dimanche 22 avril 2018

vendredi 13 avril 2018

Cours, soumise... cours! 

Petite piqûre de rappel valable pour tout le monde.
Article très bien écrit par La Fille de Mars que j’ai decouvert via Facebook 

Chacun prendra ce qui lui semble le plus utile... ou pas...   



COURS, SOUMISE... COURS !
 
Cet article n'était pas prévu au départ. Seulement, ça fait plusieurs soumises qui me contactent en MP pour me parler de Dom qui les ont abusées, ou ont abusé une de leur amie ou contact...
Il est bien sûr possible de dénoncer ces Doms. Cependant, il est impossible que toutes les personnes soumises aient accès à l’information. Et quand bien même... Sur les réseaux sociaux, il est tellement facile de se « refaire une virginité ». Changement de pseudo, de profil, et voilà un sale type prêt à faire de nouvelles victimes...
IRL, c'est plus simple. Un sale type sera vite « tricard » dans les différents cercles BDSM.
Alors, si vous me permettez de paraphraser un célèbre proverbe « Donne le nom d'un mauvais Dom à une soumise, tu la protège pour un jour. Apprends lui a s'en prémunir, tu la protège pour toujours »...
Voici donc quelques points important quand on rencontre un Dominant, particulièrement sur les réseaux sociaux, et qui doivent vous mettre la puce à l'oreille pour redoubler de prudence...
(Article mis à jour suite aux remarques de Sir John Demonange)
Je rappelle que cet article, comme tous les autres, n'a pas vocation à être vérité universelle. Il reflète juste ce que j'ai pu observer depuis mon retour sur la scène SM via les réseaux sociaux depuis quelques années maintenant.
Il ne présente pas une liste exhaustive de comportements potentiellement problématiques. Et ce n'est pas non plus parce qu'un de ces points apparait lors des échanges que le Dom est forcement nocif. Il n'y a pas forcement de mauvaises intentions derrière certains point que je soulève ici, parfois juste une méconnaissance des us et coutumes du BDSM.
Par contre (sauf pour certains points qui se suffisent à eux même tel que l'isolement, par exemple) généralement c'est une accumulation de plusieurs points qui doivent vous mettre la puce à l'oreille.
Ceci étant précisé, il faut bien le dire une fois pour toutes, le BDSM n'est pas le monde des bisounours.
D'accord, la bonne éducation, la politesse et la correction sont normalement la base des échanges BDSM. Mais je dis bien « normalement ».
Avec la vulgarisation du BDSM ces dernières années (cf « Le BSM, c'est plus ce que c'était ma p'tite dame »), on voit arriver nombre de prédateurs amateurs de soumises fraîches. Mais également des personnes qui se rêvent dominants, mais qui n'en ont absolument pas la compétence (cf mon article « … Et l'accent circonflexe sur le mi de Maître »). Ou encore des hommes qui pensent qu'une soumise est une fille facile...
Il faut donc être vigilante, et se méfier de certaines attitudes. Voir, de fuir au plus vite...

1- Il vous ordonne de l'appeler « Monsieur » ou même carrément « Maître » dès le début de votre discussion.
Euh... Non. Un Dominant n'a pas à ordonner quoi que ce soit à une soumise tant qu'elle ne lui appartient pas.
Pour ma part, si je vouvoie systématiquement, le "Monsieur" n'est pas automatique. Il arrive, ou pas, suivant l'attitude de la personne.
(Pour comprendre un peu mieux mon positionnement, vous pouvez lire cet article ici)

2 – Il exige une photo de moi, alors qu'on a à peine échangé...
Attention, je précise que je parle d'une simple conversation sur facebook ou autre réseau social. Pas sur un site de rencontre où on sait pourquoi on est là, et que si le critère du physique est important pour la personne, il est logique qu'elle demande rapidement.
Quand c'est juste pour voir votre tête, pourquoi pas. Une façon de personnaliser vos échanges... Mais tout de même... Alors que juste quelques paroles ont été échangé sur un réseau social généraliste ? C'est vraiment curieux, sauf si il a déjà une idée derrière la tête, et porte une attention particulière au physique des personnes qu'il « chasse ». Dans ce cas, à vous de voir si vous voulez ou non...

3- Il veut maintenant des photos de moi en pieds...
Voilà... Il vaut jauger votre physique... Cependant, posez vous la question : Pourquoi dans ce cas ne pas plutôt se rencontrer dans un lieu public ?
Mais comme pour le point 2, je ne parle pas des sites de rencontres !

4 – Il veut des photos de moi nue. Ou sa variante : Quand on se voit cam, et il voudrait que je me dénude...
Le problème de cette demande, c'est que faite à froid, tout le monde la refuse... Mais généralement, elle est faites après tout un processus, assez rapide cependant, de mise en confiance... Certains sont très fort pour embobiner les autres. Et il saura vous mettre en confiance.
Mais n'oubliez pas qu'une conversation en webcam, ça peut s'enregistrer. Des captures d'écrans peuvent être faites...
Alors quand vous connaissez bien la personne, et que vous avez envie de pimenter votre relation, pourquoi pas. Mais n'acceptez pas ce genre de demande de qqun que vous ne connaissez que peu. Surtout s'il essaie de vous convaincre alors que vous êtes réticente...

5 – Il insiste pour que l'on se rencontre pour avoir directement une première séance « d'essai ».
Non, ce ne sont pas des façons de faire. La première rencontre doit toujours avoir lieu dans un lieu public. Sauf si vous êtes une soumise aguerrie, ne prévoyez pas non plus de pratiquer dans la foulée de cette rencontre.
Prenez le temps réfléchir après cette première rencontre.
Fantasmer sur une rencontre à l'aveugle, notamment, c'est bien. Mais malheureusement, sans avoir pris un maximum de précautions, c'est extrêmement dangereux.
Attention, bien sûr qu'il faut une première séance. Et de préférence avant que la soumise ne fasse sa
demande, afin de voir de façon plus concrète si les deux personnes s'accordent aussi de cette façon, si chacun a le "potentiel" de combler les attentes de l'autre. En ça, on peut parler de "séance d'essai".
Et en effet, même en dehors de ce cadre, si ça "branche" les deux parties, pourquoi pas !
Mais ici, je parle de ces Doms qui essaient d'imposer une séance d'essai, ou tout au moins insistent lourdement, très vite, alors que la personne est novice, sous un prétexte ou sous un autre.

6 – Il m'a demandé de devenir sa soumise
Non, non et non ! Ce n'est pas au Dom de faire cette demande ! Sa seule responsabilité sera de réussir à donner envie à la personne soumise de lui offrir sa soumission. Jamais l'inverse !
Au mieux, il peut se déclarer intéressé s'il craint que la soumise n'ose pas lui demander. Mais rien de plus.
Faire sa demande est le premier acte de soumission de la soumise. La faire à sa place, c'est la déposséder de cet acte fondateur de la création du lien.
Bien sûr, le Dominant n'est pas obligé d'accepter, ce serait un comble...
Et même s'il accepte, ça ne veut pas dire qu'il va poser un collier obligatoirement de suite. (Pour plus de précision, vous pouvez lire cet article ici)
Donc, de même, attention aux personnes qui vous proposent un collier dès les premiers échanges

7 – Je discute avec un Dom, et il veut me donner une punition parce que... (raison variable)
Encore une fois, mille fois non ! Seul votre Maître peut vous punir. Un Dom avec qui vous discutez, même si vous avancez dans votre relation, n'a aucun droit sur vous tant que vous ne lui aurez pas fait votre demande !

8 – Mon nouveau Maître interdit que nous ayons un safeword
Il n'y a aucune raison valable d’interdire de convenir d'un safeword et d'un safegest (au cas où on ne peut pas parler) sans un argumentaire solide.
En prévoir un ne veut pas dire ne pas avoir confiance dans son maître, mais c'est poser un garde fous. Même si dans les faits, vous n'aurez jamais besoin de l'utiliser.
Par contre, prévoir d'un safeword ne dédouane à aucun moment le Dom d'être vigilent quand au bien être physique et morale de la personne soumise pendant la séance.
(Ce sujet du safeword étant très vaste et bien trop complexe pour le résumer en quelques lignes, j'y reviendrais plus en détail dans un prochain article)

9 – Il ne veut pas que je dise que l'on discute ensemble / quel est son nom à mes ami(e)s
Ah bon ? Et pourquoi ? Parce qu'il « chasse » plusieurs soumises en même temps ? Parce qu'il a une mauvaise réputation ? Parce qu'il a déjà une soumise ?
Sincèrement, un Dom sera toujours fier de sa relation. Même naissante.

10 – Il me dit qu'il discute avec d'autres soumises, mais que je l'intéresse vraiment. Cependant, je dois être patiente car il veut aller vraiment au bout des choses avec les autres...
Euh ? Sommes nous sérieux ? Il fait son marché ? Un Dom sérieux ne court pas plusieurs « lièvres » à la fois...

11 – Je ne lui appartient pas, mais je dois montrer ma motivation à lui appartenir en faisant tel ou tel chose...
Votre motivation, un Dom la sent dans votre façon de lui parler. Et il en aura la preuve justement quand vous lui ferai votre demande. Ce sera là votre premier acte de soumission. Et ensuite, vous lui prouverai votre motivation tout au long de votre relation en vous dépassant pour lui.
S'il veut une preuve concrète de suite, il y a fort à parier pour que ce soit juste un moyen de vous pousser à pratiquer avec lui.
Encore une fois, cette liste n'est bien sûr pas exhaustive, mais recoupe ce que j'ai pu entendre de façon récurrente, de la part de Dom, ou de Soumises qui ont ensuite eu maille à partir avec ces même Doms.

Chacun fait comme il le souhaite, mais n'acceptez pas de faire telle ou telle chose avec pour seule raison « Mais c'est comme ça dans le BDSM ». Restez vigilante.
De façon générale, n'hésitez pas à demander conseil à d'autres personnes si vous avez un doute. Ne vous laissez pas isoler. C'est dans tous les cas le premier symptôme d'une relation nocive...




Source : https://lafilledemars.weebly.com/oulonparledearticles/cours-soumise-cours

jeudi 12 avril 2018

Malade comme un chien



Hé oui il arrive parfois qu’une Maîtresse soit faillible. En l’occurrence à cause d’une angine infectieuse. Deux jours de fièvre, aphone depuis mardi et impossible d’avaler même sa propre salive... Malgré une visite chez le médecin mon état ne s’est pas vraiment amélioré. Les soins et les serviettes fraîches sur mon front apportées par mon Peegy n’y ont rien fait.

Mais j’ai eu la chance d’avoir une adorable petite sarah qui m’a apporté du thé et des huiles essentielles pour que j’aille mieux au plus vite.

Je suis une Maîtresse comblée!

mercredi 11 avril 2018

Courrier du cœur



J'ai souvent pensé que les courriers du cœur étaient du flan, mais sur ce coup là, je ne peux qu'applaudir Lucile qui conseille d'aller sur Fetlife via un support très lu comme Slate.



Chère Lucile,
J'ai 34 ans et je suis divorcée depuis maintenant deux ans. J'ai connu mon mari lorsque j'avais 25 ans et que je venais d'arriver en France pour mes études. Il avait 35 ans et c'était un homme charmant, beau et cultivé. J'ai cru avoir retrouvé l'homme français dont je rêvais lors de mes fantasmes francophiles dans mon pays natal.
Il s'avère qu'après un début de relation assez rapide et fusionnel, je me suis vue avec un homme inconstant, jaloux et toujours dans une démarche de rabaissement de ma personne. Malgré les signes, je me suis quand même mariée avec lui et j'ai eu un enfant. Il y a eu des épisodes de violence physique, celle psychologique étant constante. Après sept ans de vie commune, j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai réussi à me libérer de cette relation toxique.
Ma reconstruction, celle de l'amour de moi-même, a été une bataille que j'ai menée toute seule dans ce pays. Je n'avais ni famille, ni amis: c'était moi et mon enfant. J'ai une situation professionnelle plus ou moins stable en France, je n'ai pas envisagé une minute de rentrer dans mon pays.
Je ne trouvais pas juste que mon rêve de vivre en France soit brisé par cet homme. Je me disais que je n'étais pas venue pour lui, et que je ne partirais pas non plus à cause de lui. C'était extrêmement difficile, mais j'ai réussi petit à petit à me refaire une nouvelle vie, à acquérir ma liberté et à me voir avec un autre regard.
Lorsque j'ai commencé à m'ouvrir à d'autres hommes, cela a été très compliqué de comprendre mes émotions vis-à-vis d'eux. J'ai traversé une phase misandre très accrue. Mon comportement hostile à l'égard des hommes, que je côtoyais sur des sites de rencontre, a suscité l'intérêt de quelques-uns portés vers la soumission. Je ne connaissais rien de ce monde et lorsque ces hommes me disaient qu'ils me croyaient dominatrice, j'avais du mal à vraiment cerner leurs propos.
Si au début, tout a commencé comme une curiosité, l'envie de soumettre ces hommes et de les dominer a commencé à être de plus en plus forte. J'ai eu une expérience avec un jeune homme de 24 ans qui disait avoir envie d’expérimenter ces pratiques. C'était très décevant, je me sentais mal à l'aise, sans savoir comme agir. Cet homme s'est vite désintéressé, je me suis accrochée à l'idée de le dominer et j'ai souffert de sa prise de distance.
J'ai réussi à dépasser ces sentiments et un nouveau jeune homme de 27 ans est entré dans ma vie, également à travers des sites de rencontres. Il a semblé être plus au courant de ce que signifie la soumission et avait déjà eu des expériences de ce type. On a discuté un moment, malgré le fait qu'il m’ait dit vouloir «être dressé» par moi. Je n'arrivais pas à croire en sa sincérité. Nous avons eu deux occasions de nous rencontrer. J'ai fini par annuler le premier rendez-vous, et il a dit être très malade pour le second.
J'ai essayé plusieurs fois de laisser tomber et de me concentrer sur les échanges plus «normaux» que j'ai avec d'autres hommes, mais la domination accapare mon esprit. Je m'accroche encore à cet homme de 27 ans, tout en essayant de rester logique et de me garder de répéter les erreurs de ma première expérience.
Je suis tiraillée entre l'envie de me laisser aller –quitte à souffrir!– et la sensation que ce désir est mauvais, comme une conséquence tordue de mon histoire. J'ai peur d'être en réalité plus soumise à leur fantasme que dominante dans la situation.
L'idée d'avoir le contrôle total sur un homme m'est profondément excitante, mais je souhaite aussi refaire ma vie et vivre enfin une relation saine et équitable, basée sur le respect et la bienveillance.
Je ne sais plus quoi penser! J'ai l'impression que je serai cassée à vie par mon mariage et que la domination n'est qu'un symptôme de mon esprit brisé.
Rebecca


Chère Rebecca,
Je ne pense pas que les désirs aient vocation à être disséqués de cette manière. Oui, ils s’inscrivent dans votre histoire, votre vécu et votre culture, mais ce n’est pas une raison pour les minimiser ou vous en protéger.
Vivre ces désirs, puisque vous pensez qu’ils peuvent être liés à une partie douloureuse de votre histoire, c’est aussi accepter leur rôle de catharsis. Et, à mon sens, prendre le risque de vous soigner de ces souvenirs douloureux en reprenant le contrôle sur votre vie, votre corps et votre plaisir.
Mais attention, je me permets de vous rappeler que dominer quelqu’un dans le cadre d’un jeu sexuel n’est pas, et ne doit jamais être, une excuse pour évacuer votre violence. Le jeu peut être cathartique, mais ce n’est pas un exutoire.
Puisque vous cherchez sans le vouloir quelqu’un à soumettre, je vous conseille de ne plus perdre votre temps à chercher la perle rare sur les sites de rencontres classiques et de vous inscrire sur un réseau social dédié: Fetlife.
Cela peut vous sembler un peu extrême au premier abord, mais vous y découvrirez une communauté ouverte, sensible aux questions de consentement et de respect et, j'en suis sûre, tout à fait prompte à vous aider à mettre en pratique vos désirs. Vous aurez moins de doutes quant aux tendances de ceux avec qui vous discuterez et le sujet sera abordé de manière plus décomplexée.
Je ne crois pas que votre désir de domination soit opposé au fait de trouver quelqu’un avec qui vous pourriez vivre une relation saine, équilibrée et basée sur le respect. C’est même tout à fait possible, et je vous le souhaite, de trouver un partenaire qui soit à la fois la meilleure personne avec qui expérimenter sexuellement et le compagnon idéal de votre vie quotidienne.
N’ayez pas honte de vous, Rebecca. Il n’y a aucune honte à vouloir dominer un homme ou une femme; à l’opposé, il n’y a aucune honte non plus à vouloir se soumettre –comme il n’y a aucune honte à avoir des désirs singuliers, tant qu’on ne les impose pas à qui que ce soit. Les personnes qui pratiquent le BDSM le font pour quantité de raisons qui leur sont propres; elles le font pourtant, quand c’est bien fait, en respectant des règles qui les protègent et protègent les autres. Je n’y vois donc rien de malsain.
Vous êtes forte, Rebecca. Vous avez survécu à cette histoire toxique tout en préservant votre enfant. Vous avez survécu et vous vous êtes reconstruite. Accepter que vous puissiez avoir du plaisir pour vous fait aussi partie de cette reconstruction, comme accepter de vous engager auprès de quelqu’un d’autre, de faire confiance et de vous faire confiance. Vous y arriverez, je n’en doute pas.


Source : http://www.slate.fr/story/159442/cest-complique-rebecca-fantasme-domination


mardi 10 avril 2018

Footjob



jeudi 5 avril 2018

Juste moi