Un magnifique bouquet qui ensoleillera mon intérieur pendant des jours!
Grand merci cyril
Récit d’une séance avec Lady Dragonne,
Dans les longues heures précédant une domination, on a bien le temps de réfléchir. Encore que souvent, les pensées ne sont plus vraiment très claires. Elles sont envahies par les émotions, en fait. Bref, on réfléchit surtout à ses émotions.
On se sent au bord des larmes, on a la tête qui bourdonne, on regarde son portable cent fois, on fait le vide. On est déjà un peu parti dans ce qui va suivre.
J’ai le trac. Avant ce moment incroyable où nous nous retrouvons, je me sens exactement comme avant de monter sur scène. Tout doit être ritualisé pour ne rien foirer parce que mes neurones ne fonctionnent plus comme d’habitude. Je connais ces heures si particulières : il y a un moment où ça devient critique, où il faut se lancer.
Lever de rideau, vous êtes là, éblouissante. Rapidement la pression s’estompe car vous mettez à l’aise les personnes qui viennent vous trouver. Vous faites cela très bien ; vous savez exactement comment accueillir. Quand on repart de chez vous, on sait qu’il y a plein d’autres choses que vous maitrisez très bien.
Le moment où vous placez la cagoule sur ma tête est hyper fort. Le jeu commence véritablement avec ce geste. Pour moi, c’est revêtir mon identité de soumis. Aujourd’hui vous posez aussi un bandeau sur mes yeux. Et là je perds totalement mes repères. Vos ongles parcourent mon dos, mon torse. Des griffures qui me font vibrer profondément, de l’intérieur jusqu’à l’épiderme.
Vous nouez une longue corde autour de moi, je la sens passer sur ma peau. Je la devine rugueuse, abrasive. J’ai ce rêve, ce désir fou qu’elle m’entaille violement. Que le lien qui me retient soit aussi celui qui ouvre une brèche dans mon enveloppe. Je sens mon corps devenir hypersensible. Flashs éblouissants : vous me giflez. Les coups claquent fortement dans ma tête. Alors que j’attends un autre coup, peut-être, vous me prenez si tendrement contre vous : je pleure.
Mes fesses se font vigoureusement tanner. Si mon bassin bouge, mon sexe coincé entre deux tubes en acier me fait hurler.
Je me mords les lèvres quand vos ongles entaillent mes seins. J’ai envie d’aller encore un tout petit peu au-delà de mes limites, là où tout s’inverse : ressentir la douleur et en capter le plaisir indescriptible qu’elle génère. Vous sentez cela, vous devez le « lire » sur ma peau ? Vous me laissez le temps de reprendre mon souffle. Puis vous recommencez là où on en était resté. Et c’est tellement bon pour moi, mais aussi pour vous je crois ?
C’est difficile à décrire. Je vois la scène. J’ai l’impression que nous ne sommes plus deux mais trois. Vous en Maîtresse, moi en spectateur et ce corps que vous dominez et qui ne m’appartient plus vraiment. Je deviens l’admirateur d’une Maîtresse séduisante et le contemplateur d’un corps transcendé par la magie d’un jeu.
Merci pour cette merveilleuse expérience !
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