Le 31 décembre 2012, les adeptes du bdsm se sont donnés
rendez-vous dans notre Donjon préféré pour passer la cap de la nouvelle
année. Et c'est ce soir là que j'ai rencontré mon second soumis
officiel, «soumis o».
Voici un texte que j'avais écris début 2014 :
Ce jour-là, je n'étais pas en recherche active d'un soumis attitré, mais je me sentais prête s'il y en avait un qui se présenterai à moi.
J'avais touché du doigt quelques pratiques et j'étais frustrée de ne pas pouvoir aller aussi loin que je le souhaitais. J'avais, et j'ai encore, mille idées de supplices. Je voulais pouvoir trouver un soumis qui me permettrai de les tester, de les découvrir, de les réaliser en dehors de mon esprit presque sans limite.
Lorsque je suis arrivée au Donjon ce 31 décembre, je n'imaginais pas trouver celui qui me permettrai de faire un pas en avant dans ma domination.
J'ai vu une pauvre petite chose recroquevillée sur le canapé qui osait à peine s'adresser à moi, qui perchée sur mes hauts talons faisais pas loin de 1 mètre 90. Impressionnante je suis, mais pas si féroce de primes abords, du moins je l'espère.
Cela dit, notre Hôtesse, connaissant mon plaisir à cravacher durement, m'a glissé au creux de l'oreille qu'o ne payait pas de mine mais qu'il encaissait bien, et qu'il fallait que je l'essaye. Ce que j'ai fait.
Je lui ai dit de me suivre vers la croix de st-andré, je l'y ai attaché et je l'ai questionné pour connaître les contre-indications majeures. Puis j'ai commencé à le frapper.
Et effectivement, il a très bien encaissé. J'aime ça. J'ai remercié notre Hôtesse pour le "tuyau", elle a ajouté qu'o était "un bon soumis".
Je me suis donc attelée à le connaître un peu plus. Et nous nous sommes trouvés quelques attirances bdsm et intellectuelles. Nous avons échangé nos coordonnées.
Nous nous sommes dès le lendemain, écris nombre de mails et sms. Nous avons un peu appris à nous connaître. Et nous nous sommes trouvés une très forte attirance réciproque pour les aiguilles. Vu que nous nous retrouvions quelques jours plus tard au Donjon, nous avons décidé de tester cette pratique ce jour là.
Et ce fut une réussite. Une réelle réussite. o parti en subspace et moi je fus enchantée de cette séance. J'ai pris un malin plaisir à trouer la peau de ce soumis très réactif à mes caresses, mes mots et mes piqûres. Il s'est, lui, découvert bien plus maso que ce qu'il pensait. Quelques jours plus tard, il me demanda d'être mon soumis attitré, de m'appartenir.
Je n'ai pas pu lui donner réponse de suite, car jusqu'à lors j'imaginais que mon soumis serait physiquement plus compatible à mes espérances. o n'est pas du tout mon type d'homme.
Il n'est pas assez baraqué, presque pas assez grand, dans une tranche d'âge qui est trop éloignée de la mienne, il a l'âge d'être mon père et c'est troublant, un sourire gâché, tatoué de partout, une boucle d'oreille trop grosse, je ne le trouve pas beau, il regarde sans cesse par-dessus ses lunettes, bref il est aux antipodes de ce que je qualifierai de "beau gosse". Je n'ai pas d'attirance physique pour o.
Mais d'un autre côté, il est intellectuellement très proche de ce que j'ai toujours recherché, alors je lui ai laissé une chance.
J'ai donc décidé que nous nous rencontrerions dans un endroit neutre pour pouvoir en causer. Nous avons passé une merveilleuse soirée. Nous avons énormément parlé jusque tard dans la nuit. J'ai bien sûr accepté sa requête. J'ai pris o sous mon joug. Et je suis très contente de cette décision.
C'est un soumis qui oublie très souvent son statut. Qui impose énormément dans me laisser le temps de "dire ouf". Qui prend des décisions sur un coup de tête, prend les choses en main et va beaucoup trop vite pour moi qui ai besoin de peser le pour et le contre soigneusement avant de faire quoi que ce soit.
Il m'énerve très souvent de par son attitude presque macho. Il se croit fort, mâle, beau et résistant sous mes coups. Alors qu'en fait, ce n'est seulement ce qu'il aimerait qu'on pense de lui. Mais je le lui laisse croire car il en a besoin. Et je l'aime bien. J’aime lui faire ce plaisir.
J'ai beaucoup de travail pour le réfréner dans ses ardeurs. Notamment quand j'ai accepté cette appartenance, il se voyait déjà faire un gala en notre honneur.
Dernièrement, lors d'une invitation pour un souper-bdsm chez lui. Je n'ai eu qu'à "choisir" une date. Celle qui me conviendrait le mieux parmi celles imposées. De même pour les convives, il a invité ceux qu'il voulait. Je n'ai pas eu mon mot à dire.
Je pourrais m'imposer plus, mais je dois le laisser croire qu'il contrôle un bout de cette relation, et que sans lui, je ne suis rien. Ce n'est pas tout faux. Une Maîtresse sans soumis n'est pas complète. Et inversement.
Je suis néanmoins très heureuse de posséder o, car oui c'est un bon soumis. Il est tendre, attentionné, gentil, serviable. J'aime ses attentions à mon égard, ses petits cadeaux, sa dévotion. Il me trouve belle, il aime mon rire, il adore être sous mon emprise. Nous pouvons discuter de tout et de rien. J'ai l'impression que nous avons la même vision des choses et pas seulement dans le bdsm.
Je suis très exigeante, et j'avoue être déconfite quand je commence à me chauffer et à prendre du plaisir, et que je dois abréger la séance car il a la tête qui tourne, ou que sais-je encore.
Je sais que je dois être vigilante à son égard, mais j'aimerais qu'il prenne conscience de son corps, et de me dire clairement quand il n'est pas capable de tenir une série de coups avant que je commence.
Car je suis frustrée dans ces moments là. Et je déteste être frustrée.
Du coup, j'ai de moins en moins envie de jouer, de peur d'être obligée d'arrêter à peine commencé. J'ai peur aussi de lui faire du mal.
C'est à moi de voir jusqu'où il peut tenir, certes, mais dans des conditions idéales. Je n'ai pas envie de devoir à chaque fois faire un bilan de santé avant de commencer. "As-tu assez bu? As-tu la force de tenir debout demi-heure? Penses-tu tenir le choc? Etc, etc". Je ne veux pas qu'il me fasse un malaise.
Je ne suis pas infirmière, et je ne veux en aucun cas tenir ce rôle. Si son état de santé ne lui permet de soutenir que des pichenettes ou des séances brèves et douces, assises ou couchées, ce n’est plus vraiment intéressant. Je veux pouvoir m'éclater et que le soumis sous mes coups soit fort et endurant.
Il m'a dit que cela le rendait triste de ne pas pouvoir me satisfaire. Il me dit aussi que je devrai peut-être être plus progressive dans mes "caresses". Il a certainement raison. Mais dès le départ, j'ai été claire: "Je suis une Maîtresse redoutable, je veux un masochiste".
A-t-il sous-estimé son âge, sa santé, son endurance, son désir, ses fantasmes? Je ne sais pas. Ce que je sais c'est que j'apprécie o et que je n'ai pas envie de m'en séparer.
J'ai donc commencé à jouer beaucoup plus sur le psychologique que le physique.
****
Mais ce ne fut qu'une histoire très éphémère
Voici un texte que j'avais écris début 2014 :
Ce jour-là, je n'étais pas en recherche active d'un soumis attitré, mais je me sentais prête s'il y en avait un qui se présenterai à moi.
J'avais touché du doigt quelques pratiques et j'étais frustrée de ne pas pouvoir aller aussi loin que je le souhaitais. J'avais, et j'ai encore, mille idées de supplices. Je voulais pouvoir trouver un soumis qui me permettrai de les tester, de les découvrir, de les réaliser en dehors de mon esprit presque sans limite.
Lorsque je suis arrivée au Donjon ce 31 décembre, je n'imaginais pas trouver celui qui me permettrai de faire un pas en avant dans ma domination.
J'ai vu une pauvre petite chose recroquevillée sur le canapé qui osait à peine s'adresser à moi, qui perchée sur mes hauts talons faisais pas loin de 1 mètre 90. Impressionnante je suis, mais pas si féroce de primes abords, du moins je l'espère.
Cela dit, notre Hôtesse, connaissant mon plaisir à cravacher durement, m'a glissé au creux de l'oreille qu'o ne payait pas de mine mais qu'il encaissait bien, et qu'il fallait que je l'essaye. Ce que j'ai fait.
Je lui ai dit de me suivre vers la croix de st-andré, je l'y ai attaché et je l'ai questionné pour connaître les contre-indications majeures. Puis j'ai commencé à le frapper.
Et effectivement, il a très bien encaissé. J'aime ça. J'ai remercié notre Hôtesse pour le "tuyau", elle a ajouté qu'o était "un bon soumis".
Je me suis donc attelée à le connaître un peu plus. Et nous nous sommes trouvés quelques attirances bdsm et intellectuelles. Nous avons échangé nos coordonnées.
Nous nous sommes dès le lendemain, écris nombre de mails et sms. Nous avons un peu appris à nous connaître. Et nous nous sommes trouvés une très forte attirance réciproque pour les aiguilles. Vu que nous nous retrouvions quelques jours plus tard au Donjon, nous avons décidé de tester cette pratique ce jour là.
Et ce fut une réussite. Une réelle réussite. o parti en subspace et moi je fus enchantée de cette séance. J'ai pris un malin plaisir à trouer la peau de ce soumis très réactif à mes caresses, mes mots et mes piqûres. Il s'est, lui, découvert bien plus maso que ce qu'il pensait. Quelques jours plus tard, il me demanda d'être mon soumis attitré, de m'appartenir.
Je n'ai pas pu lui donner réponse de suite, car jusqu'à lors j'imaginais que mon soumis serait physiquement plus compatible à mes espérances. o n'est pas du tout mon type d'homme.
Il n'est pas assez baraqué, presque pas assez grand, dans une tranche d'âge qui est trop éloignée de la mienne, il a l'âge d'être mon père et c'est troublant, un sourire gâché, tatoué de partout, une boucle d'oreille trop grosse, je ne le trouve pas beau, il regarde sans cesse par-dessus ses lunettes, bref il est aux antipodes de ce que je qualifierai de "beau gosse". Je n'ai pas d'attirance physique pour o.
Mais d'un autre côté, il est intellectuellement très proche de ce que j'ai toujours recherché, alors je lui ai laissé une chance.
J'ai donc décidé que nous nous rencontrerions dans un endroit neutre pour pouvoir en causer. Nous avons passé une merveilleuse soirée. Nous avons énormément parlé jusque tard dans la nuit. J'ai bien sûr accepté sa requête. J'ai pris o sous mon joug. Et je suis très contente de cette décision.
C'est un soumis qui oublie très souvent son statut. Qui impose énormément dans me laisser le temps de "dire ouf". Qui prend des décisions sur un coup de tête, prend les choses en main et va beaucoup trop vite pour moi qui ai besoin de peser le pour et le contre soigneusement avant de faire quoi que ce soit.
Il m'énerve très souvent de par son attitude presque macho. Il se croit fort, mâle, beau et résistant sous mes coups. Alors qu'en fait, ce n'est seulement ce qu'il aimerait qu'on pense de lui. Mais je le lui laisse croire car il en a besoin. Et je l'aime bien. J’aime lui faire ce plaisir.
J'ai beaucoup de travail pour le réfréner dans ses ardeurs. Notamment quand j'ai accepté cette appartenance, il se voyait déjà faire un gala en notre honneur.
Dernièrement, lors d'une invitation pour un souper-bdsm chez lui. Je n'ai eu qu'à "choisir" une date. Celle qui me conviendrait le mieux parmi celles imposées. De même pour les convives, il a invité ceux qu'il voulait. Je n'ai pas eu mon mot à dire.
Je pourrais m'imposer plus, mais je dois le laisser croire qu'il contrôle un bout de cette relation, et que sans lui, je ne suis rien. Ce n'est pas tout faux. Une Maîtresse sans soumis n'est pas complète. Et inversement.
Je suis néanmoins très heureuse de posséder o, car oui c'est un bon soumis. Il est tendre, attentionné, gentil, serviable. J'aime ses attentions à mon égard, ses petits cadeaux, sa dévotion. Il me trouve belle, il aime mon rire, il adore être sous mon emprise. Nous pouvons discuter de tout et de rien. J'ai l'impression que nous avons la même vision des choses et pas seulement dans le bdsm.
Je suis très exigeante, et j'avoue être déconfite quand je commence à me chauffer et à prendre du plaisir, et que je dois abréger la séance car il a la tête qui tourne, ou que sais-je encore.
Je sais que je dois être vigilante à son égard, mais j'aimerais qu'il prenne conscience de son corps, et de me dire clairement quand il n'est pas capable de tenir une série de coups avant que je commence.
Car je suis frustrée dans ces moments là. Et je déteste être frustrée.
Du coup, j'ai de moins en moins envie de jouer, de peur d'être obligée d'arrêter à peine commencé. J'ai peur aussi de lui faire du mal.
C'est à moi de voir jusqu'où il peut tenir, certes, mais dans des conditions idéales. Je n'ai pas envie de devoir à chaque fois faire un bilan de santé avant de commencer. "As-tu assez bu? As-tu la force de tenir debout demi-heure? Penses-tu tenir le choc? Etc, etc". Je ne veux pas qu'il me fasse un malaise.
Je ne suis pas infirmière, et je ne veux en aucun cas tenir ce rôle. Si son état de santé ne lui permet de soutenir que des pichenettes ou des séances brèves et douces, assises ou couchées, ce n’est plus vraiment intéressant. Je veux pouvoir m'éclater et que le soumis sous mes coups soit fort et endurant.
Il m'a dit que cela le rendait triste de ne pas pouvoir me satisfaire. Il me dit aussi que je devrai peut-être être plus progressive dans mes "caresses". Il a certainement raison. Mais dès le départ, j'ai été claire: "Je suis une Maîtresse redoutable, je veux un masochiste".
A-t-il sous-estimé son âge, sa santé, son endurance, son désir, ses fantasmes? Je ne sais pas. Ce que je sais c'est que j'apprécie o et que je n'ai pas envie de m'en séparer.
J'ai donc commencé à jouer beaucoup plus sur le psychologique que le physique.
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Mais ce ne fut qu'une histoire très éphémère
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