mardi 22 août 2023

Pendaison

 


Cet été, j'ai eu la chance de participer à une pendaison.

De crémaillère me direz vous? Non, la pendaison d'un condamné à mort.

On m'a demandé de faire partie des témoins qui notifieront la fin de la vile existence de cet homme qui ne mérite pas d'être sur terre. 

Et j'ai adoré!


Le condamné est enfermé longtemps dans sa cellule. Il doit réfléchir à ses péchés monstrueux.

La matonne le sort de la cellule est l'accompagne jusque devant le bourreau.

On lui lit un résumé de son procès ainsi que la sentence de mort. 

Le condamné tremble, pleure, supplie.

La bourrelle l'installe sur l'échafaud. 

Les témoins sont invités à lui parler. Il n'y aura que mépris dans leurs propos. Il mérite de mourrir.

Le condamné s'effondre. Il ne veut pas mourrir.

La bourrelle ui met la cagoule. Il pleure, il gémit.

La bourrelle actionne le levier.

Le condamné passe dans la trappe, et meure.

Le médecin constate le décès.

La terre ne s'en portera que mieux.









3 commentaires:

  1. La peur de la mort, du supplice est indescriptible. Les condamnés bandent et ejacules lorsque la trappe s’ouvre et leur enlève la vie.

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  2. La douleur du supplice n’est pas le plus dur. Le pire est de ne plus vivre. D’être privé du droit d’exister. La peine capital enlève le droit à la vie du condamné. Le châtiment suprême.

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  3. Le vrai châtiment des condamnés à mort n’est pas le
    Supplice en lui même, mais bien la mort, la fin de leur vie, la fin de tout. Ne plus vivre, ne plus respirer, ne plus exister..atroce.

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