mardi 31 juillet 2018

Nouveau joujou



Peegy teste le nouveau ballstretcher de 700 grammes



Avec la canicule qui règne en ce moment, il va vite se retrouver avec une 
paire de couilles au niveau des genoux


dimanche 29 juillet 2018

Soubrette surprise 



Quelle belle surprise quand un soumis tout timide se propose spontanément pour me faire le ménage.

En plus l’aspirateur, serpillère et salle de bain ont été bien faits. J’en suis satisfaite.



Malheureusement ce ne sera qu’occasionnellement... Moi qui rêve d’un soum de ménage 1x par semaine!

samedi 28 juillet 2018

Séance électrique 



Rien de tel qu’un peu d’électricité dans l’air pour rendre un Peegy heureux...




vendredi 27 juillet 2018

Séance à trois


Voici un texte écrit par saturne:
(Photos ci-dessous)

merci Lady Dragonne pour cette superbe soirée pleine de surprises dont voici un petit resumé des moments fort
c est toujours avec grande impatience que j attendais de rentrer dans votre Dragonnière
et quelle ne fut pas ma surprise lorsque je vis Peggy dans une tenue latex avec cagoule en position d attente de serviceman ainsi vous m avez declaré qu aujourd huit Peggy allait vous assister a moins que je n y voit un réèl inconvenient et la mon petit coté bi est ressortit et je me suis entendu dire non du tout aucun problème ainsi vous avez donc ordonné a Votre Peggy de me mettre les bracelets au pieds afin de m attacher au cadre de lit renforcé comme une croix de st andré ainsi attaché j etais pret pour l echauffement qui ne s est pas fait attendre les coups de martinet on commencer a pleuvoir sur mes fesses puis sur mon dos vous saviez bien par votre savoir faire alterner fesses et dos afin de laisser des pause de 10secondes qui permettent de tenir plus longtemps en laissant le nerf se reposer ou de passer vos mains sur les chairs meurtries afin de changer la sensation du nerfs endolorit puis vint le petit fouet tressé de 1m avec sa redoutable laniere rouge terminale et les pinces sur les seins qui sont toujours un vrai delice pour moi vous avez aussi utilisé le fouet de coté qui m a donné de belles zebrures dans le dos et la canne que vous savez si bien manipuller par petits coups sur les testicules emprisonnés dans une corde que vous tirer ou des coups fermes et fort sur les fesses vous maitrisez vraiment a merveille la difference de force a appliquer selon l endroit il y a eu aussi cette sorte de boucle en caoutchouc assez redoutable puis vous m avez enlevé les pinces et bien entendu vous n avez pas resister a l envie de pincer immediatement les tetons endoloris et de jouer avec vos ongles dessus humm quel delice je pensse que vous avez remarqué mes soubresauts de douleure melangés de plaisirs puis vint la queue de dragon tres redoutable je pense que c est encore plus fort que la canne a moins que ce ne soit parce que les nerfs de mes fessse etait a vif dans ma tete je commencais a avoir de la peine a resister a la douleure et comme si vous l aviez ressentit vous avez mit fin au travail de mes fesses bien marquées quand meme

ainsi detaché vous m avez fait assoier sur la chaise gynecologique afin de commencer la partie CBT comme il se doit bien entendu vous m avez desinfecté le sexe a l acool afin d eviter toute infection et vous m avez dit en souriant que vous alliez utiliser des hamecons sur le moment j etais un peu inquiet car je voyais l hamecon du pecheur avec son grand crochet qui fait tant de degat lorsque l on le retire mais comme j ai totale confiance en vous je ne suis pas partit en criant au secours et donc en repondant ama question de comment on les enlevais je futtoutde meme soulagé de savoir que ce sont des hamecon sans crochet
je ne savais pas du tout d ailleur ce que vous voulliez faire c est ce que je preferre la surprise fait donc travailler l imaginaire
vous m avez donc intaller le chablons a l aide des quattre hamecons pour maintenir mon sexe en position de travail un peu comme une couturirère preparerais son metier a tisser et vous avez commencer a enfiller meticuleusement les aiguilles chacune plantée deux fois dans la peau de la verge d aiguile en aiguilles cela commencais a prendre forme je vous voyais serieuse mais aussi souriante lors de mes soubressaut lorsque vous tombiez sur un nerfs puis les quatres hamcons mit vous n avez pas resister a l envie d enfoncer votre ongles dans letrou degager et titiller un peu mon gland emprisonné et sourire selon mes reactions puis est venu le moment de faire la grille de prison devant le gland moment delicat et precis que seul vous pouvez faire en tous cas a mes yeux et s est avec votre dexterité et votre precision legendaire que vous avez rajuoté 9aiguilles (en plus 49 deja posées) en forme de grilles devant le gland sans le toucher une fois votre ouevre achevée il vous est venu l idée de m enfoncer une sonde uterale très bonne idéee j j ai donc ressentit une sensation etrange lorsque vous l avez enfoncéée et que vous touchiez les aiguillesde vos doigts une sensation de douleure plaisir tirallement qui donnait envie de bander en somme c etait très agreble
puis apres la prise de photo pour eterniser votre oeuvre vint le moment de retirer les aiguilles une a
une et c est stupefet que je me suis apercu qu il n y a avait meme pas une veinne declatée comme ca pourrait arriver avec quelqu un d autre
apres desinfection et nettoyage vous avez donc tester le materiel pour voir s il marchait encore ainsi dans vos gants latex vous avez mit du lubrifiants et commencer a me masser le sexe c etait agreable le sexe endolris et meurtrit quand meme par les trous des aiguilles qui se tendait ca tiraillait mais c etais delicieux il faut dire que vous savez bien stimuller un sexe juste avec vos mains puis vous avez demandé a Peggy devenir me carresser et titiller les seins c etait très bon et exitant d une main je caressait le sexe de Peggy et essayais de le prendre en bouche mais n y arrivais pas alors sur Votre ordre, je me suis levé de la chaise et agenouillé Peggy a mit un preservatif et j ai prit son sexe en bouche je le sentais durcir de plus en plus je me suis mit a le sucer comme une salope pendant que Lady Dragonne travaillait les seins et le regard de Peggy puis je sentit les mouvements de son enorme verge dans ma bouche les coups de reins etaient de plus en plus fort je sentais a la rapidité de ses coups de reins qu il allait jouir et prit mon sexe entre mes mains et me branlait et nous avons jouit en meme temps lui dans ma bouche et moi dans ma main quel beau final



 

 

 

 






mercredi 25 juillet 2018

mardi 24 juillet 2018

Dédoublement de personnalité ?



Bonjour,
Je suis schizophrène...





lundi 23 juillet 2018

Extrême facesitting





dimanche 15 juillet 2018

jeudi 5 juillet 2018

Un créateur à connaître 


Mon problème c'est d'être "hors norme" dans tout. Dans mes choix de vie, dans mes passions mais aussi et surtout dans mon physique.
Faisant un mètre huitante avec des formes voluptueuses, je peine à trouver des vêtements et des chaussures à ma taille.

Mais à force de faire des foires BDSM, les commerçants se rappellent de nous.
C'est ce qui s'est passé chez Peter Domenie. J'ai plusieurs pièces de chez eux et à la German Fetish Ball de Berlin en mai dernier, ils m’ont gracieusement réparé le petit trou dans ma jupe en latex.

Puis, deux ou trois semaines plus tard à Münich, j'ai (encore) craqué sur une magnifique robe ultra moulante.

Malheureusement, les manches sont trop courtes. Ce qui ne fait vraiment pas très joli. Mais la charmante Madame Domenie m'a proposé d'en faire faire une sur mesure. Oui! Rien que pour moi!

Et je viens de la recevoir. Elle me va à merveille. Vous verrez bientôt des photos lorsque je la porte, promis.

Mais pour l'instant j'aimerais beaucoup vous faire connaître ce créateur.


N'hésitez surtout pas à aller sur son site: www.peterdomenie.com




Il y aura aussi un grand évent de Wasteland le 5 octobre à Berlin. Faites-y un saut si vous êtes dans le coin.






lundi 2 juillet 2018

Etre ou ne pas être un homme pénétré





Tous les homosexuels ne pratiquent pas la pénétration anale, de même qu’on peut être hétérosexuel et aimer être pénétré. Notre construction de la masculinité traditionnelle veut qu’« vrai » homme se doit d’être au-dessus. Cela n’a pas toujours été le cas, nous explique Maïa Mazaurette, chroniqueuse de « La Matinale du Monde ».

Au risque de terrifier les anatomistes, il semblerait que les hommes aient deux corps. Le premier, organique, serait constitué de muscles, de nerfs et autres rotules, offrant d’innombrables potentialités érotiques. Le second corps, symbolique, formerait une version culturellement acceptable du premier : les zones érogènes se concentrent dans le pénis, qui n’existe qu’en érection. La prostate perd son rôle d’organe pour devenir une réponse de Trivial Pursuit (« As-tu lu l’intégrale des œuvres de Prostate ? »). Le mâle se voit amputé de son anus (dommage). Subir une pénétration devient impossible. Sans parler d’aimer ça.

Un dialogue de sourds s’enclenche entre ceux qui peuvent concevoir un homme dans une position de réception sexuelle, et ceux qui littéralement, trouvent cette idée impensable.
Ces derniers nient non seulement le plaisir ressenti pendant l’acte, mais sa faisabilité. Dans ce fascinant univers parallèle, la nature ne permettrait pas d’intromission anale, sauf 1) sur les femmes (nous sommes étrangement plus libérés quand il s’agit du corps féminin), 2) entre gays, 3) à Guantanamo, comme torture.

Cette incapacité à envisager des hommes hétérosexuels pénétrables ne concerne pas que le mâle lambda : mêmes les études scientifiques viennent à manquer. Nous ne disposons pas d’imagerie cérébrale sur le Super-O (pour « super-orgasme »). Mais nous savons par exemple qu’un homme de 63 ans peut obtenir jusqu’à dix jouissances avant l’éjaculation (université de Sheffield, 2017).

Angoisse

Médicalement, le massage prostatique est reconnu comme pourvoyeur d’orgasmes plus longs et plus intenses. Au cas où le doute subsisterait sur la grande motivation des adeptes, la liste infiniment renouvelée des objets retrouvés par les urgentistes dans les rectums du peuple clôt le débat.
Alors, pourquoi tant d’hésitations, quand on sait que notre moralité est aussi élastique que notre culture ? Pourquoi en appeler à la nature, quand il s’agit justement d’utiliser une ressource avec laquelle nous sommes nés ?

En 2018, alors que nous prétendons courir tous les plaisirs imaginables, cette réticence ne laisse pas de surprendre. Il existe bien sûr une homophobie intériorisée (les enfants apprennent très tôt qu’« enculé » est une insulte, mais pas « enculeur »). Cette angoisse n’appartient cependant pas consubstantiellement à notre culture. L’excellente Histoire de la sexualité dirigée par Sylvie Steinberg (à paraître aux PUF dans deux mois) permet ainsi d’expliquer – et de relativiser – ce phénomène.
Du côté des Grecs, c’est bien connu, les relations sexuelles entre hommes existent – donc la pénétration réceptive. Elles sont acceptées, n’entraînent aucune identité particulière, à condition que le citoyen reste au-dessus, sous peine de marquer une faiblesse civique (mais pas morale). Dans la Rome antique, pas question de débaucher un garçon futur citoyen, mais un homme pouvait par exemple coucher avec des prostitués hommes. A partir du IVe siècle de notre ère, les empereurs chrétiens condamnent la pénétration des hommes par des hommes. Mais pas l’homosexualité, qui n’existe pas et dont la dénomination n’apparaîtra qu’en 1868-1869 !

L’idée d’un troisième sexe

Aujourd’hui, pour nous, une intromission anale est perçue comme incroyablement « grave » et engageante, au point qu’elle constitue une sorte de point de non-retour. Cette hiérarchisation n’a pas toujours existé. Ainsi, dans les poèmes satiriques de Martial (au Ier siècle de notre ère), toutes les pratiques en prennent pour leur grade, mais les pires sont la fellation et le cunnilingus, parce qu’elles souilleraient l’organe noble que serait la bouche, par laquelle s’exprime la voix du citoyen.
Au Moyen Age, on serre la vis ! L’homme doit reposer sur la femme pendant l’acte sexuel, afin de se conformer au rapport hiérarchique des sexes. Du côté des galipettes entre hommes, la sodomie n’a pas encore pris le sens qu’elle possède aujourd’hui. Et surtout, elle ne s’associe pas à l’homosexualité telle que nous la concevons : il n’y a pas de continuité perçue entre le fait d’aimer un homme et avoir des rapports homosexuels, de même qu’être soumis sexuellement n’est pas directement lié à un caractère efféminé.

Autre différence de taille avec notre monde contemporain : au XVe siècle, le rapport homosexuel actif est réprimé bien plus cruellement que le rapport passif (du moins en Italie et en Espagne). Celui qui subit paraît moins fautif. Encore heureux, car pour les sodomites, les peines sont allées jusqu’à la castration et la mort (voire, pour les enthousiastes, la mort sur un bûcher avec le pénis transpercé par une aiguille ou un clou).

Il faudra attendre l’an 1791 pour que le code pénal français exclue pour la première fois la sodomie de la liste des crimes punissables. Mais la médicalisation s’incruste dans la partie : à la fin du XIXe siècle, on commence à percevoir l’homosexualité comme une inversion. Elle était une pratique, elle devient une identité : celle d’hermaphrodites moraux. C’est l’apparition de l’idée d’un troisième sexe. Dans le même temps, la condamnation religieuse campe sur ses positions. Le IIIe Reich parachèvera le désastre en envoyant les homosexuels (« radicalement malades », une « peste », selon Himmler) dans les camps.

L’héritage pèse lourd

Nous voici donc en 2018. Lentement, notre société détricote l’association entre homosexualité et pénétration anale des hommes – comme vous l’aurez constaté, une association assez récente ! Nous nous rendons compte péniblement que tous les homosexuels ne pratiquent pas la pénétration anale, 
de même qu’on peut être hétérosexuel et aimer être pénétré.


L’héritage pèse cependant lourd : les grandes religions restent majoritairement conservatrices (selon mes sources secrètes au Vatican, le pape François n’aurait pas encore pris position sur la réception sexuelle masculine), la médicalisation agressive de l’inversion a été remplacée, dans le cas du massage prostatique, par de relatifs encouragements (toucher sa prostate devient une question de santé sexuelle). Les Français acceptent l’homosexualité à 77 %. Mais on ignore combien accepteraient d’être touchés, là, en bas, derrière.

Finalement, c’est encore notre construction de la masculinité traditionnelle qui constitue le pire blocage. Un « vrai » homme doit être au-dessus. Tant pis pour les Super Orgasmes. Tant pis pour la reconnaissance de ses potentialités physiques.

A ce titre, et c’est un comble, nous faisons passer un plaisir charnel (« jouir d’un corps d’homme ») après un plaisir intellectuel (le plaisir de se sentir un « vrai homme »). Nous choisissons le regard social plutôt que la chambre à coucher. Nous choisissons la peur. Dans le monde de la virilité toute-puissante, ça ne manque pas d’ironie.

Maïa Mazaurette