mercredi 27 novembre 2019

Torture propre



La torture "propre", une invention américaine


On peut démolir quelqu'un sans le frapper ni le toucher. La torture propre est une invention américaine, mise au point par la CIA et appliquée notamment à Guantanamo ou à Abu Ghraib. Un documentaire glaçant mais indispensable, à voir sur Arte, donne la parole à des victimes, des spécialistes, et un ancien bourreau.




Ce film est glaçant, autant vous prévenir. Mais il est indispensable et très bien documenté. Arte propose mardi 26/11 à 22h30 (ou ici en replay) un remarquable travail d'enquête sur la torture dite "propre", celle qui ne laisse aucune trace. On peut détruire complètement quelqu'un, le briser, le démolir, sans pourtant le frapper ni lui infliger aucun sévices. La torture propre est une invention américaine. 

Privation sensorielle

Ce sont des techniques élaborées par la CIA, au sortir de la deuxième guerre mondiale, avec la complicité de grands universitaires, de psychiatres, de neurologues. Elles reposent notamment sur la privation sensorielle : imposer le silence complet à quelqu'un, lui bander les yeux, lui envelopper les mains, ne pas entrer du tout en contact avec lui pendant des heures, des jours, des semaines. Les étudiants qui se sont portés volontaires pour "tester" ces méthodes à l'époque racontent à quel point c'était insoutenable, inhumain. Et l'application militaire de ces expériences, on la trouve à Guantanamo ou à Abu Ghraib. Des détenus que l'on force à porter des masques, des gants, des casques, pour les priver de tous leurs sens.

La journaliste Auberi Edler, donne la parole à des victimes, à de nombreux spécialistes, mais aussi à Tony Lagouranis, ancien soldat de l'armée américaine. Il semble franchement mal en point aujourd'hui. Il décrit les tortures qu'il a infligées en Irak. Pour rien, il en est convaincu :

Seuls de rares individus qui me sont passés entre les mains détenaient des informations. Mais pour la plupart, ils avaient été appréhendés parce qu’ils étaient des hommes en âge de se battre, ou on les avait arrêtés lors d’une rafle. Je ne crois pas que la torture soit utilisée dans le but d’obtenir des renseignements ou des aveux. Le plus souvent, elle sert à exprimer de la peur ou de la colère. 
On se souvient du scandale d'Abu Ghraib : les interrogateurs et les gardes ont été inquiétés dans cette affaire, mais pas leur hiérarchie. Or ce que montre ce documentaire implacable, c'est que personne ne s'improvise bourreau. La torture est bien un système. 

L'expérience de Zimbardo

L'un des passages les plus marquants de ce documentaire concerne l'expérience de Zimbardo, menée à la prestigieuse université de Stanford dans les années 70. Une expérience aujourd'hui très décriée, qui consistait à prouver que des gens ordinaires, dans un contexte propice, pouvaient devenir d'atroces bourreaux. Expérience commanditée par la CIA, via un organisme de façade. Eh bien le psychologue Philip Zimbardo, qui a plus de 80 ans aujourd'hui, témoigne aussi dans ce film. Il explique tranquillement qu'en humiliant le plus possible les détenus (de faux détenus, qui étaient des étudiants volontaires), on rendait les bourreaux (de faux bourreaux, là aussi) de plus en plus cruels. L'expérience de Zimbardo est un simulacre de celle, plus célèbre, de Millgram. Elle a aussi influencé l'armée américaine. Tout ça pour quoi? Obtient-on vraiment des informations grâce à la torture? Bien sûr que non, répondent les spécialistes interrogés. Rebecca Gordon est professeure de philosophie à l’université de San Francisco :

On s'est habitués à l'idée qu'il serait moralement acceptable de ne reculer devant rien pour se sentir en sécurité.
La torture est dévastatrice pour celui ou celle qui en est victime, bien sûr, mais aussi pour la société, pour la démocratie, qui fait sienne cette cruauté. Et puis il y a une chose qui vous fera peut-être sursauter : la référence à "24 heures chrono". Plusieurs témoignages concordants montrent que certaines techniques de torture utilisées par l'armée américaine sont directement inspirées de cette série télé. Que vous ayez été fan ou non à l'époque, vous ne verrez plus jamais Jack Bauer de la même façon.








lundi 18 novembre 2019

No nut in November



Désolé mais le No nut challenge ne vous fera pas jouir plus fort

Pas d'éjaculation pendant tout le mois de novembre, c'est le défi que relèvent actuellement des milliers de participants dans le monde. Beaucoup espèrent apprendre à mieux maîtriser et apprécier leur sexualité.



«Je veux retrouver le plaisir que j'avais quand je me masturbais à 15 ans. Ce qui est rare est cher comme on dit.» Yohan a 24 ans et a découvert le No nut challenge sur les réseaux sociaux cette année. Il espère, à l'issue de ce défi, reconquérir un plaisir perdu. «Normalement, je me masturbe tous les soirs, même si je n'en ai pas forcément envie. Je le fais juste mécaniquement parce que je m'endors super bien après. Je n'ai jamais vraiment fait de pause alors je me suis dit que c'était l'occasion», raconte-t-il.

Une abstinence taoïste?

Comme Yohan, ils sont des milliers à suivre ce challenge sur les réseaux sociaux. Lancé sur le forum Reddit l'année dernière, il a des règles simples. Elles consistent à s'empêcher de se masturber ou d'avoir un rapport sexuel avec éjaculation durant tout le mois de novembre. Et non, le «nut» du challenge ne fait pas référence au mot «noix», comme on pourrait le penser, mais à de l'argot anglais. «Nut» signifie sperme, comprenez donc qu'il ne faut pas verser sa semence pendant ces trente jours. Si ce challenge est intrinséquement destiné aux hommes, plusieurs femmes se sont aussi lancé le défi de ne pas se masturber ni avoir de relations sexuelles pendant le mois de novembre. Sur Twitter, des participants publient chaque jour leur avancée.

Le sexologue Jean-Michel Huet voit dans le No nut november challenge une référence au taoïsme. Cette doctrine religieuse et philosophique chinoise fondée par Lao Tseu enseigne la solidarité entre la nature et l'être humain, basée sur le fameux yin et yang. La sexualité a sa place dans l'enseignement taoïste, qui évoque aussi la question de l'abstinence. «Ce défi est probablement inspiré des fondements taoïstes chinois selon lesquels l'abstinence permettait de garder ses forces vitales. Les Chinois devaient apprendre à se retenir», explique le sexologue, qui ajoute, sceptique: «Dans un contexte d'époque ou religieux, il y avait un sens à ne pas jouir mais maintenant, je ne vois pas grand intérêt à ressentir une telle frustration.»

Relever le défi en couple

Pour Yohan, accro à la masturbation, cela ne fait pas de doute, il y a un intérêt à cette abstinence qu'il s'impose. Il ose justement la comparer à la religion. «Je suis en ce moment dans une phase d'introspection. Se restreindre, comme pour le carême par exemple, ça a du bon, ça forge le mental», déclare-t-il. En couple depuis plusieurs années, il n'a plus de relations sexuelles avec sa compagne durant ce mois. Cette dernière ne voit pas forcément d'un bon œil le No nut november challenge. Elle soutient tout de même son compagnon. «Elle trouve ça débile mais elle respecte», raconte Yohan en riant.
Contrairement aux effets escomptés, le défi peut vite s'avérer pervers et ajouter des problèmes dans la sexualité des participants s'ils ont un·e partenaire, estime le sexologue Jean-Michel Huet: «Il est évident que toute décision unilatérale dans un couple pose problème dès lors qu'elle est imposée à l'autre. Imposer l'abstinence dans un couple, ce n'est pas forcément une bonne idée, cela peut amener à des tensions inutiles.»

Parmi les rares femmes qui participent au No nut november challenge, beaucoup le font en soutien à leur compagnon. C'est le cas d'Emma, jeune architecte de 28 ans, qui a décidé de se lancer ce défi pour suivre son partenaire: «Mon copain aime bien ce genre de challenge sur internet comme le Dry January [défi dont le but est de ne pas boire une seule goutte d'alcool durant le mois de janvier, ndlr]. Cela permet d'avoir plus de recul sur nos habitudes au quotidien. Du coup, il m'a proposé de faire ce défi sans sexe durant le mois de novembre. Pour l'instant, je ressens une petite frustration mais je me dis que nos retrouvailles sexuelles n'en seront que meilleures.»
Pour la sexologue et thérapeute de couple Isabelle Gace, la sexualité ne doit pas être vécue comme une pratique que l'on peut arrêter comme on pourrait le faire pour de l'alcool sous le prétexte d'une détox. «Ce défi questionne davantage notre rapport à la sexualité qui peut être vécue comme une injonction, une performance ou dans le pire des cas un phénomène à contrôler.» L'abstinence ne peut pas être prise à la légère.
Isabelle Gace invite à une sexualité épanouie où l'on se donne du plaisir quand on en a envie. «La sexualité, c'est avant tout une ressource personnelle positive. Elle s'apprend et évolue au gré de l'âge et l'expérience. Elle peut être destinée à son propre épanouissement dans une sexualité personnelle avec la masturbation, mais elle a surtout pour finalité d'apprendre à partager son épanouissement avec son partenaire dans une sexualité relationnelle. C'est une activité qui nous fait du bien avec des vertus relaxantes. C'est un excellent antidote contre le stress.»

S'abstenir surtout de regarder du porno

Sur Twitter, même le géant du divertissement pour adultes s'intéresse au No nut november challenge. Le 1er novembre, Pornhub postait sur Twitter que «20 millions de personnes ont déjà échoué au No nut november challenge» –20 millions correspondant au nombre de personnes à s'être connectées à la plateforme de vidéos porno sur cette seule journée.
Certains participants au challenge avouent «avoir un problème avec les vidéos pornographiques». C'est le cas de Naoufel, 21 ans: «Depuis mes 14 ans, je regarde quasi quotidiennement du porno. C'est la première fois que j'arrête plus de deux jours consécutifs et c'est très compliqué quand on a habitué son corps à ça. J'ai honte de mon addiction au porno. Je ne me vois pas faire une thérapie alors ce challenge m'a paru être une bonne solution.»
Gary Wilson, spécialiste des addictions en neurochimie, s'est penché sur l'influence du porno sur le cerveau.

Dans cette conférence TEDx, il explique qu'une addiction à la pornographie peut conduire à une baisse du plaisir, voire une insensibilité. Même cette dernière n'empêchera pas un accro de continuer à regarder de la pornographie, car il n'est pas addict au plaisir mais à l'excitation. Réduire la fréquence des rapports ou de la masturbation pourrait alors être utile. Mais attention avec le No nut november challenge qui interdit totalement le sexe et qui pourrait amener à l'effet inverse. Une fois le défi terminé, la reprise pourrait être encore plus compulsive pour rattraper le temps perdu.

Savoir différencier orgasme et éjaculation

Alors que la plupart des participants sont abstinents durant tout le mois, certains choisissent d'adapter le No nut november challenge à leurs envies. Selon les règles, il est interdit d'éjaculer mais pas forcément de prendre du plaisir.
La sexologue et thérapeute de couple Isabelle Gace précise que l'orgasme et l'éjaculation sont deux choses très différentes: «Physiologiquement, un orgasme est la contraction et la pulsation que la plupart des hommes ressentent dans leur pénis. Il est accompagné par un accroissement du rythme cardiaque, du rythme respiratoire et a pour conséquence un soudain relâchement de tension. Naturellement, l'orgasme est beaucoup plus que ces modifications physiologiques. C'est l'expérience suprême du sexe pour la plupart des gens. L'éjaculation, elle, est simplement un réflexe. Bien qu'il soit agréable, c'est un spasme musculaire. Beaucoup d'hommes ont appris à connecter tous les plaisirs de l'orgasme avec l'éjaculation. Il est important, pour eux, de comprendre que la plus grande partie de l'éclair et du tonnerre que vous associez à l'éjaculation, est en réalité produit par l'orgasme, avec ou sans éjaculation.»
Même si les bienfaits de l'abstinence ne sont pas prouvés par la communauté scientifique, elle peut être un moyen pour les hommes de contrôler et mieux appréhender leur éjaculation. Attention tout de même: après plusieurs mois d'abstinence, il est possible de rencontrer des difficultés érectiles lors de la reprise d'une activité sexuelle. Le sexe doit rester un plaisir et non une récompense.



dimanche 17 novembre 2019

Encore un!




En week-end à Lyon, petit tour incontournable aux Bal des Ardents et un petit bouquin en plus pour ma collection.





jeudi 14 novembre 2019

Nouvel achat




Je garnis encore et toujours ma bibliothèque grâce à Humus.

D’ailleurs, n’hésitez pas à m’aider à la compléter.







mercredi 13 novembre 2019

Avangardista 2019



Nous voici de retour de Münich pour un week-end de folie.

Dans la matinée, un tour obligatoire chez Demask. J’ai fait péter le budget. Mais j’ai des nouvelles tenues en latex maintenant.

Mario, le Schuhputzer chez Demask

Et notre première Avangardista

Un showroom avec des artisans de qualités, bijoux, vêtements en cuir, latex, extravagants, corsets, masques, chapeaux.
Puis un fashion show, un défilé avec la plupart de ces créateurs. Vraiment sympa.
Et ensuite la super soirée qui réunit les fétichistes de tous poils la SpaceIntruders.




Une chose est sûre, nous ferons en sorte d’y revenir l’année prochaine.
Peegy a vu malheureusement sa superbe tenue Bondinage craquer sous l’épaule et de déchirer son latex dans le dos. J’espère que c’est réparable!







On étaient beaux n’est-ce pas? 





mardi 12 novembre 2019

Des fleurs et un récit



Un magnifique bouquet qui ensoleillera mon intérieur pendant des jours! 


Grand merci cyril 


Récit d’une séance avec Lady Dragonne,

Dans les longues heures précédant une domination, on a bien le temps de réfléchir. Encore que souvent, les pensées ne sont plus vraiment très claires. Elles sont envahies par les émotions, en fait. Bref, on réfléchit surtout à ses émotions.
On se sent au bord des larmes, on a la tête qui bourdonne, on regarde son portable cent fois, on fait le vide. On est déjà un peu parti dans ce qui va suivre.
J’ai le trac. Avant ce moment incroyable où nous nous retrouvons, je me sens exactement comme avant de monter sur scène. Tout doit être ritualisé pour ne rien foirer parce que mes neurones ne fonctionnent plus comme d’habitude. Je connais ces heures si particulières : il y a un moment où ça devient critique, où il faut se lancer.
Lever de rideau, vous êtes là, éblouissante. Rapidement la pression s’estompe car vous mettez à l’aise les personnes qui viennent vous trouver. Vous faites cela très bien ; vous savez exactement comment accueillir. Quand on repart de chez vous, on sait qu’il y a plein d’autres choses que vous maitrisez très bien.
Le moment où vous placez la cagoule sur ma tête est hyper fort. Le jeu commence véritablement avec ce geste. Pour moi, c’est revêtir mon identité de soumis. Aujourd’hui vous posez aussi un bandeau sur mes yeux. Et là je perds totalement mes repères. Vos ongles parcourent mon dos, mon torse. Des griffures qui me font vibrer profondément, de l’intérieur jusqu’à l’épiderme.
Vous nouez une longue corde autour de moi, je la sens passer sur ma peau. Je la devine rugueuse, abrasive. J’ai ce rêve, ce désir fou qu’elle m’entaille violement. Que le lien qui me retient soit aussi celui qui ouvre une brèche dans mon enveloppe. Je sens mon corps devenir hypersensible. Flashs éblouissants : vous me giflez. Les coups claquent fortement dans ma tête. Alors que j’attends un autre coup, peut-être, vous me prenez si tendrement contre vous : je pleure.
Mes fesses se font vigoureusement tanner. Si mon bassin bouge, mon sexe coincé entre deux tubes en acier me fait hurler.
Je me mords les lèvres quand vos ongles entaillent mes seins. J’ai envie d’aller encore un tout petit peu au-delà de mes limites, là où tout s’inverse : ressentir la douleur et en capter le plaisir indescriptible qu’elle génère. Vous sentez cela, vous devez le « lire » sur ma peau ? Vous me laissez le temps de reprendre mon souffle. Puis vous recommencez là où on en était resté. Et c’est tellement bon pour moi, mais aussi pour vous je crois ?
C’est difficile à décrire. Je vois la scène. J’ai l’impression que nous ne sommes plus deux mais trois. Vous en Maîtresse, moi en spectateur et ce corps que vous dominez et qui ne m’appartient plus vraiment. Je deviens l’admirateur d’une Maîtresse séduisante et le contemplateur d’un corps transcendé par la magie d’un jeu.
Merci pour cette merveilleuse expérience !



jeudi 7 novembre 2019

Review of our 2nd session




Dear beautiful Lady 
Here is my review of our exciting session!

Now I enjoy a glass of good wine in a good restaurant, to calm down my excitement after a extended session with the amazing Lady Dragonne. Every time I move myself, a part of my body is hurting. Especially my wounded nippels are hurting terribly, and I know they will do so for the next days.
My beautiful Lady Dragonne started with blindfolding me and having me standing in the middle of her perfectly equipped dungeon. She loves to hurt my nippels heavily with her nails and different clamps. Many times I cried out loud and she is just smiling at me and then touching my body tenderly. I love to be close to my Lady, when she is whispering in my ears.
Then I got tied with head down on her torture table, where she left me to recharge my energy, talking to me and slapping my ass with her hands very powerfully!
Then there it comes, the moment of truth about a act we had talked about several times: nailing down my scrotum to her wooden plate. I got fixed in her gynecology chair and she prepared the nails and hammer in front of my eyes. Her excitement were shining out of her beautiful face and after I confirmed that I am ready for it, the first nail hit my scrotum. The level of pain were very high, but with every more nail it comes even worse. With me being fixed down with nails she again started to squeezing my nippels hard. What a fantastic experience this was, wow!!
Lady Dragonne is an absolut expert and highly professional sadistic Mistress. I adore her so much and I feel proud to be her little sub.

Yours,
little sub









Thanks so much for this wonderful session my dear little sub 




mardi 5 novembre 2019

Pic a boo



J'aime recevoir ce genre de chose...
Merci à o pour son adorable dévotion.






(ça change de tous les autres avec leurs méprisantes dickpics indésirables)



lundi 4 novembre 2019

Spectrum



Voici un court article paru dans le « Spectrum » de l’université Fribourgeoise.
Avec une superbe illustration de Clémentine en prime.








dimanche 3 novembre 2019

Show « Sang et Écailles »



Nous voici revenus du Purgatoire, soirée fetish à Conthey.

J’ai eu la chance d’y être invitée en tant que performeuse avec mon Peegy pour y produire notre show « Sang et Écailles » que nous avions présenté il y a un an exactement au Bal des Ténèbres à l’Elixir en Bretagne.

Je pense que notre prestation a été bien reçue, et je remercie d’ailleurs les retours positifs qui nous font du bien par où ça passe. Je salue aussi mon cher Peegy qui a bravement supporté aiguilles, hameçons, chaînes et agrafes tout au long du show.

D’autres performances étaient aussi présentées, dont du burlesque et une superbe suspension. Cela a heureusement, coupé la musique extrêmement répétitive, moche et très forte, tout au long de la soirée. C’est donc à cause de cette très mauvaise gestion des DJ’s qui ont fait fuir les personnes qui avaient fait l’effort de venir jusque à l’Octave. Je regrette énormément que les responsables ne se soient pas remis en question au vu de la piste de danse complètement déserte et de la fuite prématurée de la plupart des clients, pour tenter de changer le style musical, qui n'était absolument pas dédié à une ambiance telle qui était visée ce soir là.

Je profite de remercier chaleureusement les organisateurs de la soirée, car malgré la musique, ils ont les « corones » de faire bouger les choses en faisant du concret, inviter des gens à montrer leurs talents sur scène, d’aménager une immense et sublime playroom et surtout, de nous permettre de sortir nos latex et autres magnifiques tenues trop rarement exhibées pour se retrouver entre fétichistes de tous poils pour passer de bons moments ensembles.

Merci à tous les courageux d’être restés jusqu’à la fin et d’avoir pu nous voir sur scène,  car nous étions les derniers à passer.