jeudi 30 juillet 2015

Les vacances, c'est aussi...



... fait pour se faire du bien!




J'adore marcher sur un petit nuage après un soin des pieds bien fait.



vendredi 24 juillet 2015

La leçon de piano



En automne l'année passé, une sorte de pari fut lancé au soumis de mon amie Dame Succub, la levrette, de m'écrire un texte, car il avait la plume habile.
Il fut fait.
Voici son texte.
Ainsi que ma réponse à ses mots.


***


 Lady Dragonne était une professeure de musique réputée sur la  place de Lausanne que lady Succub m'avait recommandée. Dans son appartement  où son fidèle doberman veillait, les babines en éveil,  à la bonne tenue des rendez vous, les candidats à la leçon de musique attendaient parfois des mois pour avoir l'avantage de croiser cette femme sachant marier un sourire ironique à un code vestimentaire assez strict. Chignon, lunettes sobres aux montures d'argent, chemisier blanc , jupe gris taupe au dessus du genou, longues jambes gainées de soie se perdant dans des escarpins sombres. Il se dégageait d'elle une image lointaine et le regard qu'elle déposait sur ses postulants une leçon de piano  quelque peu angoissante.
Je m'étais inscrit à l'un de ses cours aussi bien intimé par sa réputation que l'exigence qu'elle attendait de ses élèves. Au moindre faux pas ou plutôt fausse note, il n'y avait aucune chance de rattrapage. Aussi, lorsqu'elle se mit au piano à la première rencontre, je reçus l'ordre d'enregistrer en mémoire les notes  effleurées sur le clavier. Avec application je répétai les sons entendus.
- FA SI LA SO DO MI
- DO SI LA DO RE
de drôles d'accords difficile à prononcer mais laissant peu de doute quant à la portée des intentions
je réalisai que Madame jouait une partition dangereuse dans laquelle j'étais entrainé inexorablement. Je restais toutefois   tétanisé par ce décor suranné de lourds tapis , de tentures aux tons vermillon et ce Gaveau posé au milieu de la pièce comme un trône.
D'autres objets ne pouvaient qu'attirer mon attention. Il s'agissait d'une collection de métronomes. De jolies pièces en merisier, en ivoire et  noisetier. Remarquant ma curiosité pour cette pléaide conique, Lady Dragonne , sans se départir de son sourire énigmatique  m'adressa la parole
-Une leçon de musique c'est avant tout l'apprentissage du tempo. Je ne vous demande pas d'être un virtuose par contre j'exige que vous intégriez cette notion de rythme. Je veux qu'à l'aveugle vous réagissiez précisément à chaque mouvement.
Je savais qu'ils pouvaient être andate, sherzo ou ma non troppo mais de là à imaginer qu'il feraient de moi un pianiste fût il de salon...
- oubliez la mélodie et concentrez vous sur ces balanciers.
Lady Dragonne mit en route trois boites simultanément. L'un était lente et bien évidemment les autres plus rapides.
- Ecoutez et imprégnez vous de ces couleurs sonores. Vous y êtes? Lequel selon toi ( le tutoiement avait claqué dans ma tête) serait adapté au léchage de mon cul ? Le second? non trop répétitif. Le troisième plus rapide Sans doute. A moins qu'il convienne mieux aux coups de cravache qui vont rougir ton dos. Le premier justement je le réserverais plutôt au dépucelage de ton petit trou
Ainsi donc, à chaque rythme allait correspondre une étape de ma soumission et déjà je m'y préparais

( à suivre ?)



 levrette



***




C'est en attendant mes élèves que je suis le plus fébrile. Je vérifie les accords de mon piano, je passe une main sur les plis invisibles de ma jupe, je remets une épingle à cheveux en place.

J'entends la cloche de l'entrée qui m'annonce l'arrivée du premier prétendant. En passant devant mes métronomes, je balance lentement du bout du doigt les leviers pour les activer. Chacun son cloc-cloc-cloc. Chacun son rythme. Chacun son devoir. 
 
Il entre. La tête baissée. Me murmure un « bonjour Madame, vous êtes ravissante, comme toujours ». Je le remercie et je lui montre le chemin.
Il entre dans ce salon à l'ambiance si feutrée. Si chaude. Et d'un geste je lui montre sa place. Il se déshabille promptement, puis se met à genoux, les avant bras sur le sol à l'endroit indiqué. Devant le piano, là où normalement le tabouret devrait se trouver.

Puis je m'assois. Sur son dos légèrement rond. Doux, lisse, mais pas froid et impersonnel comme le cuir peut l'être. Et je commence à jouer. Un moment. Un long moment. Et je me lasse. 
 
Je me lève et prend mon élève par sa crinière pour qu'il me suive. L'attire jusque devant l'ottomane pourpre qui orne un angle de la pièce. M'y installe nonchalamment et écarte doucement les jambes. Il remarque de suite mes bas. Son regard monte doucement jusqu'à l'endroit de mon futur plaisir qu'il constate dénué de tissu. 
 
Mais avant, ce coquin, me fait languir en me baisant les pieds. Il s'attarde sur mes chevilles. Remonte lentement jusqu'aux genoux. Ses redondances labiales m’excèdent. Je veux qu'il me prenne en bouche sur-le-champ.
Je claque des doigts pour le lui signifier. Il comprend heureusement de suite que mon antre déjà accueillante n'attend que sa langue.

À la seconde où le contact est créé, je me blotti au fond de mon sofa pour lui laisser libre accès au fruit si convoité.
Le rythme est donné par le métronome le plus lent. Pour commencer.
Je claque ensuite deux petits coups secs dans mes mains et lui signifie ainsi de passer au rythme le plus soutenu. Ce qu'il fait pour mon plus grand plaisir. Les métronomes sont des alliés redoutables. Aucune fausse note ne sera tolérée. Ni au piano, encore moins entre mes cuisses. 
 
Un délicieux moment plus tard. Je lui signifie que la leçon est terminée.
Pendant que je m'affaire à mettre de l'eau sur le feu pour mon thé menthe de 16 heures, il se rhabille dans le salon. Vient se mettre à mes pieds à la cuisine et attend mon signal. Je le lui donne. Il se redresse, me baise la main. Garde le regard baissé et murmure : « Ce fut une leçon magnifique, Madame, vivement la semaine prochaine ».

LD










lundi 20 juillet 2015

Sous le soleil...





Je pars un moment en vacances, mais je me réjouis de vous retrouver tous à la mi-août.



 






Merci à chaton pour cette sympathique photo qu'il a faite sur une plage dans un endroit paradisiaque qui m'est inconnu mais qui me donne très envie. 
J'imagine que si cette image aurait contenu un bout d'océan, j'en aurais été tout ça plus jalouse.




dimanche 19 juillet 2015

Contention



J'ai craqué pour cette magnifique camisole de force déclinée en boléro!

Un cuir de super qualité tout souple et tout doux.
Oh la la que de jeux en perspective.  
Que de contraintes jubilatoires.
Que de sévices, de pinçotements, de grattouilles sans que l'on puisse faire quoi que se soit pour me contrer! Haha! Oui oh que je me réjouis.






Je vous laisse le soin de prendre contact avec le Cav'O qui en vend de toutes sortes. Des longues, des courtes, des cagoules, des gants... 
Je sens que je vais bientôt avoir tout une panoplie de joli vêtements SM entièrement en cuir!



vendredi 17 juillet 2015

À 40 degrés

Il fait bien trop chaud pour faire son ménage.
Même si la Dragonne supporte la chaleur, cette canicule est une excellente excuse pour que l'on vienne me le faire. 

En plus la vue n'est pas déplaisante...


mercredi 8 juillet 2015

Pourquoi?




Pourquoi fait-on l'amour?
Pourquoi l'humain a-t-il besoin de sexe?
Si ce n'est pour perpétuer la race. Ben oui. Pourquoi?

Et pourquoi y en a qui ne peuvent s'en passer?
Et d'autres qui vivent très bien sans.
Pourquoi y en a que ça attire.
Et pourquoi d'autres que ça rebute?
Pourquoi y en a qui se masturbent tous les jours, voir plusieurs fois par jour?
Pourquoi d'autres ne ressentent pas le besoin de se caresser?
Pourquoi avons-nous des fantasmes?
Pourquoi d'autres ne rêves à rien de tout cela?
Pourquoi y en a qui ont besoin d'un support visuel ou d'un fétiche pour pouvoir jouir?
Pourquoi d'autres jouissent seulement au toucher?

Pourquoi n'avons-nous pas tous les mêmes fantasmes?
Pourquoi ce qui excite une personne, n'excitera pas une autre?

Pourquoi n'avons-nous pas les mêmes goûts vestimentaires, humains, culinaires, physiques?

Quand on regarde le ciel, nous pouvons êtres certains qu'il est bleu.
Quand on parle de sexe, nous n'avons aucun autre repère que ce que nous ressentons sans savoir si notre partenaire, notre voisin ou n'importe quel humain ressent ce que nous ressentons.
Pourquoi?

Quand on touche une flamme, nous nous brûlons. Mais on ne peut pas être certain que tout le monde de ressent la douleur de la même façon. Est-elle diffuse, précise, ponctuelle, momentanée, constante? Précisément? Que ressent l'autre pour le même traitement?

Quand on reçoit un coup, on ne marque pas de la même manière. Pourquoi des personnes ont des bleus qui virent au violet, au jaune, au vert et d'autres qui n'auront qu'une faible rougeur passagère.

Pourquoi une blessure ne se cicatrise-t-elle pas de la même manière et à la même vitesse chez chacun? 

Y a-t-il plusieurs degrés de sadisme?
Un sadique aura-t-il toujours la même intensité de sadisme tout au long de sa vie?

Et les masochistes? Ressentent-ils tous la douleur de la même manière?
Et surtout leurs cerveaux la traite-t-elle toujours de la même façon?

Quand on entraîne un masochiste comme on pourrait le faire avec un sportif, arrive-t-il à terme à supporter un taux de douleur maximal, juste le stade avant l'évanouissement? Au-delà? Plus que ce que le corps peut supporter tant que le cerveau tient le choc?

Si on peut mourir de douleur, peut-on mourir de plaisir?






lundi 6 juillet 2015

Rendez-vous






Comme je vous l'ai annoncé il y a quelques temps, je vais pouvoir louer un superbe donjon près de St-Gingolph, à partir de septembre.

Si vous êtes désireux de m'y rejoindre pour y jouer un moment, je vous prie de bien vouloir m'envoyer un mail à cette adresse:

ladydragonne (at) hotmail. com

À bientôt