jeudi 30 avril 2015

Majordome







Ce matin, avant de partir au travail, j'ai gentiment lancé à la volée quelques demandes.

Changer le lit
Mettre les draps à laver
Installer un nouveau tuyau de douche à la place de celui qui fuit de toutes parts depuis avant-hier (c'est fou ce qu'un peu de flotte qui gicle partout peut me rendre irritable, grrrrrrr)
Et me faire à manger

Oh mais quelle joie de recevoir un message en début d'après-midi pour me demander si des "lasagnes maison" me conviendraient pour mon souper.

Oh et quel bonheur d'en recevoir un autre peu de temps après pour savoir où je range les pinces à linge.

Huuuuum, j'ai hâte de rentrer chez moi ce soir! 

Je sors du travail et mon chevalier servant était sagement entrain de m'attendre dans la cour extérieure. 

Arrivés à la maison, il m'ouvre la porte de chez moi, je sens la bonne odeur de lessive et de cuisine. J'ai la surprise de trouver un magnifique bouquet sur ma table, l'aspirateur passé. La baraque nickel! (Je suis si fière de lui, mais il ne faut pas trop le lui répéter, hein.)

C'est alors qu'il se change. 
J'adore le regarder se changer. Ses gestes, son attention portée sur les petits détails quand il met ses porte-jarretelles ou quand il enfile ses bottes à talons de 15 cm. Et surtout sa fierté dans son regard et son joli sourire quand il a fini. 
Il est beau mon peegy.


Je vous laisse, le souper m'attend.






jeudi 23 avril 2015

Soumis par-ci, soumis par-là


Je suis une Maîtresse comblée.

Même au travail, je suis entourée de soumis!


mercredi 22 avril 2015

Paddle & Breakfast



Oh j'adore j'adore j'adore!

Je ne lis pas souvent les nouvelles car ça me déprime, mais quand y a des trucs comme ça, j'avoue que ça me réchauffe le cœur!



20Minutes mobile:



22 avril 2015 15:52
Etats-Unis

Voici Kinkbnb, le jumeau sadomaso d'Airbnb

Agacé par la rigidité de la célèbre plateforme permettant aux voyageurs de loger chez l'habitant, un Américain en a créé une version plus... libérée. 

On ne présente plus Airbnb, ce célèbre site internet qui permet aux voyageurs de réserver un logement chez l'habitant. Une plateforme un peu trop coincée au goût de Darren McKeenman. «Un de mes amis a eu un petit incident avec Airbnb. Ils ont rejeté sa proposition de lieu car des sextoys étaient visibles sur les photos», raconte l'Américain au Huff Post. 
Inspiré par la mésaventure de son pote, McKeenman a fondé Kinkbnb (que l'on peut traduire par «noeud», mais aussi par «bizarrerie»), une alternative sadomasochiste à Airbnb. Ainsi, l'internaute qui désire laisser cours à ses fantasmes tout en voyageant peut trouver, grâce à ce site, des lieux spécialement équipés. Metronews explique que pour 250 dollars, le globe-trotter sadomaso peut s'offrir un nuit dans un donjon new-yorkais. Cages et machines de tortures sont inclues dans le prix. Cravaches et bâillons boule sont également à disposition des voyageurs qui choisissent de séjourner à La Douleur Exquise, à Los Angeles. A Vancouver, l'utilisateur de Kinkbnb pourra notamment profiter d'une table de massage et d'un banc de fessée. 
Conçu en seulement quelques heures, le site de Darren McKeenman a déjà trouvé sa clientèle et l'Américain croit dur comme en fer en son concept: «Les amateurs de sadomasochisme n'auront plus à emmener leurs jouets sexuels en vacances, Kinkbnb leur rendra la vie plus facile», estime-t-il. McKeenman pense d'ores et déjà à agrandir la palette de son offre: «Nous n'avons que douze maisons et donjons pour l'instant. Il nous en faudra toujours plus», conclut-il. 




Allez voir l'article, ça vaut la peine rien que pour les photos qui donnent envie d'aller aux USA.





mardi 21 avril 2015

Comment mettre un soumis "au frais"





Retour à la réalité suite au week-end, le lendemain soir, je suis allée souper directement après le travail avec un ami de longue date.
J'adore les coiffeurs gay, ils ont toujours des tonnes de petits commérages à nous raconter, du coup la soirée se passe en un éclair.
peegy, pendant ce temps, m'a fait le plaisir de m'attendre sagement depuis 18h15, en tenue, mon retour chez moi. 

Je suis arrivée à temps pour visionner un épisode inédit de Game of Thrones qui passait à 23h00 sur la Suisse. Et comme il n'était pas intéressé plus que ça à le regarder avec moi, je l'ai donc mis aux fers.
Haha, ça m'a bien plu de me mettre dans la même ambiance que l'histoire de George RR Martin.

Bâillon, bandeau et tampons auriculaires pour qu'il soit totalement isolé pendant que moi je visionnais tranquillement ma série. Et je l'ai bien évidemment menotté au montant du lit, des fois qu'il ait eu l'envie d'aller se balader n'importe où.

Le temps de le mettre en place, de me faire ma séance cinéma et de le libérer, peegy est resté entravé dans cette position une heure et quart. (Roooooh la gentille Maitresse...)

Du coup, je me réjouis encore plus de visionner la suite de la saison dans ces conditions! Je pense que je vais m'offrir une machine à popcorn!








lundi 20 avril 2015

Empelettes, oh oui!



Ce week-end, nous sommes allés dans un magasin suisse allemand dédié uniquement à notre passion du SM. Et bien sûr, peegy et moi même en sommes revenus avec une profusion d'idées en tête.

Encore plus d'idées, il me faudra deux vies pour toutes les réaliser.

Je sens que je ne vais pas être en panne d'inspiration avant un bon bout de temps. Et s'il m'arrivait quand même à un très court instant de sécher, mon petit soumis se fera une joie de m'en souffler quelques unes.

C'était génial de voir pétiller ses yeux dès qu'il découvrait un nouvel objet.  J'ai aussi découvert plein de choses extrêmement intéressantes.

Puis j'ai adoré le regarder nu, se faire prendre les mesures sous toutes les coutures pour la combinaison en latex dont il rêve.

Mon beau soumis.


samedi 18 avril 2015

Petit achat du jour



 Sonde-moi si tu peux...







mardi 14 avril 2015

Flèches d'amour









Les aiguilles. 
J'adore pratiquer cet art. Je vous en ai déjà parlé et je peux prétendre que se sont mes favorites. Je ne les appelle pas mes "Petites Amies" pour rien.

Dans mon top 5 il y a sans aucun doute une place pour elles parmi le craquement du fouet et son maniement, le regard apeuré de mes soumis quand ils comprennent ce que je vais leur faire subir et la douleur que je leur procure et que je peux lire sur leur visage quand je les torture.

J'adore les aiguilles. Elles sont si minuscules, si fines, mais tellement redoutables.

Elles sont mal-aimées. Leur réputations font d'elles des bourreaux sans vergogne.
Mais c'est faux.

Elles sont lisses, élancées et affûtées. De douces épingles, faites pour se faufiler adroitement et sans retenue sous le derme.

On vient de me demander ce que je ferai avec un soumis, des aiguilles et bien évidemment carte blanche pour m'amuser comme je le souhaite. 
Sur le moment je me suis dit que j'allais pouvoir lui répondre en cinq minutes... mais force est de constater que j'aime tellement ça, qu'il va falloir que je concentre mes envies pour ne laisser que l'essentiel.

Je pourrais dicter quelques-unes de mes envies, mais dire que je vais planter telle aiguille à tel endroit est plutôt difficile pour moi, car j'y vais au feeling.

À moins de faire un chablon. De décider à l'avance la taille et la longueur des armes. De définir les endroits pour dessiner un motif bien précis.

Vouloir un résultat parfait avec un motif choisi pour son esthétisme, pourrait me motiver à préparer une séance d'aiguilles de ce type. Je suis assez minutieuse pour y arriver. Et j'adore la perfection !

Cela dit, j'aime en planter une. Puis constater son effet. En planter une autre et voir à nouveau ce qu'elle procure. Et ainsi de suite. 
Je construis ma petite œuvre au fur et à mesure des émotions que je partage avec mon soumis.

Ce que j'ai envie de tester et que je n'ai pas encore pu faire ?

Planter des aiguilles au travers du gland, de la verge et des testicules.
Sentir le métal pointu transpercer la chair de part en part.
La voir réapparaître de l'autre côté après avoir fait son chemin dans la viande.
 
Sentir la résistance de la peau.
Sentir les vibrations du corps lorsque je fais mon office.
Sentir et ressentir.
Voir et admirer.
Toucher et caresser.
Piquer et transpercer.

Voilà pourquoi j'aime autant mes Petites Amies, pour tout ce qu'elles me procurent comme sensations.









lundi 13 avril 2015

Oh mon dragon!




Merci à guillaume d'avoir pensé à moi lors de son passage devant cette magnifique sculpture.
J'ai maintenant envie d'aller le voir en écailles et en boulons.

Pis bon de me faire plaisir en allant zieuter un coup les belles montures* qui semble y avoir en arrière plan (avec le temps splendide des derniers jours ça me démange) et ma journée sera parfaite!








*pas celles sur son nez, hein...



Footjob












dimanche 12 avril 2015

Même pas mal...

Bravo et merci à newermind pour son baptême des aiguilles. 

D’abord 5 dans le dos, et puisque ça faisait à peine un petit chatouillement, je lui en ai collé 16 là où ça picote un peu plus..

jeudi 9 avril 2015

Petit Larousse de la Médecine, édition 1976:




J'ai trouvé intéressant les définitions de ce petit dictionnaire qui trainait dans un coin, oublié de tous. Il est vrai qu'en presque 40 ans, les mœurs n'ont pas vraiment changés, mais les dénominations sont peut-être moins rigides ?
Je ne sais pas, mais j'ai pris soin de copier à la virgule près, les quatre définitions qui m'intéressaient le plus.


Petit Larousse de la Médecine, édition 1976 :


Orgasme

Point culminant de l'excitation génésique, qui correspond à un paroxysme de sensations voluptueuses.
L'impossibilité de parvenir à l'orgasme est, chez l'homme, un des aspects de l'impuissance. Chez la femme, c'est l'essentiel de la frigidité.



Douleur

La douleur est une souffrance perçue dans une partie quelconque du corps et ressentie de façon pénible. « Phénomène psychologique qui met en jeu le fonctionnement du système nerveux dans son ensemble », la douleur reste difficile à définir.
La douleur met d'abord en jeu les terminaisons nerveuses sensitives libres au niveau de l'épiderme, dont certaines semblent spécifiques des stimulations douloureuses. (Toutefois, la stimulation excessive de n'importe quel récepteur sensitif finit par produire une sensation douloureuse.) Puis une voie nerveuse, qui transporte cette sensation jusqu'à l’encéphale : Le faisceau spinc-thalamique.
Dans l'encéphale, les stimulations douloureuses sont reçues par le thalamus, qui les envoie au cortex cérébral, où elles sont intégrées en tant que perception consciente.
L'interprétation de la douleur en médecine reste soumis à sa nature subjective. En effet, l'impact affectif et psychologique des phénomènes douloureux est très important, et la variété des douleurs décrites par les malades est très grande. Quoi qu'il en soit, la douleur reste un symptôme, un signe d'alarme de grande valeur localisatrice et séméiologique. Souvent insuffisante à faire poser une diagnostic, elle oriente les recherche à entreprendre.


Masochisme

Perversion associant le plaisir sexuel à la douleur ou à la souffrance ressenties par le sujet lui-même.
Le masochiste n'éprouve de jouissance que lorsqu'il est battu, violenté. Il est d'usage d'étendre ce mot à toute forme de satisfaction procurée par une souffrance physique ou morale. L e masochisme, est en règle, lié à son contraire : le sadisme, ou tendance à prendre du plaisir dans la souffrance d'autrui. Le sado-masochisme exprime la combinaison chez le même individu, ou dans un couple, de ces deux tendances complémentaires.
L'agressivité, toujours importante, est tantôt tournée contre soi, dans le masochisme, tantôt vers autrui, dans le sadisme. Pour les psychanalystes, le sado-masochisme se rencontre dans les tout premiers stades du développement de la personnalité auquel l'individu de doit pas rester fixé. Ils ont insisté sur l’existence d'un type caractériel pathologique : le « caractère masochique ». Il s'agit de sujets indéfiniment malheureux et malchanceux, accumulant les échecs, les insatisfactions, et qui se complaisent, en réalité, dans leur état. Selon Freud, le masochisme reflète un besoin de punition exprimant un sentiment de culpabilité inconscient.


Sadisme

Perversion sexuelle qui consiste à infliger de la douleur à autrui au cours de l'acte sexuel, afin d'éprouver un plaisir érotique et un orgasme.
Les actes de sadisme vont de la flagellation ou de la fessée au crime sadique le plus sauvage, en passant par la sodomisation.
L'envers du sadisme est le masochisme, les deux perversions pouvant alterner ou s'ajouter chez le même individu. Les psychanalystes emploient le terme de sadisme dans un sens bien élargi, intéressant le psychisme pur pour bien désigner les tendances, les pulsions agressives dirigées vers autrui. Cette agressivité se manifeste sous formes très diverses : un individu peut être sadique en gestes comme en paroles ou en écrits, exprimant par là sont désir de dominer, de critiquer, de torturer moralement les autres. Inversement, le masochiste recherche la soumission, la passivité, l'échec, et se laisse écraser avec une sorte de joie plus ou moins consciente.
Le sado-masochisme réalise la combinaison de ces deux types de comportement. Il sous-tend bon nombre de relations humaines.
Tout n'est pas négatif dans le sadisme au sens large. Des tendances sadiques modérées et bien contrôlées par le « moi » peuvent constituer une force naturelle d'adaptation sociale.



***


Quand j'aurais trouvé la motivation, je m'attaquerais au DSM (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders).  http://fr.wikipedia.org/wiki/Manuel_diagnostique_et_statistique_des_troubles_mentaux

Là, ça vaut vraiment la peine! Nous les pratiquants de BDSM, sommes complètement dégénérés au travers de ce manuel. 

Ha ha ha!







mercredi 8 avril 2015

Cachez ce bas que je ne saurais voir...



Une soirée. Une robe. Un porte-jarretelles. Des bas. Des talons.





Le saviez-vous?
L'usage veut que la culotte se porte par-dessus le porte-jarretelles.
(Quand culotte il y a...)




mardi 7 avril 2015

La morsure de la Dragonne (écrit par newermind)



La morsure de la Dragonne


C'était plus fort que moi : j'étais depuis toujours attiré par les femmes tant autoritaires que sadiques. J'avais découvert l existence de Lady Dragonne sur l'un des rares forums dédiés a la domination féminine, tel un château protecteur pour ces Dames au milieu de l'immensité d'internet, puis au travers d'un dérivé de Facebook sur lequel on partage ses photos, non pas de vacances en famille, mais de séances sadomasochistes, et en enfin sur son blog. J'étais fasciné par ses écrits si raffinés, si passionnés quant il s'agissait de communiquer son plaisir à torturer des hommes consentant; mais j'étais aussi repoussé par quelques photos d'actes qui me semblaient barbares, visant, pensais-je, davantage à mutiler qu'à atteindre un plaisir partagé.

L'attirance l'avait emporté.

De passage sur Lausanne j'étais descendu à l’hôtel Alpha Palmiers. Lady Dragonne avait accepté de prendre un verre en ma compagnie pour faire connaissance. Elle m'avait demandé de guetter son arrivée au bar de l’hôtel pour 17h30. Elle serait vêtue d'un manteau noir et d'une écharpe rouge.
J'étais assez tendu car il est impressionnant pour un homme timide de rencontrer une Dame dominatrice. Une Dame qu'on voit en photo sur son blog, transpercer d'aiguilles le téton d'un soumis, ou lui clouer le scrotum sur une planche à l'aide d'un marteau et de clous. Alors qu'on est soi-même douillet au point de défaillir lors d'une banale piqûre de prise de sang...
Bref, je cherchais clairement les ennuis !

Ce qui m’inquiétait carrément était d'avoir par le passé décliné son invitation à être son canevas vivant pour ses travaux d'aiguilles. Froisser l’Ego d'une Domina, avoir auprès d'elle une ardoise bien chargée, n est pas la meilleure idée avant une rencontre visant potentiellement à se livrer sans défense entre ses griffes. Heureusement, j'arrivais au bar de l’hôtel avec quelques minutes d'avance par rapport à l'heure, celle que nous avions convenue juste avant que mon téléphone mobile ne se taise, définitivement hors de portée du réseau français.

C'est alors que je la vis, une grande et belle Dame, l'air sûre d'elle. Sur une chaise a sa droite : une écharpe rouge lovée sur un manteau noir. Sur le bar devant elle : une boisson déjà bien entamée. Je supposais qu'elle était agacée d'avoir du patienter alors qu'elle s'attendait à être accueillie à son arrivée. Nos regards se croisèrent, ma pomme d’Adam se souleva de manière réflexe. Sans avoir le temps de réfléchir, je sentis mes jambes se mettre en mouvement dans sa direction. Après les salutations d'usage, Je pris à sa demande sa tasse sur le bar, je lui emboîtais le pas en direction d'un coin salon plus cosy, puis la discussion s'est engagée.

Elle était charmante.

J'étais transporté par sa gaieté, sa joie de vivre, son sourire. Je me sentais aussi bien que je peux l'être avec une femme séduisante, c'est à dire un peu tendu du fait de ma timidité naturelle. Je garde le souvenir d'une sensation de bien être, d'une présence réconfortante, presque maternelle, qui donne envie de se blottir. Le bar de l'hôtel était très agréable, donnant sur un patio aménagé en jardin zen. Les sujets de conversations s'enchaînaient, parfois vanille, mais surtout BDSM. Comme je lui disais que je me sentais bien avec elle, presque à l'aise, elle me lança soudainement : "mets toi à genoux et embrasse mes bottes !". Je la regardais incrédule, nous étions au bar de mon hôtel à l'heure de l'apéritif. "Là? Maintenant? Vous êtes sûre?" implorais-je? "Personne ne regarde" dit-elle pour m'encourager. En effet le serveur s'occupait d'un client et ne regardait pas dans notre direction, mais pour combien de temps? A côté de nous un groupe vautré dans les divans discutait autour d'une table basse sans nous prêter attention ... mais qu'en serait-il si je me prosternais en plein milieu du bar? Elle attendait confiante en son autorité naturelle, j'avais l'intuition qu'une trop longue hésitation ou un refus serait éliminatoire. Je me jetais au sol comme je me serais jeté dans le vide. Mes lèvres touchèrent sensuellement mais furtivement le cuir de ses bottes, et je repris précipitamment ma place auprès d'elle. Lol, 4 secondes chrono !!! Se moqua-t-elle. Une nouvelle tournée de boissons fut commandée et consommée. Dans le patio la nuit tombait ainsi que quelques gouttes de pluie. Un serveur venait d'allumer des braseros décoratifs du plus bel effet.

L'heure du repas approchait, elle accepta mon invitation à dîner. Toujours dans l'exotisme et de le dépaysement, nous avons contourné le patio jusqu'au restaurant thaïlandais, où notre choix s'est porté sur une délicieuse assiette de cigales. Ce mot désigne certes une des innombrables variétés d'insectes dont les asiatiques sont très friands, mais aussi de délicieux crustacés proches de la langouste, ici accompagnés de lait de coco, de citronnelle et d'herbes aromatiques fraîches. Pour accompagner ce plat, Lady Dragonne me fait découvrir la Malvoisie, un vin blanc moelleux du Valais. Il est élaboré à partir d'un cépage pinot gris également planté en Alsace. Au cours de la soirée, nous échangeons sur nos centres d'intérêts bdsm communs, notamment le piétinement pieds nus que j'adore et sur lequel elle n'ose pas trop se lâcher du fait de son mètre quatre vingt et de ses belles formes généreuses, et les aiguilles dont elle est experte et que j'aimerais bien découvrir un peu plus avant avec elle.

Rendez-vous fut pris pour dans 3 semaines. A l'occasion d'une exposition qu'elle souhaite voir, je la recevrai chez moi à Lyon avec son soumis, et je recevrai en moi ses aiguilles qu'elle appelle ses petites amies. Lady Dragonne n'avait pas prévu de pratiquer ce soir, mais la discussion est de nature à échauffer les idées. Cependant elle n'a aucun matériel avec elle, alors elle semble peser le pour et le contre, puis décide ne rien décider et laisse planer le suspens. Le dessert est délicieux : un fondant au chocolat avec des pistaches fraîches et des petits grains qui me semblent intrigants et appétissants. Lady Dragonne penche pour du crumble et me propose de goûter dans son assiette. A ma demande, c'est elle qui en porte un morceau à mes lèvres, qui se referment par inadvertance sur son doigt en même temps que sur le crumble, mmmm.

Le repas se termine, mon cas n'est toujours pas tranché, bien que le massage que j'ai proposé ait semblé faire mouche. Les deux plateaux de la balance sont toujours parfaitement équilibrés et Lady Dragonne ne voit pour l'instant aucune raison de privilégier quelques instant avec moi ou un retour au calme chez elle. C'est ma dernière chance de plaider ma cause. Je propose que nous montions quelques instants dans ma chambre, non pas pour quelques pratiques bdsm, mais pour déguster les deux barres de Toblerone de bienvenue trouvées sur mon oreiller en arrivant, et que j'avais eu l'excellente idée de ne pas dévorer au prix d'un immense effort de volonté.

Mon plateau s'enfonce légèrement, la balance penche finalement en ma faveur, nous montons...
Ma chambre se trouve au 7ème et dernier étage. Face à nous la baie vitrée qui longe tout l'appartement, donnant du côté du patio intérieur. Accolée au mur de droite, une grande penderie prolongée d'un bureau. Puis en progressant vers la gauche, deux sièges autour d'une table basse, un grand lit blanc dont les oreillers sont chacun agrémenté d'une barre de toblerone, puis la salle de bain très claire et munie d'une baignoire (j'adore barboter).

Lady Dragonne pose sac à main, manteau et écharpe sur le bureau. Elle s'assied et me tend ses bottes alternativement pour que je les lui ôte, ce que je fais avec délice. Nous essayons d'admirer le patio illuminé par ses braseros mais l'angle de vue n'est pas favorable, Lady Dragonne ferme d'autorité les rideaux occultant sur toute la longueur de la baie vitrée. Je ne comprends pas car je trouvais la vue agréable. Peut-être n'apprécie-t-elle pas le léger vis à vis qu'occasionne la construction de l'hôtel en cercle autour du patio? Ou peut-être envisage-t-elle de pratiquer sur moi des actes d'une telle violence qu'ils ne tolèrent aucun témoin? J’éprouve une inédite sensation d'étouffement, comme si j'étais soudain devenu claustrophobe. Je hasarde : "et si nous gouttions ce Toblerone?".

Il est délicieux.

Le sujet du piétinement revient dans la conversation. Je sens Lady Dragonne intéressée, mais encore hésitante à marcher sur moi de tout son poids. J'ai pour ma part très envie de sentir la plante de ses pieds parcourir et écraser mon corps. Pour la rassurer je lance un défi : je parie qu'elle n'arrivera pas à me faire demander pitié en me marchant dessus. Je regrette déjà mes paroles à l'instant ou elles sortent de ma bouche. Nous avons un échange de regards incrédules et consternés, que j'ai pu seulement oser défier Lady Dragonne, sachant tous deux qu'avec sa connaissance des points faibles de l'anatomie masculine l'affaire serait pliée en une demi-seconde. Elle reste parfaitement impassible, écartant mon défi d'un simple haussement de sourcils. Pourtant, ma bravade semble la convaincre de ma motivation, de mon expérience de cette pratique et de ma capacité à l'encaisser. Plongeant son regard dans le mien elle me lance : "déshabille toi devant moi, enlève tout sauf ton caleçon". Je suis pris de court et d'un élan de timidité, je minaude, essayant de gagner un peu de temps pour m'adapter au basculement qu'elle vient de provoquer. Je n'ai pas eu le temps de quitter mentalement l'habit de dignité de l'homme civilisé, pour basculer dans la peau du soumis impudique rampant nu aux pieds de sa Maîtresse. Elle me taquine : "tu ne veux quand même pas que je te marche dessus tout habillé ?" Je m'exécute devant elle, en croisant mes mains sur ma poitrine comme le ferait une femme, mi taquin, mi pudique. Elle me sent tout gêné, tout intimidé devant elle. Elle doit être dans un bon jour, elle me rassure :

"Tu n'a pas à avoir honte, tu es très bien, maintenant allonge toi".

Je suis allongé sur le dos. Me dominant de toute sa hauteur, elle me fait face, un pied posé au sol à hauteur de ma taille. De son autre peton, elle me caresse le torse, descend jusqu'au ventre, puis ramène sa jambe en arrière comme pour prendre son élan et me shooter dans les parties. Mais non, elle caresse simplement du dessus du pied mon sexe à travers mon caleçon, cherchant mon érection et semblant satisfaite de l'avoir trouvée et d'en jouer. Puis elle remonte à nouveau jusqu'à mon torse. N'y tenant plus je saisi son pied pour le porter à ma bouche. Elle me laisse faire. J'en hume la plante toute chaude, j'en frotte mon visage, puis je la lèche avec délectation. Elle semble apprécier un temps puis reprend son pied et ses caresses, qui se font plus vigoureuses. Je perds conscience de son visage loin là-haut. Seuls existent son tibia qui s'incruste de plus en plus dans mon entrejambe, et surtout son pied qui me parcourt fermement et sous lequel j'enfouis mon visage dès qu'il passe à mon portée. Lors de ses passages sur mon ventre, elle met maintenant davantage de poids sur moi, soulevant son pied d'appui du sol, d'abord imperceptiblement puis de plus en plus résolument, attentive aux réactions de son piédestal. Je sens qu'elle est prête à monter sur moi de tout son poids. J'ai fanfaronné, je n'ai jamais été piétiné par une femme si grande et si plantureuse. Quand je repense au poids qu'elle m'a annoncé, insoupçonnable tant elle bien proportionné au regard de sa taille, j'en ai des sueurs froides. Lady Dragonne cherche son appui sur mon ventre, je sens la chaleur de son pied, qui se fait plus lourd sur moi. Le piédestal vivant que je suis respire soudain plus fortement, contractant ce qu'il lui reste d'abdominaux, tout en se maudissant intérieurement de ne pas faire des sériesd'abdos plus régulièrement. Son autre pied se soulève et vient se poser à côté du premier. La Déesse se dresse triomphante dans toute sa gloire, sur son piédestal de chair, heureux et fier de ployer sous le doux fardeau.

"Et maintenant debout : j'attends mon massage"

Me dit-elle en regagnant la terre ferme. Elle s'allonge sur le lit, me présente ses jambes. Je les masse une à une. Je fais glisser mes doigts, mes phalanges et mes paumes sur ses pieds. Je dénoue les muscles, je fais jouer les articulations, j'étire les orteils. Puis je progresse le long de sa jambe, travaillant le tendon d’Achille, pétrissant les muscles jumeaux du mollets, et enfin des cuisses. Afin de pouvoir continuer ma progression, il faudrait que je puisse ôter quelques uns de ses vêtements, et je me prends à rêver à ce que je pourrais ainsi découvrir. Elle interrompt ma rêverie. "Tu m'as bien massé c'était très relaxant. A mon tour de te masser maintenant" dit-elle d'un air moqueur. "Comme je te l'ai dit je n'avais pas prévu de séance ce soir et je n'ai donc aucun matériel. Mais tu vas voir que je n'en ai pas besoin pour faire mal" me dit-elle avec un sourire angélique. "Et enlève moi ce caleçon".

C'est finalement moi qui me retrouve nu comme un vers, devant Lady Dragonne toujours superbe et hélas inaccessible dans sa cuirasse, impénétrable dans tous les sens du terme. Ses mains virevoltent sur mon corps allongé sur le lit, pinçant et tordant mes tétons, puis la délicate peau de mon sexe. Quand elle arrive à la partie hyper sensible qu'est mon frein, je m'exclame : mais vous enfoncez carrément vos ongles là ??! Elle me dit : non ce n'étaient que mes doigts, maintenant ce sont mes ongles : une douleur aiguë me transperce et mes yeux expriment un mélange de peur et d'appel à la pitié. Elle me sourit, visiblement amusée de mon manque de résistance, continuant à maltraiter toutes mes parties sensibles. Mes tétons sont très douloureux maintenant, j'ai l'impression qu'ils sont à vif. Variant les plaisirs, elle alterne les pincements avec des claques vigoureuses sur mes fesses, mon sexe, mais pas mes testicules qui sont épargnés à ma grande surprise et presque déception.

"Vous n'êtes pas si sadique finalement"

C'était plus fort que moi c'est sorti tout seul. Je sais bien qu'il n'est pas dans mon intérêt de la défier, mais je suis surpris et presque vexé du ménagement avec lequel elle m'a traité comparé aux pratiques extrêmes qui semblent avoir sa préférence, si j'en crois son blog.

Nous sommes maintenant debout, face à face. Elle pose sur moi le regard carnassier de la Dragonne s'apprêtant à dévorer sa proie après avoir suffisamment joué avec elle. Elle effleure mon cou de ses lèvres, et enfonce ses crocs dans ma chair à plusieurs reprises. Mes mains cherchent instinctivement la douceur de sa peau comme pour compenser la douleur qui se fait de plus en plus vive. Elle arrive finalement sur mes pectoraux, et les croque chacun juste au dessus du mamelon. Je lutte contre la douleur. J'ai l'impression que ses dents déchirent ma chair et qu'elle va m'arracher un morceau. J'essaie de raisonner ma peur en pensant qu'elle sait ce qu'elle fait. Je crois que j'implore pitié à ce moment là... Elle me permet de passer mes bras autour d'elle, de me blottir le temps de recouvrer mes esprits. Après la douleur, la chaleur de son corps me revigore, je me sens euphorique, invincible. Je souffle à son oreille : pourriez-vous me donner un coup de genoux dans les parties? Le coup arrive avec une puissance inattendue. Elle en enchaîne plusieurs. J'ai peur je n'ai jamais été frappé si fort à cet endroit, je me sens débordé. Si mes testicules avaient été bondagés, je crois qu'elle m'aurait émasculé sous l'impact. Elle me dit "j'ai essayé de ne pas frapper fort". Je réalise à ce moment qu'on ne joue vraiment pas dans la même cour. Je me sens comme le rescapé par miracle d'une catastrophe aérienne : je n'en reviens pas de m'en tirer avec seulement quelques égratignures ... et des traces de morsures. D'ailleurs Lady Dragonne contemple son œuvre, prend une photo, et me dit amusée : "tu vas avoir de beaux bleus dans quelques jours!"

Il est temps de prendre congé, je la raccompagne à son taxi. Pendant les prochains jours, je pense souvent à Elle et à cette soirée. D'abord en recevant avec 24h de retard le sms prévenant qu'elle sera en avance au rendez-vous. Puis à chaque fois que le tissu des draps ou des vêtements irrite les pointes de mes seins à vif, ou que j'aperçois les impressionnantes traces de morsures sur mes pectoraux. Vivement notre prochaine rencontre !


http://ladydragonne.blogspot.ch/2015/03/visite-lyonnaise.html


J'ai écrit ce texte à demande de Lady Dragonne. Il lui appartient, et je le publie avec sa permission.


newermind




lundi 6 avril 2015

Bague d'O



J'adore porter cette bague.

Si elle est parfois reconnue, elle me permet à moi de me sentir encore plus Puissante dans ce monde vanille.

Venez me baiser la main, je vous attends.







L'anneau de O est largement connu dans  la  culture de BDSM. Première apparition  dans le roman «Histoire d'O», devenu très populaire en tant que symbole des soumises.
Il s'agit d'un signe distinctif utilisé principalement en Europe et en particulier dans les pays germanophones.
Également connu comme l’anneau d’esclave, d'abord utilisé seulement comme un symbole des soumises, est aujourd'hui utilisé aussi par les Dominantes.
Il peut être porté à n'importe quel doigt, et certains considèrent l'utilisation de l'anneau sur la main droite en signe de soumission et sur ​​la main gauche comme dominante.



dimanche 5 avril 2015

Compte rendu de la TG



Hé bien, hé bien, hé bien...

On pourra dire qu'il y a pas mal de "m'as-tu-vu" par Genève. Oh ça oui.
Une foule de jeunes gens à peine secs derrière les oreilles, qui ont eu l'envie de sortir leurs jolis petits costumes d'Halloween.

Du latex, du vinyle et du steampunk, il y avait, certes. Mais surtout beaucoup de n'importe quoi. Des miss qui ne pouvaient pas entrer dans la "playroom", à cause du "strict dress code" ont simplement viré leur fringues pour se retrouver en sous-vêtements, et boum... une entrée autorisée. Un gars sapé en Christian Grey avec sa ceinture autour du cou en guise de collier et laisse. Boum... vas-y départ. D'autres torse-nus et jeans basket. Classe. Aller on est plus à ça près, boum... entre-donc!

Les vrais passionnés de la Torture Garden de Londres, les vrais protagonistes Bdsm, les puristes de ce genre de soirées n'ont surement pas dû se sentir à leur places lors de cet événement. Je suis un peu déçue pour tous ceux qui ont fait l'effort de sortir leurs grandes tenues pour l'occasion.

Parlons de la soirée maintenant. Sur votre gauche une sale étroite avec au fond une toute petite scène pour les shows. Je n'en ai pas vu un seul car il y avait trop de monde. Dommage. Pourtant avec mes 192 centimètres de vinyle, j'avais de quoi voir loin!
Et sur votre droite la fameuse playroom. Qui n'a de play que le nom. Nous sommes entrés dans une autre petite salle, avec quelques petits coins aménagés. Aménagés en quoi, je ne le sais toujours pas. Pas de croix, pas de chaise, pas de banc. Mais une cage. Ha la fameuse cage dont tout le monde voulait être pris en photo étant enfermé à l'intérieur. La photo souvenir touristique obligatoire lors de votre passage à la TG en sommes. Pathétique. Mais quand même un peu risible. Aller, aller, on dira que nous avons passé un bon moment à les regarder kiffer leur poses de "comme-si-j'y-étais-yeah".

J'ai pu quand même faire sensation avec mon soumis à quatre pattes entrain de me lécher les bottes de la semelle jusqu'à la taille (sacré fanfan), ce qui m'a permis d'obtenir quelques regards. Ha moi j'aime bien faire sensation. Haha!







Mais bien évidemment, nous n'étions de loin pas dans un donjon. J'ai eu mon soumis qui s'est fait claquer les fesses par un gars qui passait par là. (Bien sûr, il a eu mon sac à main en travers de la figure avec une bonne bouellée, NONMAISHO!).
Une jeune femme m'a tout juste demandé en me faisant signe si elle pouvait frapper les fesses de mon soumis. J'ai énergiquement refusé. Mais Dame S m'a dit qu'elle jouerait bien avec le gars qui l'accompagnait, alors je l'ai faite revenir vers nous en lui disant qu'elle pouvait jouer avec le mien si elle me pretait le sien. "Oh mais il est tout nouveau il ne voudra pas"...
Ben voyons... Et quand Dame S et moi même avons fait en même temps le même signe qui rapproche le pouce de l'index pour signifier qu'il en a vraiment une toute petite, ce mec, quand même sensé être soumis la moindre, m'a pris le poignet de force pour me mettre la main sur son entrejambe. Je ne me suis pas laissé faire. Berk. Ce qui est certain c'est qu'il a faillit se prendre ma main ailleurs, mais j'ai bien compris qu'un peu bourré avec sa ceinture autour du cou, il ne supporterait sans doute pas l'affront du haut de ses 20 ans. Je les ai donc fait s'éloigner avec un signe de la main qui signifiait clairement mon dégoût pour son attitude.
Je me suis demandée combien de personnes avaient lu les règlements du donjon (et les avaient assimilés ^^). En tout cas, il n'y en avait pas le 1% qui connaissaient les codes Bdsm.

Merci à Maitre J, d'avoir fait craquer son fouet dans la salle (un vrai fouet, hein, histoire de montrer qui c'était les pros dans la place) et caresser les fesses latexées de mon petit toutou lécheur.

J'ai quand même pu admirer quelques tenues fort sympathiques. J'ai pu aussi passer du temps avec Dame S que j'apprécie tout particulièrement et qui ce soir était de toute beauté avec sa tenue, son grand manteau en cuir et son masque à gaz. Et j'ai pu me faire une petite idée de la faune qui hante la vraie TG de Londres. C'est pourquoi j'aimerais beaucoup vivre ça une fois en vrai sur place.