va changer au XIsiècle. À partir de Grégoire VII (pape de 1073 à 1085), l’Église se sépare, s’institue, se constitue, se hiérarchise, se centralise, se monarchise. Et se sacralise – pour autant que le sens latin de « sacer » est la séparation. D’abord simple évêque de Rome, le pape monte en puissance et se pose en rival de l’empereur. Il prétend nommer lui-même ses vicaires (c’est la querelle des investitures). Il s’adjoint le concours de ceux qui veulent purifier les mœurs et moraliser le clergé. Sous l’influence de Cluny, il impose aux prêtres une discipline proprement monastique : obéissance, pauvreté, célibat (cela évite en même temps la constitution de familles sacerdotales qui pourraient s’approprier les biens de l’Église). En échange de ces sacrifices, les prêtres ont de nouveaux pouvoirs, ils forment une nouvelle caste qui administre les sacrements. À l’heure où l’on commence à définir la transsubstantiation, l’autel devient un lieu magique. Sa pureté fait du prêtre un médiateur entre les hommes et Dieu. 
Et pour qu’il se garde des femmes, on se met à les diaboliser. Dans son laconisme, le Lai d’Aristote condense les composantes de la conception cléricale de la femme : puissante et mal intentionnée. Dangereuse. Bientôt perverse par nature, et inspirée par le démon. Le sculpteur des stalles de Lausanne, payé pour l’édification des chanoines, a donc exécuté une œuvre de propagande anti-femmes. Ainsi, par l’intermédiaire des clercs, la Réforme grégorienne instille sa misogynie dans toute la société. 

Influence de la Réforme grégorienne
Propagande réussie, cher Grégoire VII ! Message reçu ! Une bonne part d’entre nous croit encore qu’une femme peut manipuler l’homme le plus averti. Qu’il y a en elle une puissance mauvaise dont il faut se garder. Qu’il faut l’isoler, la circonscrire, l’empêcher de nuire, l’écarter. La soupçonner. Ce dont témoignent dans notre tradition une cohorte de textes misogynes, parfois admirables, de La Fontaine à Brassens. Cette stigmatisation, nous la ressentons chaque jour autour de nous, quand nous ne l’avons pas purement et simplement intériorisée : certaine misogynie féminine obéit au principe kafkaïen selon lequel la culpabilité précède la faute. 

Nous n’irons pas brûler ces stalles, cher Grégoire VII, mais nous dénonçons votre propagande : Aristote ne fut jamais humilié par une femme. Pourtant depuis mille ans vos prêtres sont célibataires et ne connaissent ni femme ni famille. En réalité vous avez eu beaucoup de mal à imposer ces mesures. Le mariage est la norme avant 1100. Les historiens racontent la révolte de ces curés forcés de chasser leur femme ou leur concubine. Plusieurs traités de défense du mariage sont publiés alors en France. Il nous reste des lettres incendiaires des prêtres de Paris qui s’insurgent contre cette nouveauté contraire à la raison. 

Dans la crise que nous traversons, laissons-nous inspirer par le passé. Prenons une mesure qui devrait plaire même aux plus conservateurs d’entre nous : revenons à une situation pré-grégorienne !

1 « Deux coqs vivaient en paix ; une poule survint », écrit La Fontaine, grand maître du point-virgule.
2  Qu’il maudisse ou qu’il idolâtre les femmes, quel poème de Brassens ne comporte pas une pointe de misogynie ? Réécoutons Putain de toi, Une Jolie Fleur, Misogynie à part, 95 fois sur 100, ou même La Femme d’Hector...


lundi 13 janvier 2020

Merci cyril



...pour ce beau symbole





dimanche 12 janvier 2020

Prends ta zappette






RTS1 à 21H10, le mercredi 15 janvier




samedi 11 janvier 2020

Happy life




Pourquoi le BDSM (bondage, domination, sado-masochisme) rend heureux

L'Université d'Anvers souhaite briser le tabou autour du BDSM. Pour se faire, elle a mené une expérience unique dans un club fétichiste en Flandre. Celle-ci a permis de révéler les mécanismes biologiques derrière cette pratique sexuelle qui n'aurait rien d'une déviance.
© Getty

BDSM signifie Bondage et Discipline (BD), Dominance et Soumission (DS) et Sadisme et Masochisme (SM). Au cours des dernières années, grâce au succès des films et des livres Fifty Shades of Grey, entre autres, le BDSM est devenu de moins en moins tabou. Pourtant, ceux qui le pratiquent sont encore souvent confrontés à des préjugés. 

La première étude du genre 

Dans le cadre de la première étude de ce genre au monde, une équipe de chercheurs de l'université d'Anvers menée par le professeur Manuel Morrens et Élise Wuyts, se sont rendus dans un club fétichiste (le Club 78 de la municipalité de Ham, dans la province du Limbourg), pendant 12 soirées, pour mesurer et analyser la douleur et le plaisir qui sont associés au BDSM. 
Pour se faire, les chercheurs ont cartographié les mécanismes biologiques en jeu lors des sessions BDSM de 35 couples expérimentés qui se sont portés volontaires pour être étudiés. Ils se sont basés sur des questionnaires, des échantillons de sang, des algomètres de pression (pour mesurer le seuil de douleur), des capteurs GSR (pour surveiller le stress) et des moniteurs de fréquence cardiaque. Plusieurs observateurs ont également suivi méthodiquement les interactions durant les sessions. 
Ils ont séparé les personnes en deux groupes test : d'une part, les soumis ou assujettis et d'autre part les dominants. Les deux groupes ont fait l'objet de tests sanguins avant et après les séances pour détecter la présence d'hormones de stress et de plaisir dans leur sang. "Chez les soumis, nous avons constaté une augmentation significative des hormones de stress et de plaisir dans leur sang ", dit Wuyts. En réalité la réaction de plaisir pourrait être clairement liée à la réaction de stress. Ceci confirme l'hypothèse que le BDSM peut provoquer une réaction de stress positive qui induit le plaisir que disent ressentir ceux qui le pratiquent. Les réactions positives au stress peuvent être comparées à ce qu'on appelle le 'runner's high', un sentiment de bien-être dû à la libération d'un flot d'endorphines que les coureurs peuvent ressentir lors d'un effort prolongé. "Dans les deux cas, le corps produit des endocannabinoïdes ", déclare Wuyts. Elle compare aussi les réactions ressenties à ce qu'on ressent quand on regarde des films d'horreur ou lorsqu'on se trouve sur des montagnes russes. À ceci près, que ces sentiments, pour les praticiens du BDSM, sont encore extrapolés par le plaisir induit par l'intimité ou la sexualité. On notera que pour ceux qui sont dominants, la réponse de plaisir est principalement liée au jeu de pouvoir et moins autour de la douleur. 

Pas une anomalie psychologique

"Pendant longtemps, pratiquer le BDSM a été classifié comme une déviation sexuelle, et même un désordre", dit encore Morrens. En fait, le manuel de diagnostic psychiatrique (DSM-5) décrit encore le BDSM comme devant faire l'objet d'un "diagnostic", ce qui signifie que les praticiens font encore souvent face à des préjugés", a-t-il ajouté. " Or en nous basant sur des facteurs biologiques, nous pouvons aujourd'hui démontrer qu'il n'y a aucune raison de faire du BDSM une pathologie qui doit être traitée. Ce n'est pas une anomalie psychologique, mais une expression normale de l'intimité ou de la sexualité ", précise encore Élise Wuyts, psychiatre qui a assisté Morrens. 




En 2017, une enquête, également réalisée par l'Université d'Anvers, auprès de 1028 Flamands, a révélé que près de la moitié (46,8%) d'entre eux avaient déjà exercé une activité BDSM au moins une fois auparavant.








jeudi 9 janvier 2020

Un collier pour mon little sub



Aujourd’hui était un grand jour pour mon nouveau soumis ‘little sub’ et moi-même. 
En effet, j’ai attaché à son cou mon collier avec sa médaille. 
Signe qu’à partir de maintenant, il m’appartient et sera à mon service sadique. 
Je me réjouis désormais de pouvoir le faire souffrir pour notre plaisir partagé.
Merci mon petit soumis de m’accorder cette confiance et surtout merci pour cette dévotion.
Que nos jeux durent de longues années!






lundi 6 janvier 2020

mercredi 1 janvier 2020

Nouvel-an 2019/2020



Nous avons passé le cap de la nouvelle année au Trafik avec Fred et Laurent les tenanciers et nos amis Maitre K et capselle qui ont passé la nuit avec et chez nous.



Le lendemain matin, après un déjeuner digne de ce nom, nous sommes passés au Donjon pour faire une infiltration sur mon Peegy.

Et pendant le remplissage, qui a duré près d’une heure, nous nous sommes amusés à mettre le feu à capselle qui ne connaissait pas encore cette sensation.

Puis une fois que le scrotum de mon soumis ait avalé 1 litre entier de sérum physiologique, nous avons pu contempler son immense sac gonflé, en jouant avec la lumière!

Nouveau concept: les soumis-lampion!








Je profite encore une fois pour vous souhaiter mes meilleurs vœux pour l’année qui commence sous le signe des jeux BDSM