mercredi 8 juillet 2015

Pourquoi?




Pourquoi fait-on l'amour?
Pourquoi l'humain a-t-il besoin de sexe?
Si ce n'est pour perpétuer la race. Ben oui. Pourquoi?

Et pourquoi y en a qui ne peuvent s'en passer?
Et d'autres qui vivent très bien sans.
Pourquoi y en a que ça attire.
Et pourquoi d'autres que ça rebute?
Pourquoi y en a qui se masturbent tous les jours, voir plusieurs fois par jour?
Pourquoi d'autres ne ressentent pas le besoin de se caresser?
Pourquoi avons-nous des fantasmes?
Pourquoi d'autres ne rêves à rien de tout cela?
Pourquoi y en a qui ont besoin d'un support visuel ou d'un fétiche pour pouvoir jouir?
Pourquoi d'autres jouissent seulement au toucher?

Pourquoi n'avons-nous pas tous les mêmes fantasmes?
Pourquoi ce qui excite une personne, n'excitera pas une autre?

Pourquoi n'avons-nous pas les mêmes goûts vestimentaires, humains, culinaires, physiques?

Quand on regarde le ciel, nous pouvons êtres certains qu'il est bleu.
Quand on parle de sexe, nous n'avons aucun autre repère que ce que nous ressentons sans savoir si notre partenaire, notre voisin ou n'importe quel humain ressent ce que nous ressentons.
Pourquoi?

Quand on touche une flamme, nous nous brûlons. Mais on ne peut pas être certain que tout le monde de ressent la douleur de la même façon. Est-elle diffuse, précise, ponctuelle, momentanée, constante? Précisément? Que ressent l'autre pour le même traitement?

Quand on reçoit un coup, on ne marque pas de la même manière. Pourquoi des personnes ont des bleus qui virent au violet, au jaune, au vert et d'autres qui n'auront qu'une faible rougeur passagère.

Pourquoi une blessure ne se cicatrise-t-elle pas de la même manière et à la même vitesse chez chacun? 

Y a-t-il plusieurs degrés de sadisme?
Un sadique aura-t-il toujours la même intensité de sadisme tout au long de sa vie?

Et les masochistes? Ressentent-ils tous la douleur de la même manière?
Et surtout leurs cerveaux la traite-t-elle toujours de la même façon?

Quand on entraîne un masochiste comme on pourrait le faire avec un sportif, arrive-t-il à terme à supporter un taux de douleur maximal, juste le stade avant l'évanouissement? Au-delà? Plus que ce que le corps peut supporter tant que le cerveau tient le choc?

Si on peut mourir de douleur, peut-on mourir de plaisir?






1 commentaire:

  1. Bonsoir chère Lady Dragonne,
    Merci de cette salve de pourquoi, cela me rappelle pourquoi je n'ai fais pas de gosse ! Rires :-)
    Sinon Mmm mourir de plaisir, ça serait vraiment bien :-)
    Mourir étouffé sous les fesses d'une femme pendant qu'elle jouit :-)
    Respectueusement,
    newermind.

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