vendredi 31 décembre 2021

Happy new year

 



mardi 14 décembre 2021

14 décembre 2021

 


Aujourd'hui j'ai offert mon collier à mon cellomis. 

 

 


 

Texte de mon cellomis :


 

Honneur, chaleur, douleur … bonheur !


Pour cette session, je n’avais que trop d’idées, trop d’envies, je ne parvenais pas à faire un choix entre la momification, introvertie, méditative, et la torture, explosive, douloureuse.
Ce choix difficile m’a finalement été épargné.


Ô Maîtresse Lady Dragonne, aujourd’hui Vous avez su exaucer tous mes désirs et bien plus encore.


L’honneur, tout d’abord, de me voir offrir un somptueux collier portant une médaille « LD’s cellomis ». Symbole de mon appartenance, de ma soumission à Vous. Un présent qui me touche au plus profond de mon cœur, de mon âme. Quelle fierté de porter Votre collier, Maîtresse Lady Dragonne. Jamais je n’aurais osé ne serait-ce qu’en rêver, et aujourd’hui, Vous me l’offrez, Vous me le mettez autour du cou, Vous faites de moi le soumis le plus heureux. Je suis Vôtre.


La chaleur ensuite, avec cette cagoule, bien serrée autour de ma tête et qui ne me laisse que la bouche pour respirer. Puis la cellophane rigoureusement déroulée autour de mon torse et de mes bras. Et déjà un peu de douleur grâce aux pinces mordant mes tétons. Ma température augmente, ma respiration commence à s’emballer, mon esprit décroche. Vous attachez ma tête au plafond avec un harnais afin que je garde une posture verticale. Je n’ose imaginer la suite, mais m’en réjouis déjà.


Puis la douleur, cinglante, mordante, des pinces sur mes seins, sur mes parties génitales, je ne parviens plus à les compter, je ne distingue plus sur quelle partie de mon scrotum ou de mon pénis Vous en ajouter tellement elles me font mal. Mille fois dans ma tête, je crie stop, pitié, arrêtez. Mais la douleur est si bonne, elle envahit tout mon corps, elle me possède.
Puis les coups de paddle sur les fesses et la douleur particulière que cela génère, une sorte de va-et-vient entre les muscles et la peau, et de la chaleur … je sens mes fesses rougir. Et enfin ce nouveau jeu entre nous, l’électricité. Ces chocs plus ou moins forts sur mon pénis, qui sont une fois comme une douce caresse et le coup suivant, qui me tordent les testicules au point de me faire vaciller (je comprends le harnais de tête à ce moment-là). Toutes ces sensations mélangées, alternées me transportent dans un état de transe où seul l’instant est important. Cette seconde où je crie. Puis cette seconde où j’inspire. Puis la seconde où Vous enlevez une pince. Et celle où je jouis dans un orgasme implosif. Ainsi de suite dans un tourbillon que j’espère toujours sans fin.


Pourtant, il y a toujours une fin, toujours trop vite, le déballage, le retrait de la cagoule, la sensation de froid sur ma peau et le retour à la réalité. A ce moment, je voudrais ne jamais quitter Votre donjon, être à Vos pieds à vie.


Maîtresse Lady Dragonne, cette session fût délicieuse en tous points, émotionnellement, corporellement. Mon cerveau vibre encore de toutes ces sensations et je m’impatiente déjà de notre prochaine rencontre. Merci, merci, merci.


Votre dévoué,
Votre petit cellomis.

 

mercredi 8 décembre 2021

Tête à tête avec mon Peegy

 


Quelle joie d'être ta Maitresse ma Petite Chose







Suture et branding

 


Suture et branding, ha oui rien n'est incompatible!


Je dirai même mieux: Plus y en a, mieux c'est ^^




mercredi 24 novembre 2021

Vaisselle?

 



Ha non, moi je ne fais jamais la vaisselle, par contre, il m'arrive de sonder avec application les petits fétichistes des gants en caoutchouc!




lundi 15 novembre 2021

Adieux au Trafick Club

 

Ma performance "feu" samedi soir au Trafick Club de Lausanne pour la dernière soirée de Fred et Laurent en tant que gérants de ce magnifique club. 


Vous nous manquerez les copains! 💔






Oh ben si j'ai cette tête à 2h00 du matin, ça va encore hein...



vendredi 12 novembre 2021

New Branding

 


Encore un magnifique branding pour soumis b




Gardienne...

 


Je suis la gardienne de vos fantasmes, 

la gardienne de vos secrets les plus profonds,

la gardienne de la cage qui vous fait rêver depuis si longtemps!






mardi 21 septembre 2021

Âmes sensibles...

 


Je ne vous en voudrais pas si vous venez me dire, que là, j'ai dépassé les bornes (HAHAHA!)




mardi 31 août 2021

Cellomis

 



Encore un emballage promptement mené sur mon petit cellomis







mercredi 25 août 2021

YEAH!

 



Des aiguilles, des agrafes et un hameçon géant au travers du gland. 

Si c'est pas délectable tout ça! 





jeudi 19 août 2021

Être soignante et travailleuse du sexe en temps de pandémie


 

Être soignante et travailleuse du sexe en temps de pandémie

 

 


« À la moindre erreur, je risquais de me voir reprocher de “montrer mes fesses sur internet” ».

 

Assise contre un grand miroir, une femme prend la pose en cachant ses seins nus. Son body dégrafé est baissé sur ses hanches. Sur une autre photo, la même femme porte un tout autre habit de travail : blouse médicale verte sur le dos, charlotte sur les cheveux et masque chirurgical sur le nez. Sur son compte Instagram Liza Del Sierra rend compte en images de ces deux facettes de sa vie. Étudiante, infirmière cette productrice et réalisatrice de films pornos possède un compte only fans qu'elle alimente sur son temps libre. Sur cette plateforme où l'on peut vendre des contenus érotiques, elle propose des photos et des vidéos plus ou moins explicites à ses abonnés qui payent pour y avoir accès. Ses deux activités ont longtemps coexisté. Après une carrière en tant que perforeuse x elle se lance dans la réalisation tout en menant de front des emplois de femme de ménage et d'aide-soignante, avant de reprendre ses études pour devenir infirmière.

 

Liza Del Sierra fait aussi partie de la Réserve sanitaire, un ensemble de professionnels de santé volontaires et mobilisables à tout moment par l’État en renfort d'équipes de soins. Pendant la première vague de la pandémie, elle est appelée en tant que réserviste dans un service de réanimation qui accueille des patients covid. Elle prévient son école et demande à ce que cette expérience soit prise en compte comme un stage. « Avant de partir en mission, j'ai fait un shooting et j'ai tout programmé sur Instagram en disant à mes abonnés qu'ils seraient alimentés en photos. Je répondais aux messages quand je rentrais de mes nuits, car ma page Only Fans est ma seule source de revenus », retrace-t-elle.

 

À l’hôpital, la soignante est en première ligne face aux enjeux de la crise sanitaire. « On manquait de médicaments et de matériel. À cause de cette pénurie, certaines personnes en fin de vie mouraient dans des conditions terribles. Parfois, ça représentait 45 minutes de détresse respiratoire, jusqu'au dernier souffle. Ça m'a fait mal d’assister à ça, ainsi qu’à l'isolement des patients qui ne pouvaient pas voir leurs familles. » Dans ce contexte, son activité de travailleuse du sexe semble bien loin, ce qui lui permet de se concentrer sur le soin. Comme son double-statut est connu, Liza a déjà eu droit à des remarques lors de précédents stages hors contexte de pandémie. « À la moindre erreur, je risquais de me voir reprocher de “montrer mes fesses sur internet” », regrette-t-elle. « Ça m'a fait du bien d'être considérée comme une professionnelle. Je pense que la crise a fait que mon métier d’infirmière est davantage respecté socialement. »

 

Le travail du sexe ne connaît pas le même sort. Pourtant, certaines travailleuses du sexe (TDS) ont aussi la casquette de soignante et exercent dans les deux domaines à la fois. Une polémique aux États-Unis a mis cette réalité en lumière, ainsi que la stigmatisation des concernées, qui n’est pas atténuée par le fait d’avoir un emploi jugé « respectable » dans le secteur médical, loin de là. En décembre dernier, un article paraît dans le tabloïd New York Post au sujet de Lauren Kwei, employée d'un service d'ambulance de 23 ans et détentrice d'une page Only Fans pour arrondir ses fins de mois. Son nom y est dévoilé ainsi que celui de son employeur et des photos d'elle, le tout contre son gré. Son « side job » y est présenté comme une faute déontologique. « D'autres ambulanciers et paramédicaux gagnent plus d'argent en faisant des heures supplémentaires, au lieu de se déshabiller », persifle un ambulancier cité dans le texte.

 

À la suite de cet « outing » par le journal, qui a cru bon de révéler tous les détails permettant d'identifier la jeune femme qui avait pourtant requis l'anonymat, Lauren Kwei prend la parole pour se défendre. Dans le magazine Rolling Stone, elle déclare : « Ces journalistes ont écrit cet article pour m’humilier. Mais au lieu de cela, ils mettent en lumière le fait que les travailleurs des services d’urgences médicales de New York ne sont pas assez payés et que beaucoup d'entre nous ont deux ou trois emplois pour rester à flot dans l'une des villes les plus chères du monde. » Les nombreuses réactions suscitées par l'article lui valent même une déclaration de soutien de la part de l’élue démocrate au Congrès américain Alexandria Ocasio-Cortez. « Concentrez-vous sur la honte [que représente l’inaction du gouvernement], pas sur la marginalisation des personnes qui survivent à une pandémie sans aide », écrit-elle dans un tweet. 

 

Ce cumul d'emplois dans le soin et le sexe n'existe pas qu'aux États-Unis. D’après les témoignages recueillis pour cet article, le travail du sexe permet à certains et certaines de compléter des revenus trop minces, de compenser une perte d'activité ou une absence d'aides sociales, voire même de « respirer » en dehors du travail médical dans des situations plus particulières. C'est ce que vit Layna, une trentenaire infirmière et strip-teaseuse. Son boulot de gogo-danceuse a payé ses études. Une fois diplômée, la jeune femme ne cesse pas pour autant de danser. Quand elle se retrouve à exercer à temps plein dans un service de soins palliatifs, le strip devient même une soupape pour relâcher la pression. « Je dansais deux ou trois soirs par semaine et c'est ce qui m'a aidée à ne pas faire de burn-out, en plus de représenter un apport financier », me dit-elle au téléphone. « Mon métier d'infirmière se durcissait et c'était dur psychologiquement. Au fil du temps, j'ai constaté une surcharge de travail avec de plus en plus de patients à soigner en même temps, ce qui amenait à une prise en charge moins complète. On est poussés à devenir maltraitants. Je rentrais chez moi le soir en repassant mes journées dans ma tête et en me disant que j'aurais dû faire les choses autrement. J'étais épuisée. Danser m'a permis de penser à mes spectacles et à mes costumes avant de m'endormir. » Le manque de reconnaissance et le stress engendré par des logiques de rendement lui pèsent. Alors, la soignante décide de faire des pauses. Entre deux vacations, elle se consacre désormais entièrement au strip-tease pour reprendre pied.

 

Pendant la première vague de la pandémie, Layna est appelée en renfort dans un établissement d’Ile-de-France pour remplacer des collègues en arrêt-maladie. « On se retrouvait face à 35 patients pour une infirmière et deux aides-soignantes. Je finissais à des heures pas possibles et j'enchaînais parfois à 7 heures du matin, alors je dormais dans ma voiture. On était en retard sur tout, il y avait des problèmes de remplacement, y compris du personnel de ménage, et les équipes en pâtissaient. Je n'avais plus le temps pour l'humain, pour consoler. Je ne veux pas devenir ce genre de soignante », explique-t-elle. À la fin de sa mission, elle part pour la Guadeloupe, où les clubs de strip sont ouverts et où elle danse masquée, à distance des clients. « Ça me change les idées et j'ai un sentiment de contrôle. Parfois, je me sens plus en sécurité en club, où l’on peut mettre un client agressif dehors, qu'à l'hôpital, où l'on peut se trouver démunie face à un patient violent. » Il arrive que des collègues soignantes lui demandent comment elle fait pour tenir sans craquer, mais elle préfère garder son activité de danseuse secrète pour se protéger. « J'enlève mes ongles rouges et je repasse incognito. » Elle conclut : « Le gogo-dancing me permet d'exercer mon métier d'infirmière, qui reste ma première passion, sans avoir à finir sous anti-dépresseurs. Grâce à ça, je retourne à l'hôpital en étant ressourcée. »

 

Parmi les métiers de soins très féminisés et peu valorisés, on pense à celui d'aide à domicile ou d'auxiliaire de vie auprès de personnes dépendantes âgées ou en situation de handicap. Certains employés de ce secteur de l'aide à la personne vivent eux aussi du travail du sexe à côté de leur emploi. C'est le cas de Fouad (un pseudo), TDS non-binaire de 30 ans, qui a une triple casquette d'escort, d'auxiliaire de vie et de doctorant. On se rencontre dans un parc, près de Paris. Dans son métier de soignant auprès de particuliers, iel s'occupe du ménage, des repas, des toilettes, des soins et de l'administratif des personnes. « Pour un jeune patient handicapé, je m'occupe aussi de répondre aux textos de ses amis et de swiper pour lui sur les applications de rencontre », précise-t-iel. L'escorting prend le relais quand iel n'a pas le temps de travailler à la fois sur son doctorat et comme auxiliaire de vie. Iel voit des similitudes entre les deux secteurs, comme « le fait d’être à l'écoute de la personne, de ses besoins, et d’entrer dans son intimité tout en fixant des limites ». « Ce sont des métiers de service, qui ne sont pas du tout antinomiques. »

 

Comme Liza et Layna, Fouad a travaillé d'arrache-pied pendant le premier confinement. « On faisait des semaines de cinquante ou soixante heures, car il y avait de gros besoins humains. Il fallait remplacer les collègues qui étaient cas contacts, par exemple. Ce métier est dur. Je travaille la nuit sans être payé davantage. On est hyper mal rémunérés et on a même été exclus de la prime versée aux soignants après la première vague. » Cette prime a depuis été promise par le gouvernement, mais celle-ci est inégalement distribuée selon les départements et ne concerne pas les auxiliaires de vie employés par des particuliers. 

 

Plus tard dans l’année 2020, Fouad se retrouve à exercer le travail du sexe et le travail de soin en même temps. La peur d'être contaminé par un client en tant qu’escort et de contaminer à son tour un patient fragile lui fait peur. Mais il refuse d'être davantage pointé du doigt qu'une personne dans une situation jugée plus conventionnelle. « Je vois quatre clients par mois et le reste du temps, je suis devant mon ordinateur. C'est facile de stigmatiser une population marginalisée alors que les gens s'entassent dans les métros ou les supermarchés. » D’autant qu’il constate les effets positifs de ses actions dans les deux domaines, auprès de clients et de patients souffrant de solitude. « Faire les deux me convient », conclut-il. « L'idéal serait de pouvoir exercer dans de bonnes conditions. C’est-à-dire être mieux payé en tant que soignant, et que le travail du sexe soit reconnu et décriminalisé. »

Estelle, 26 ans, est aussi escort et aide à domicile dans l'Ouest de la France. Elle commence le travail du sexe alors qu'elle est encore étudiante, puis elle cumule les deux. Elle aime le contact avec les patients, mais les conditions de travail, le salaire au SMIC comme les horaires contraignants ne lui conviennent plus. « Je n'avais plus le temps de me reposer, donc j'ai dû faire un choix et j'ai choisi mon taf d'escort », tranche-t-elle. Depuis, elle voit plusieurs clients par semaine et aimerait que les démarches soient facilitées pour déclarer ses revenus en tant que TDS. « Quand j’en aurai marre et que je voudrai faire autre chose, je redeviendrai aide à domicile », prédit-elle.

Certaines soignantes et travailleuses du sexe ont vu leurs deux sphères professionnelles impactées par la crise sanitaire. Camille, 33 ans, est chirurgienne-dentiste en libéral et dominatrice professionnelle. On s'appelle sur Skype pour discuter. En tant que mère célibataire sans pension alimentaire, la domination est une source de revenus supplémentaires pour subvenir à ses besoins et à ceux de son fils, d’autant qu’un handicap invisible l’empêche de travailler beaucoup en tant que soignante. « C'était aussi une prise de conscience : j'en avais assez de devoir être baisable pour les hommes. Quitte à devoir être dans le système patriarcal, je voulais en tirer profit. » Les cabinets de dentistes ayant été fermés pendant le premier confinement, elle m’explique s'être retrouvée face à un afflux de patients au mois de mai. Elle doit se mettre en arrêt au bout de quelques semaines, pour cause d'épuisement. Pour faire face à plusieurs mois d'absence de revenus, celle-ci exerce le travail du sexe dans des conditions qu'elle n'aurait pas acceptées en temps normal

« Je recevais chez moi parce que beaucoup de clients sont mariés et parce que c’était plus compliqué de se déplacer. J'ai rogné sur ma sécurité parce que je n'avais pas le choix, tout en prenant le risque de ramener le Covid à la maison. Les gestes barrières ne sont pas respectés. Je pourrais les tenir en laisse avec une cagoule sur la tête, mais ça n'arrive pas. Alors je fais juste le minimum de clients pour pouvoir payer mes courses et mon loyer. On peut faire un parallèle entre cette difficulté à faire respecter les gestes barrières et la difficulté à imposer le port du préservatif quand la précarité des TDS augmente. Je me considère privilégiée, mais les situations décrites par les personnes ayant moins de privilèges que moi sont dramatiques. » Des associations de santé communautaire témoignent notamment de la grande précarité économique dans laquelle se trouvent certaines TDS, ce qui, en plus de dégrader leurs conditions d’existence, complique les possibilités de faire respecter leurs tarifs et les expose aux violences.

Face à ces difficultés, les travailleuses du sexe et soignantes que j’ai interrogé réclament toutes une revalorisation de leurs métiers. Airelle, hypnothérapeute de 28 ans à son compte, est aussi devenue escort parce qu'elle en avait « marre d'être pauvre ». « Par ailleurs, je retrouve le côté soin quand je tiens la personne dans mes bras. Il peut y avoir de la vulnérabilité chez les clients et cet aspect-là me plaît. C'est important pour moi d'essayer de faire du bien à l'autre et c’est un parallèle qu’on peut faire entre les deux tafs », précise-t-elle. « Je suis face à une sorte de miroir inversé. En thérapie, je reçois une majorité de femmes et en tant qu'escort, je vois beaucoup d'hommes qui en auraient besoin. Je ne dis pas que l'un équivaut à l'autre, et je peux parfois éprouver du dégoût dans le travail du sexe. Mais on se retrouve dans des positions qui ont des similarités entre elles. » Selon elle, il y a un autre point commun entre les deux : les métiers dits féminins et de soin sont trop peu considérés. La situation des soignantes et des travailleuses du sexe précarisées par la crise sanitaire l'indigne. « J'essaie de faire avec cette réalité », dit-elle. « Mais c'est vrai que par moments, je ressens de la colère. »

 






Source:https://www.vice.com/fr/article/n7vmjx/etre-soignante-et-travailleuse-du-sexe-en-temps-de-pandemie


mardi 17 août 2021

Que ne ferais-je pas pour vous?

 


Je manie la Dremel aussi bien que le fouet... 

Évidemment, si c'est pour mieux s'amuser ensuite, je ne lésine sur aucun sacrifice!




jeudi 5 août 2021

Au Trafick

 


J'aime le rouge sang!






mercredi 14 juillet 2021

Je les aime saignants!

 

Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas amusée autant... 

Un vrai masochiste ENFIN!









lundi 5 juillet 2021

Heureusement que je garde les bouchons de liège!

 


Super session avec mon petit cellomis... 




 

jeudi 24 juin 2021

Oh le pauvre soumis fatigué...

 


Un soumis épuisé après une petite séance apparemment réussie avec mon Peegy




vendredi 18 juin 2021

Le fist-fucking n'est pas la pratique brutale que vous pensez

 


Le fist-fucking n'est pas la pratique brutale que vous pensez






«Il fait horreur quand il ne fait pas peur», résume le professeur de philosophie Marco Vidal. Dans son nouveau livre, «Fist», il démonte la réputation violente et extrême de ce poing pour démontrer ses dimensions (méta)-physiques.

 

S’il est boudé par la plupart, reste que le poing érotique est moderne. Pas tant pour la récente apparition de cette pratique. Mais davantage pour les portes genrées et sexuelles qu’il enfonce: aucun rôle anatomique ou culturel n'est assigné. Homme, femme, hétéro, gay, bi, trans. Qu’importe. La pratique est transgenre, dégénitalisée, précise Erik Rémès:

«Tout est transcendé, transversal. Le fist est l’avènement d’une nouvelle grammaire sexuelle. 


C’est la pénétration de l’âme par le poing. 


Si chez les femmes et les homosexuels, la capacité de se faire pénétrer est en quelque sorte acquise, cela demande peut-être plus de travail chez les hommes hétéros. Pour eux, l’anus est souvent un terrain de jeu inconnu, moins exploré voire détesté. Pourtant, l’homme est certes phallique, mais il est aussi prostatique et anal.»


L’homme, gay ou hétéro, «est certes phallique, mais il est aussi prostatique et anal.»

 

Dans les rapports Kinsey de 1948 et 1953, premières études de référence, descriptives et détaillées, sur les comportements sexuels de l’homme puis de la femme (en l'occurrence aux Etats-Unis) dirigées par le professeur Alfred Kinsey, on ne trouve aucune mention du «fist-fucking». Il faut attendre les années 1960, et la création du TAIL (Total anal involment league ou, en V.F., «Ligue pour l’engagement total dans le cul») pour que 1.500 personnes se réclament de cette pratique –pénétration du poing dans le rectum ou le vagin– aux États-Unis. 

Puis c'est dans les années 1970 que ce poing-là assoit sa réputation. Le club privé gay les Catacombes, à San Francisco, devient un laboratoire du plaisir où amateurs de pénétration manuelle se retrouvent à l’ombre de la morale et de la norme sexuelle. L’anthropologue américaine Gayle Rubin explique dans un article que ce «Temple du trou du cul» a permis une «exploration des capacités sensuelles du corps rarement possible dans les sociétés occidentales contemporaines». Depuis, les slings, ces assises de cuir suspendues qui assistent les pénétrations anales, ont droit d’accrochage dans les clubs gays, signe que le fist s’est popularisé auprès de cette population.

Mais dans l’imaginaire collectif, si cette main pénétrante est désormais connue, elle est aussi jugée douloureuse, violente, agressive et la pratique catégorisée «extrême». À mille lieux des expériences décrites par ceux qui l’apprécient. Deux ouvrages bousculent ces idées et révèlent la douceur et l’intimité de l’acte. Osez le fist fucking d’Erik Rémès, sorti en septembre aux éditions la Musardine, est un guide pratique pédagogique et une invitation au poing érotique. Fist, de Marco Vidal –un pseudonyme– publié en janvier (éd. La Découverte) remonte le temps, épluche les archives médicales et la littérature pour cerner la naissance de cette main introspective et révéler sa charge amoureuse.


SM Vs fist


Marco Vidal précise d'abord dans son ouvrage que le fist n’est pas une variante de la partition sexuelle SM:


«Pas de décorum, de donjon, de salles voûtées, de caves gothiques. Le fist est un peu au porno ce que l’oratorio est à l’opéra. Des positions fixes, des performances statiques. (…) Ce qu’il y a de plus théâtral dans le fist, c’est encore la façon de s’enduire de lubrifiant, comme un acrobate talque ses mains avant le numéro de voltige, avec une ostentation qui arrache des frissons aux spectateurs.»

Le professeur de philosophie explique à Slate que l’on doit cette sale réputation davantage au statut «criminel» de la main qu’à celui, sulfureux, de l’anus:

«Cette main qui pénètre le corps peut paraître violente, criminelle, comme une effraction de l’intimité dans un organisme très fragile. Pourtant, elle renonce alors à toutes ses puissances belliqueuses pour faire contact, apprivoisement et devient ainsi une main intime, érotique.»

Le sphincter n’est pas un muscle que l’on commande mais un muscle que l’on séduit

 

Histoire de taire l'hargneuse rumeur, l’auteur souligne que le sphincter«n’est pas un muscle que l’on commande mais un muscle que l’on séduit». La main puis l'avant-bras ne pénètre que sur invitation en somme (et avec renfort de lubrifiants). Erik Rémès développe:

«C’est l’une des pratiques sexuelles qui demande le plus grand apprentissage. Cela peut prendre du temps, on peut s’y reprendre à plusieurs fois. Avec le fist, on apprend à se défaire de la nature. En amont, il y a tout un protocole de préparation pour une pratique safe qui peut prendre plus d’une heure entre les lavements, l’hygiène des mains et l’application de lubrifiants.»


Nouvelle grammaire sexuelle

 

Agnès Giard, sur son blog les 400 culs, cite une interview du philosophe Michel Foucault donnée au magazine The Advocate, en 1982, qui envisageait le fist comme un moyen de résistance au pouvoir. Marco Vidal décrypte:

«C’est une résistance au pouvoir phallique, à cette fonction symbolique qui assigne une place active ou passive. Le fist crée un rapport d’égalité entre les partenaires. Il y a une confiance mutuelle totale, un abandon de la part du fisté qui ouvre son corps au fisteur. Cela demande une grande attention, de l’échange et de la communication. C’est le fisté qui guide la main.»

Orgasme de feu et de sang

L’exploration au poing nécessite en effet tact et doigté. La main s’aventure en profondeur et visite des zones ultra fragiles comme l’intestin, dont les parois sont aussi fines que du papier cigarette. Pour être sans danger, le fist s’inscrit donc dans la durée, patient et explorateur, à l’opposé d'un quicky expédié en deux temps trois mouvements.

Quant au plaisir, le corps exulterait dans son ensemble, une extase globale au-delà de la jouissance des sexes. Ils sont d’ailleurs souvent hors-jeux érotiques quand la main invasive tient le premier rôle de l’attention corporelle. Marco Vidal emporte sa plume pour croquer ce plaisir organique de l’investigateur anal:

«Le bouillonnement des parois artérielles, tendues comme par une érection, accélère sous la caresse le débit de cette verge au jet ininterrompu. L’orgasme de feu et de sang de cette masturbation rectale n’a rien de comparable aux maigres gouttes de lait soutirées au pénis au comble du plaisir. La vie ne fuit plus hors d’elle-même, elle court, ivre d’un bonheur fou, vers un cœur qui bande toujours, toujours plus fort, et vient prendre à la caresse intérieure qui le branle un plaisir sans degré et sans fin.»

 

 



 

 

Source : https://www.slate.fr/story/99099/fist-fucking-pas-pratique-brutale?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR2yZjKHy4ZhLboynW84HAgWAf9RMeWqmy2tnYjk4UDqMqNQVy9F-81TWI0#Echobox=1650637788

vendredi 4 juin 2021

Ça claque!

 


Oh mais j'aime les élastiques géantes! 






mercredi 5 mai 2021

2+1=2

 

Rien de tel qu'une bonne séance à deux Dominas! 


Merci Dame Succub pour ces délicieux moments avec toi.






jeudi 15 avril 2021

Lavement anal

 

Le lavement anal : guide pratique, avis d’expert et récit (très) perso





 

Le lavement est un sujet tabou et personne ne nous explique vraiment comment s’y prendre. Avant d’essayer par moi-même, j’ai fait mon enquête auprès de mes potes et d’un médecin.

 

Le sexe anal, c’est pour tout le monde (pour peu qu’on en ait envie). Ceci dit, il faut bien avouer que les bottoms (personnes dites passives, qui préfèrent être prises que de pénétrer pendant le rapport) sont les plus à même de vous dire comment vous préparer pour votre première fois ou encore ce qu'il vaut mieux manger avant. Évidemment, il faut avoir un peu « tâté le terrain » avant d'avoir accès à toutes ces connaissances, mais si vous nous le demandez respectueusement, on est généralement très heureux de partager nos connaissances. Mais il y a un sujet dont on parle peu ou pas, même entre bottoms (passifs) : le lavement ou la douche anale. Autrement dit, comment se laver l’anus avant un rapport sexuel. 

 

C'est pas que ce sujet soit spécialement tabou. Pour certain·es, ça fait partie d’une routine, un peu comme se couper les ongles des pieds, appliquer de la crème de jour ou se tailler les poils des couilles. Le lavement anal va un peu plus loin, c’est sûr, mais en réalité, c'est pas surprenant que certains gays aillent jusque là niveau entretien physique. En tant qu'homo, on vous rappelle constamment que vous n'êtes pas assez bien ; pas assez viril·es pour notre société hétéronormative et sexiste, et les critères de beauté de la communauté queer sont tout aussi démesurés. En ce sens, la douche est le dernier élément d'une très longue liste de choses à faire pour devenir « l’idéal gay ». 

 

En ce qui me concerne, je n'ai jamais fait de lavement anal. Déjà, parce que je suis trop paresseux pour le faire. Deuxièmement, je pense qu'il s'agit d'une interprétation trop littérale d'un idéal de beauté inatteignable. En plus, VICE m'a appris que ça pouvait être dangereux, alors que le sexe anal en lui-même ne l'est pas – si vous prenez vos précautions. Pourtant, je me dis qu’il doit bien y avoir des avantages à ces lavements. 

Je me suis renseigné auprès de quelques potes, d’un médecin et surtout de moi-même, car tout journaliste d'investigation qui se respecte doit un jour se mettre quelque chose dans le cul pour le bien commun.

 

« C’est pour un pote »



 

Comme premier conseil, Hisham* (35 ans) me renvoie à une scène de la série « Sex Education » dans laquelle un bottom expérimenté explique à un élève comment s’y prendre. Tout d'abord, un avertissement : « le lavement n'est pas nécessaire si vous mangez beaucoup de fibres et si vous allez régulièrement à la selle ». Mais si c'est nécessaire : 1. S'accroupir ; 2. Insérer la poire puis l’eau ; 3. Serrez les fesses ; et 4. Relâcher.  

 

Ça semble assez simple, en fait. Suis-je le seul gay d'une vingtaine-d'années-presque-trente qui n'a jamais fait ça ? Bob* (28 ans) ne le fait que depuis un an. Il a acheté une poire à lavement en même temps que son premier gode, mais ça faisait déjà un petit temps qu’il avait envie de tester. Il m'envoie fièrement un selfie avec sa poire sur la tête. « Ça a été beaucoup plus facile que je pensais, donc je crois que je vais continuer à le faire. Avant, j'étais sûr à 95% que tout allait être propre, maintenant à 100%. J'ai une bien meilleure relation avec mon trou de balle grâce à ça. »

 

Sans surprise, le fait de « rester clean » s'avère être le principal argument pour cette pratique. Joey*, 26 ans, le fait par nécessité : « Le lavement est vraiment essentiel pour moi et mon partenaire parce que j’ai envie de vomir dès qu'il y a la moindre odeur de caca. » Mais il n'aime pas le lavement : « Ça prend du temps et ça tue l'ambiance si tu veux être spontané, dit-il. Maintenant, on essaye les compléments de fibres. Jusqu'à présent, ça a rendu le processus de lavement plus facile, mais pas superflu. »

 

« Le lavement est vraiment essentiel pour moi et mon partenaire parce que j’ai envie de vomir dès qu'il y a la moindre odeur de caca. »

 

En effet, shit happens et c'est jamais une bonne surprise. Même si ce n'est généralement qu'un peu, ça peut être désagréable et ça rebute la plupart des gens. Mais en soi, c’est rarement une vraie surprise quand ça arrive. La règle d'or est la suivante : si vous sentez le cigare au bout des lèvres, ne le faites pas. Jamie* (25 ans) est d'accord avec ça. Iel a déjà fait des lavements plusieurs fois, mais iel préfère ne pas en faire trop souvent. « Je dirais qu'il faut juste essayer d'écouter son corps, comment il est et comment il réagit. Si nécessaire, tu peux toujours faire un lavement, mais ce ne sera jamais vraiment une partie de plaisir. »

 

Tout comme Jamie, j'écoute mon corps. C'est pourquoi je n'ai jamais vraiment eu besoin de faire de lavement. Cela dit, quand j'étais plus jeune, je n'écoutais pas toujours autant ce corps. En tant que jeune bottom, on peut parfois ressentir une pression à devoir le faire en se diant : « Bah, on verra » ; et c'est pas une super idée. Ça peut créer des expériences traumatisantes dont il est difficile de se remettre. D'ailleurs, ce n’est pas qu’aux bottoms d’en parler. En tant que top, vous pouvez aussi faire la demande, de cette façon vous laissez de la place pour un « Non » plutôt qu’un « Bah ok, on verra ». N'oubliez pas que votre partenaire sexuel·le n'est pas un gloryhole ouvert 24h/24 7jours/7, c’est aussi un être humain qui a des besoins, dont aller aux toilettes. 

 

Avec DMs de bons conseils dans la poche, je me sens presque prêt à prendre mon envol. Joey reconnaît que ça fait du bien de pouvoir en parler ouvertement avec d'autres personnes. « C'est un sujet tellement tabou qu’on doit le découvrir par nous-mêmes, en secret. Un conseil au passage : assurez-vous d'acheter une poire à bout arrondi ; ça fait une grande différence. », précise-t-il, avant de m’envoyer une autre belle photo illustrative. 




 

L’avis d’expert

 

Malheureusement, aucune poire à bec arrondi comme celui de Joey n’est disponible pour une livraison rapide dans mon magasin en ligne préféré. Je décide de joindre l'utile à l'agréable en optant directement pour un modèle plus avancé qui promet une stimulation de la prostate en plus d'un trou de cul tout propre. Tout ça pour la science. En parlant de science, avant de m'y aventurer par moi-même, j'ai encore quelques questions pour lesquelles je préfère demander à médecin, Louis Onghena (28 ans), assistant en chirurgie gastro-intestinale. 

 

Tout d'abord, je veux savoir si le lavement anal est dangereux. Heureusement, Louis est en mesure de me rassurer : « Non, c'est pas dangereux tant que tu n'en fais pas trop et que tu sais ce que tu fais. » Alors, que devons-nous savoir exactement ? « Beaucoup de gens oublient que ça travaille à l'intérieur du système gastro-intestinal, dit-il. Chaque partie de ce système, de la bouche jusqu'en bas, est soumise à un climat différent, avec des bactéries ou des niveaux d'acidité différents. Si tu purges ce système de manière excessive et de la mauvaise manière, tu risques de déséquilibrer ces environnements. »

 

Sur la notice de ma poire, il est indiqué d'utiliser de l'eau classique. Mais j'ai lu un truc sur Internet à propos d'une solution saline. C’est quoi exactement ? « Une solution saline est en fait l'une des choses les plus saines que tu puisses faire, explique Louis. Tu peux le faire avec l'eau du robinet, mais tu dois le faire avec modération parce que c'est un élément qui n'existe pas dans notre corps. C’est mieux de prendre deux verres d'eau tiède et y mélanger une cuillère à café de sel, et t’obtiens une solution saline physiologique qui correspond à l'équilibre en sel qui existe dans ton corps. » 

 

Louis me conseille vivement de ne pas utiliser de l'eau trop chaude non plus, il insiste là-dessus car le lavement anal est souvent pratiqué sous la douche. « L'eau de la douche peut atteindre jusqu'à 40 degrés, et ça peut brûler la muqueuse de votre voie anale, ce qui la rend plus fragile pendant le rapport, précise-t-il. C'est mieux d'avoir un petit coup de froid.»

 

« C’est très mauvais de faire un lavement et d’insister si votre système gastro-intestinal vous indique que ce n'est pas le moment. »

 

J'essaie une dernière fois de choper des contre-arguments et de demander des astuces ou un régime alimentaire spécifique comme alternatives. En fait, selon Louis, la meilleure chose à faire est d'écouter son corps. Non seulement pour décider si vous avez envie d’un rapport anal ou non, mais aussi pour sentir si vous devez faire un lavement ou pas. « Vous ne pouvez pas forcer votre corps, conclut-il. C'est très mauvais de faire un lavement et d’insister si votre système gastro-intestinal vous dit que c'est pas le moment. Vaut mieux éviter. »

 

Enfin, j'aimerais savoir une dernière chose : si je ne fais pas de lavement, ça peut être dangereux pour la personne active ? « Non, me rassure Louis. Il n'y a pas d'inconvénients pour les tops. Les chances que t’aies une inflammation de l'urètre sont si faibles que ça ne vaut même pas la peine d'être mentionné. » Je saurai quoi répondre la prochaine fois que j’entends un·e top se plaindre et dire que c'est « malsain » de ne pas faire de lavement avant un rapport.

 

Le test

 

Il est temps d'essayer par moi-même. Pendant que mon copain prépare le dîner, je prends quelques verres d'eau tiède et y ajoute une cuillère à café de sel. C'est si agréable de cuisiner ensemble. Quand je sors la poire de l'emballage, je suis un peu choqué par la taille de cette poire à lavement stimulatrice de la prostate. C'est le problème des achats en ligne. Je me demande si ça va rentrer, mais en fait, j’ai failli oublier que je ne suis pas un novice à proprement parler. Je me suis déjà posé la même question à propos de pénis qui se sont en fait avérés parfaitement adaptés par la suite. 

 

« Alors que je vérifie que l'eau est claire, je me demande comment j'en suis arrivé là dans ma vie. »

 

Après le JT de 19 heures, j'emporte ma poire remplie de solution saline faite maison dans la salle de bain. Je me tortille dans une position accroupie inconfortable au-dessus du pot (étape 1). J'applique du lubrifiant et je pénètre la poire. Bon, le truc est dedans, et maintenant ? En faisant couler le liquide à l'intérieur (étape 2), je pense à tou·tes les ass-tronautes qui se sont lancé·es avant moi : « Un petit pas pour Hendrik… »

 

Une partie du liquide s'écoule immédiatement, mais je retiens ce qui reste (étape 3), jusqu'à ce que je ressente le besoin d'aller aux toilettes et que je puisse le libérer (étape 4). Je le fais deux fois. Juste pour être sûr. En vérifiant que l'eau est claire comme indiqué dans le manuel d'utilisation, je me demande comment j'en suis arrivé là dans ma vie ; du garçon qui a découvert le plaisir de l'orgasme prostatique dès son plus jeune âge et qui, gêné, s'est enfoncé un doigt, à l'homme qui ose raconter ses histoires de lavements sur le net. J'appelle ça la croissance émotionnelle.

 

Point culminant et conclusion

 

En prenant ma douche – une douche « normale » – je me demande si ça en valait la peine. Peut-être que ce sera une de ces choses que je ferais très occasionnellement pour faire plaisir à mon mec, comme raser mon anus. En même temps, je pense aux positions que je vais pouvoir essayer. Des positions que j'adore, mais qui demandent quand même une certaine assurance. Quand, après plus de 45 minutes de repos pour mon cul (comme le recommande la notice), on se met à l'épreuve de la science, il s’avère que tout roule. Je suis plus confiant et plus aventureux que d'habitude. Tout reste propre, mais fort heureusement, c'est plus la règle que l'exception. 

 

« Je doute que ça devienne un élément permanent de ma routine, mais il y a des jours où je me chouchoute complètement, des sourcils aux ongles des pieds ; et une douche anale pourrait être un bon complément. »

 

Je suis particulièrement surpris par l'effet psychologique que ce processus a eu sur moi. C'était bien de pouvoir parler de ça avec d'autres bottoms. L'explication médicale de Louis m'a fait prendre conscience de la responsabilité que j’ai de traiter mon corps avec respect. Le shopping en ligne a rendu la démarche de l’achat très facile, même si le produit était un peu gros. En prenant le temps d'explorer ce qui me met à l'aise et d'être intime avec moi-même de manière sexuelle (ou pas), je me sens plus en contrôle. Je doute que ça devienne un élément permanent de ma routine, mais il y a des jours où je me chouchoute complètement, des sourcils aux ongles des pieds ; et une douche anale pourrait être un bon complément.

 

 




 

*Noms d’emprunt. Leur vraie identité est connue auprès de la rédaction.



Source : https://www.vice.com/fr/article/wx5evm/lavement-anal-guide-pratique-avis-dexpert-et-recit-tres-perso

 

 

 

mercredi 14 avril 2021

Momie

Petite momification en bandelettes "egyptian style"

Un peu ennuyeux pour moi au final quand il n'y a rien qui dépasse. Mais une bonne retraite méditative pour le soumis... 







mardi 13 avril 2021

Travaux d'aiguilles

 Hier j'ai fait un peu de couture. 

Un pur bonheur vraiment trop rare. 


J'adore faire de la suture.


Un petit coup de sonde lorsque tout était bien cousu. 





dimanche 11 avril 2021

Sulfura

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