dimanche 29 mai 2016

Les cordes



Ce week-end j'ai découvert le shibari.

Depuis le début, j'aime savoir exactement ce que "j'inflige" à mes soumis. C'est pourquoi j'ai reçu le fouet, entre autres maux.
Et depuis un certain temps, j'avais envie de connaître les cordes. Je voulais savoir ce que c'était d'être attachée.
Pourquoi tant de personnes pratiquent le bondage. Apprécient d'être entravés, incapables de faire le moindre mouvement, d'être suspendus dans les airs. Passer des heures à faire et défaire des noeuds sur des mètres de cordes.
Et c'est ainsi que j'ai atterri, avec mon peegy comme modèle, dans un workshop shibari ce week-end.

J'avoue que je n'ai jamais trouvé le shibari passionnant. Et si je m'y suis plus ou moins intéressée il y a quelques années, c'était pour savoir faire rapidement quelques noeuds. Que je me suis empressée d'oublier d'ailleurs.
Et puis je trouvais ça vraiment assommant. Regarder pendant plus d'une heure un shibari pour au final ne voir qu'un entremêla de cordes avec une petite nenette au milieu les yeux plein d'extase, m'ennuyais au plus haut point. Malgré le fait que la plupart du temps le résultat est extrêmement esthétique, c'est vrai.

Je ne dirais pas que j'ai radicalement changé d'avis aujourd'hui. Mais il est vrai que j'ai trouvé l'expérience très enrichissante.
Le rapport qu'il y a entre l'attacheur et l'attaché doit être constamment présent, et c'est ainsi que naît un contact particulier lors de ces jeux de cordes.
Je me suis trop concentrée sur la technique pour vraiment apprécier l'échange, mais j'ai déjà pu toucher du doigt cette facette intimiste des cordes.

Il y a aussi un côté très rigolo pour l'attacheur. C'est un jeu assez vicieux. Il y a mille façons d'attacher, et il y a mille façons de se marrer pendant que l'autre tente de se libérer ou doit se contorsionner pour ne pas trop souffrir de ses liens. Il y a suffisamment de sadisme dans le shibari pour que je puisse l'apprécier.
Il y a aussi le côté "cocooning". Se faire emprisonner assez confortablement pour se sentir en sécurité.

Il y a un long chemin à parcourir avant de connaître toutes les subtilités du shibari.



J'ai aussi violemment appris que j'étais furieusement allérgique aux cordes en chanvre. Le nez qui coule, les yeux rouges et les éternuements à répétition ne sont pas pratiques quand il faut avoir les deux mains libres pour attacher, je vous l'assure.

Une fois mes exercices terminés et j'espère correctement exécutés, j'ai demandé au Maitre shibari de m'attacher. C'est pourquoi je me retrouvais dans ce stage en vérité. Et il a accepté pour mon plus grand plaisir.
Il m'a fait un "shibari de vacances", comme il l'appelle. Un petit truc sympa avec une suspension agréable et pas trop contraignante.
Je me suis donc retrouvée attachée, entravée et suspendue.

Encore une fois, j'ai tristement constaté que je n'étais pas une "receveuse".
J'ai beaucoup apprécié connaître cette sensation, comme ça maintenant je sais ce que c'est.
Mais je dois dire que je n'ai pas du tout pris de plaisir à cela. Je n'ai pas pu me relâcher et me laisser aller, je n'ai pas ressenti cette agréable sensation d'être prise en main, et je n'ai eu aucun plaisir à etre à la merci de quelqu'un.
Je suis et je resterai une "donneuse". Et j'adore ça!

Je profite ici pour remercier infiniment tous les protagonistes de ce week-end. Les organisateurs, les hôtes, notre Maitre et les cobayes. Tout était parfait.





Bonus: http://kinkyclover.com/downloads/rope_bottom_guide_french.pdf







samedi 28 mai 2016

Chienne de vie, vraiment?



Merci à guillaume pour m'avoir signalé l'article du Matin.





Selon un documentaire étonnant, quelque 10 000 Britanniques adorent jouer à la baballe et donner la papatte.

Ils aboient, aiment être promenés et jouent avec la baballe. Mais ce sont des humains. Qui adorent se déguiser et se comporter comme des chiens. Une poignée d’allumés? Non, une «sous-culture», une «communauté cachée», selon Channel 4, qui a diffusé mercredi soir un documentaire consacré aux «human pups» – les chiots humains. Ils seraient 10 000 rien que dans le Royaume-Uni. Une plongée dans un monde largement méconnu.

Le documentaire donne à voir des scènes étonnantes, surréalistes, parfois risibles. Dans leur combinaison de latex ou de cuir, des human pups donnent la papatte, halètent, aboient, rapportent des frisbees, mordent joyeusement dans des faux os ou sont sévèrement tenus en laisse.

En clair, on parle de pratiques sadomasochistes, de rapports d’humiliation et de domination? En partie seulement. La grande majorité des human pups sont des hommes, homosexuels et ils ont un maître. Dans le film, on suit des chiens humains en Belgique, où a été décerné le titre de «Mr Puppy Europe» devant des milliers de personnes. «Plus je les torture et plus ils en redemandent», lance un homme en tenant deux autres en laisse. Ceux-là souhaitent réellement être traités comme des chiens.

Mais l’intérêt du documentaire est qu’il montre une autre réalité plus surprenante: le plaisir qu’éprouvent certains à vivre quelques instants ou heures comme Médor. «Tout cela n’a absolument rien à voir avec le sexe», souligne Kye, un maître, ou «détenteur». «Je cherche simplement à ce que l’on prenne soin de moi», témoigne «Chip», 47 ans. Pour qui ce retour à une certaine animalité est aussi une sorte de déstressant, une échappatoire. «Il y a tellement de pression, au boulot, dans la vie, il faut être civilisé. Certains boivent, se droguent. Là, je n’analyse pas, je ne pense pas à l’argent ou à la taille de ma voiture: je joue.»

Le reportage est centré sur la vie d’un autre homme. A la ville, il est Tom Peters, 32 ans, éclairagiste. Pendant la majeure partie de ses temps libres, il devient un dalmatien nommé «Spot», comme l’indique sa médaille en forme d’os.

Tom estime passer quelque 24 heures par semaine dans la peau de «Spot». Un mode de vie qu’il a découvert il y a dix ans. Et qui ne lui a pas apporté que du bonheur. Restée sa meilleure amie, son ex-fiancée Rachel explique qu’elle s’est résolue à le quitter. «Il est deux choses différentes. Je ne pouvais pas comprendre. Je ne voulais pas comprendre», lâche-t-elle.

«Good boy»

Tom a cherché un maître – «un chiot est perdu sans collier», explique-t-il au Guardian. Et a trouvé Colin, peu bavard face caméra. «Il s’agit juste de s’en occuper, comme avec un chien biologique: lui donner de l’eau, à manger, etc.» On voit alors Colin remplir l’écuelle de «Spot», qui lui donne la patte et se voit gratifié de caresses sur la tête et d’un «good boy»…

Beaucoup plus loquace, Tom s’est livré hier dans plusieurs médias. «Vivre la vie d’un chiot permet de trouver du plaisir dans les choses simples, aller chercher une balle, les friandises. C’est une chance d’échapper à une vie trop trépidante et de s’amuser dans une atmosphère détendue.»

Il explique que certains comprennent. D’autres moins. Mais que sa double vie lui apporte peu d’ennuis. «J’ai juste parfois droit à des regards surpris quand je m’enthousiasme trop pour un jouet à mâcher dans un magasin pour animaux», sourit-il dans le Telegraph.

Le dalmatien humain se dit aujourd’hui bien dans ses deux peaux. Mais souhaiterait être mieux admis. «On peut être gay, hétéro, bisexuel, trans et être accepté. Tout ce que je veux c’est qu’il en soit de même pour la communauté des human pups. On ne fait de tort à personne.» On ne peut pas lui donner tort: il ne mord pas.

Le Matin, Renaud Michiels  http://www.lematin.ch/societe/Chienne-de-vie-vraiment/story/20726255


 *** Voici le lien pour voir le documentaire complet ici: http://www.channel4.com/programmes/secret-life-of-the-human-pups/on-demand/62246-001








mercredi 25 mai 2016

BoundCon 2016





Et nous voilà revenus d'un fabuleux séjour à Munich.

Nous étions partis de Lausanne samedi matin pour arriver vers les 14h sur place. Le temps de se rafraichir un peu à l'hôtel, d'enlever nos habits de voyage pour vêtir un style plus adapté et nous voilà repartis pour la foire du Bdsm.

Des allées entières dédiées à notre passion.
Des vêtements en latex, en cuir, en vinyle, de la corde, des jouets, des fouets, des paddles, des masques à gaz, des chaussures à talon, des sondes, des colliers, des menottes, des chaises gynéco, des spécialistes en tout genre pour assouvir nos moindres envies.
La cavernes d'Ali Baba version Bdsm! Haha! J'adore!

Les gens qui y déambulent sont en tenue de ville, ou en tenue un peu plus recherchées, et l'ambiance est décontractée. Avec quelques rencontres avec des connaissances au gré des stands. Il ne faut pas oublier les démos et les ateliers qui sont fournis tout au long des 4 jours d'exposition. Facile d'y rester 5 heures sans se lasser.

Après moult emplettes, nous nous sommes finalement décidés à rentrer à l'hôtel pour pouvoir avoir le temps de se préparer pour la soirée fétish. C'est que c'est du boulot de toiletter son toutou pour qu'il soit le plus beau de tous! Sans parler de ma propre préparation!

Cette année nous étions en cuir.




Mon chien a d'ailleurs eu la chance de pouvoir jouer avec un petit copain en latex rencontré lors de la soirée.
C'est très important de les sociabiliser à cet âge-là. C'était si beau de les voir se tourner autour, se renifler et cabrioler partout la queue frétillante!  J'étais assez fière de constater que son éducation était tout à fait correcte. Je vais pouvoir sans autre l’emmener partout avec moi, même s'il y a encore du travail. Un vrai petit cabotin c'est une attention de chaque instants.


J'ai moi-même passé d'excellent moments en compagnies d'une sublime travestie. Je crois bien que j'ai un petit faible pour les hommes en femmes quand c'est élégant, bien fait et pas du tout vulgaire, évidemment. Du Drag Queen en version hétéro, je dirais. 

Véritablement une bonne soirée. Nous sommes rentrés au petit matin, fatigués les pieds en compote, mais heureux et les yeux plein d'étoiles!

Si vous avez l'occasion de venir à la BoundCon Party l'année prochaine, n'hésitez pas.
C'est un incontournable pour moi désormais.
L'ambiance y est sublime, les gens sympathiques, leurs habits et costumes et tenues d'une rare beauté, la musique est géniale, et ils ont plein de bars avec un service rapide.

Le dimanche a été dédié au farniente. Il faut dire que j'aime tout aussi bien me faire dorloter à l'hôtel avec un soumis à portée de main, après une grande journée/nuit c'est le luxe ++. Je n'ai donc pas lésiné sur les massages de mes petits pieds tout endoloris de la nuit précédente, et des attentions diverses sur ma personne.

J'étais donc d'attaque le lundi matin pour une nouvelle session shopping, mais en ville cette fois-ci.
Je profite ici pour vous conseiller la boutique DeMask, une avalanche de latex et la boutique Domination, du Bdsm à gogo! à visiter absolument si vous venez une fois à Munich.
Nous avons été très bien reçus, choyés même. Avec à la clef, des achats ravissants!

Munich est une ville incroyable. Je vous souhaite d'y aller une fois. Moi, j'y retourne l'année prochaine. Et vous?




vendredi 20 mai 2016

Instagram



Lady Dragonne est désormais sur Instagram

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lundi 16 mai 2016

Sex by girls



Voici un très joli Tumblr que je vous invite à parcourir sans attendre:







dimanche 15 mai 2016

Le plaisir féminin, à bouche que veux-tu










Il est loin le temps où le cunnilingus passait pour une pratique élitiste ou subversive ! Plébiscité par les Français, l’embras(s)ement du sexe féminin compte pas moins de 87 % d’adeptes selon les manifestants, 73 % selon la police – deux scores de république bananière. Ou de république ostréicole.

Recevoir un cunnilingus demande une certaine confiance. Or, comme chacun sait en cette période de prolifération des complexes, la confiance ne coule pas de source. Il est normal d’être gênée : comment ne pas intérioriser des millénaires d’associations douteuses entre vulve et moiteur, maladie, mauvaises odeurs et putréfaction ?
Normal d’être gênée aussi, quand il s’agit de montrer une partie du corps qui normalement ne se voit pas, et ce, sans pour autant se faire accuser de pruderie. Hors de toute sacralisation du sexe, ce sont des questions qu’on se pose en allant chez le dentiste, ou quand le docteur fouine nos oreilles – ce petit doute quant à des points anatomiques échappant à notre contrôle, voire à notre connaissance. A ce titre, pour recevoir un cunnilingus, les complexées trouveront intéressant de s’habituer à regarder leur sexe, avec un miroir. Si la pression est due à l’inconnu, vous pouvez faire connaissance.

COULEURS ET VARIATIONS

Contrairement à la vulve médiatique qui se duplique sur un même moule, la vulve humaine se déploie en toutes les couleurs et variations. Tant que vous n’avez pas d’écailles qui poussent autour du clitoris, tout roule. Et s’il faut aborder les angoisses les plus fréquentes : il est parfaitement répandu d’avoir des petites lèvres qui dépassent des grandes, et parfaitement banal d’avoir une petite lèvre plus grosse que l’autre. Votre partenaire ne sera pas surpris. Dans le cas contraire, il est puceau (et il regarde trop la télévision) – pensez donc à lui indiquer la position de votre clitoris grâce à des panneaux indicateurs en néon.
Pour recevoir un cunnilingus, beaucoup de femmes se sentent dans l’obligation de se préparer – non seulement avec une douche mais à coups de bandes dépilatoires. Chacune fait comme elle veut, mais on peut déceler là une forme d’autocensure : en estimant par avance qu’aucun homme n’aime les poils, les femmes alimentent une cultureoù leurs amants perdent l’habitude de se confronter aux buissons velus. Or, le cunnilingus n’est pas synonyme de pubis glabre sous prétexte qu’il faudrait mieux voir. La langue n’a pas d’œil. Certains hommes préfèrent sincèrement la version poilue, qui offre des sensations particulières et d’intéressants jeux de texture. Et de toute façon, l’éventuelle préférence masculine n’est pas parole d’évangile : c’est vous qui décidez. Le cunnilingus est censé vous procurer du plaisir. Si la préparation vous plonge en plein malaise et qu’elle vous fait mal, sortez plutôt le jeu de Scrabble.

FRAIS DE PARTICIPATION

Nous avons déjà abordé cette question pour la fellation : nos partenaires ne sont pas télépathes. Nous sommes donc chargées, soit de leur confier notre manuel d’utilisation, soit de miser sur une compatibilité tombée du ciel, soit d’accepter la déception. Offrir le guide du cunnilingus pour les nuls est inutile : il ne s’agit pas pour le partenaire d’apprendre à prodiguer des caresses à toutes les femmes, ou à une femme moyenne. Il s’agit de se spécialiser. Ce que préfèrent les autres femmes, on s’en fiche.
Cet enseignement ne passe pas forcément par les mots : vous pouvez filer un coup de main (en écartant les grandes lèvres pour faciliter l’accès au lieu du crime, par exemple). Vous pouvez participer, montrer comment vous vous masturbez. A ce titre, il serait crucial d’introduire une nuance dans le débat bucco-génital public. On parle du cunnilingus générique alors que cette pratique existe, pour les femmes, en version passive ou active. Parfois l’ambiance est à la détente, parfois à la passion. Nous ne sommes pas toujours des étoiles de mer face aux langues de nos partenaires…

LE PARADOXE DU MEC BIEN

L’enfer, pavé de bonnes intentions : vous connaissez la musique. Ici, nous affrontons le problème de la gratitude. Les femmes ont en effet tendance à se montrer extra-reconnaissantes dès qu’un homme bouge un orteil – qu’il s’agisse de faire la vaisselle ou d’honorer notre bouton de rose. On nous a bien répété que notre vulve était sale. Nous en déduisons donc, plus ou moins consciemment, que le cunnilingus est une faveur, voire un sacrifice, comme s’il s’agissait pour notre partenaire de partir au feu… alors même que la majorité des hommes le pratiquent pour leur plaisir.
Ce raisonnement est le pire ennemi de la réceptrice parce qu’il la met sous pression : déjà que monsieur se donne un mal de chien, on essaie d’abréger ses souffrances. Quitte à ne jamais atteindre l’orgasme. Recevoir un cunnilingus avec grâce consiste pourtant à le recevoir dans la longueur, sans culpabiliser parce que ce serait trop demander – dix ou vingt minutes, ce n’est pas trop demander. Les hommes qui descendent en eaux profondes le savent. Cette timidité, qui joue contre notre plaisir, peut être rangée au placard.
La gratitude empêche en outre de formuler des critiques. Or, justement parce que les hommes aiment cette pratique, ils sont parfaitement aptes à entendre des suggestions et modifier leur routine – par ailleurs, en les protégeant, nous les infantilisons. Ils n’ont rien demandé, et n’ont aucune envie d’être infantilisés.
Autre conséquence de la gratitude excessive : elle prive les femmes de leur droit à ne pas aimer le cunnilingus. Lequel ne constitue ni la pratique ultime ni un Graal sexuel. Il existe mille raisons de ne pas aimer le cunnilingus – sans même s’en justifier. Certes, la langue offre des monceaux de douceur et de très commodes lubrifications, mais elle manque de précision. Elle manque également, parfois, de puissance et de vitesse, surtout en comparaison avec les doigts. On peut détester le contact visqueux de la langue.
Recevoir un cunnilingus implique donc de se demander honnêtement si on aime le cunnilingus. Ou si on aime le cunnilingus ce jour-là – quand on a ses règles, quand on pense à autre chose, ou quand c’est un mardi.

FIN DE PARTIE

Recevoir un cunnilingus inclut l’art délicat de savoir arrêter les frais : soit parce qu’on a joui, soit parce qu’on en a assez, soit parce qu’on voudrait passer à autre chose. Changer de position suffit le plus souvent − soyons honnêtes : votre partenaire a une crampe, il ne se vexera pas. Si votre amant est du genre à penser que tout cunnilingus doit aboutir à un orgasme (non), et que vous préférez vous épargner une conversation embêtante, simuler est une option. Pas forcément une bonne, mais une option quand même.
Rappelons enfin qu’on n’arrête pas forcément un cunnilingus pour passer à l’étape suivante, ou pire, à l’étape « supérieure ». Nous parlons d’une pratique à part entière, comme le baiser ou le bœuf bourguignon. La pénétration vaginale n’est pas le prix à payer pour un cunnilingus. Lequel n’est pas un passage obligé, quand on voudrait être pénétrée tout de suite.
Car enfin, on ne reçoit pas un cunnilingus comme un amuse-bouche : on ne peut pas honorer cette attention tout en l’appelant « préliminaire » − un mot qui induit une hiérarchie des pratiques sexuelles. Le meilleur moyen de rendre grâce à ce baiser est de le prendre au sérieux. Comme cœur du sujet, certainement pas comme accessoire.
Par Maïa Mazaurette



Source: http://mobile.lemonde.fr/societe/article/2016/05/15/le-plaisir-feminin-a-bouche-que-veux-tu_4919910_3224.html?

jeudi 12 mai 2016

La peau des femmes...




...est si douce!








Merci à Mlle boréale pour avoir été mon canevas ce soir.






mardi 10 mai 2016

Mort de Charles Gatewood (1942 – 2016)



On vient d’apprendre la mort du photographe Charles Gatewood probablement des suites d’une tentative de suicide à San Francisco le 29 avril dernier. Il avait 73 ans. Il avait débuté sa carrière comme photojournaliste mais s’était très vite tourné vers les milieux fétichistes et sado-masochistes. En 1975, la publication de son livre Sidetripping avait créé une certaine sensation !
Aujourd’hui, nous partageons les images que nous avions publiées en septembre 2011 dans le cadre d’une exposition qui lui était consacrée à la galerie Robert Tat.

mardi 3 mai 2016

lundi 2 mai 2016

Soif d'aiguilles


Ces jours, je suis d'humeur très piquante... 




dimanche 1 mai 2016

Mes délicieuses petites adorées









 



Merci peegy d'être mon canevas éphémère