Il y a quelques temps de cela, je vous ai invité à vous joindre à un après-midi Bdsm organisé par mon amie Dame S dans un club franco-genevois.
Pour aider mon amie qui avait promit à un proche d'organiser cet événement, je fais aussi de la pub pour ce club, et que si vous vous souvenez bien lors de l'un de mes précédents posts, j'en parle plutôt défavorablement. Je passe dessus en me disant que ça pouvait arriver d'être mal embouché de temps en temps (même si moi cela ne m'arrive Ô grand jamais). J'avais oublié la malhonnêteté du proprio, mais je vais vite m'en souvenir.
Mais j'ai décidé de soutenir Dame S et je m'engage à y venir en drainant derrière moi le plus possible de monde. C'est pourquoi je me logue sur le chat tous les soirs, j'écris un post, je parle de cet événement autour de moi et j'y invite mon carnet d'adresse.
Grâce à la ténacité et aux contacts de Dame S et de mon mini coup de pouce, nous nous retrouverons dans un club bien garni. Les gérants n'ont certainement jamais vu autant de monde pour un après-midi dans leurs murs.
Cela dit, j'ai failli envoyer tout balader dès mon arrivée dans ce club géré par un abruti.
Nous arrivons un peu avant 16h00, Dame S, son transgenre v, moi même et mon peegy. Quatre personnes, deux couples donc. Nous devrons insister pour ne pas payer individuellement, mais bel et bien pour deux couples. Nous réglons le droit de passage.
Une cinquième personne entre dans ce minuscule sas d'entrée, ce qui fait qu'avec les deux gérants, nous nous retrouvons à sept personnes entassées dans deux mètres carrés, avec deux valises à malices, une corbeille à linge lourdement chargée et nombre de sacs remplis à ras bord. Dame S suggère très justement d'entrer enfin dans le club pour que nous puissions désencombrer l'entrée et ainsi pouvoir mettre en place ce qu'elle a apporté avec elle. Silencieusement, je tends le bras pour ouvrir la porte et la foudre me tombe dessus.
Le gérant bloque la porte et commence à m'insulter et hurler qu'avec lui je n'ai pas à le prendre de haut, que mon ton autoritaire ne fonctionnait pas avec lui, que c'était lui le boss et que c'était lui qui décidait de qui et quand on entrait dans son club. Surprise, je m'étonne de ne pas pouvoir entrer, car nous avons payé notre dîme. Et il me dit que déjà la dernière fois, j'avais été on ne peut plus autoritaire avec lui en lui demandant un verre d'eau "fraiche" en espérant qu'elle ne soit pas trop tiédasse. Ben oui, l'eau tiède c'est pas bon. (Moi j'étais bien évidemment prête à payer une bouteille d'eau plate, mais on me sert un verre du robinet dégueulasse avec un goût de chlore, j'ai osé demander à ce qu'elle soit fraîche, est-ce une crime?) Et que si je voulais faire ma maligne ça ne marcherait pas comme ça avec lui, bla bla bla. Je n'ai pas ouvert la bouche. Je n'ai rien dit. J'ai risqué l’hémorragie interne tellement j'avais envie de le gifler. Mais hélas, je me suis retenue, car j'étais ici sur la demande de mon amie qui comptait sur moi. Je suis donc restée de marbre et de toute ma hauteur (ce genre d’événement me fais encore prendre quelques centimètres) je suis restée d'un calme olympien. Dame S arrive à calmer le jeu, l'imbécile se détend et nous laisse enfin débarquer dans le club.
Je sais pertinemment que je marque les esprits, mais je ne pensais pas avoir fait si grande sensation lors de ma première visite. Hahaha. Bon en même temps avec deux pelés par semaine dans ce lieu, il n'y a pas grand gloire à se rappeler de tout le monde. De plus, une femme avec mon charisme doit en mettre plus d'un mal à l'aise, surtout les petits gars ternes et idiots comme lui. Bref.
J'aide Dame S à dresser les amuse-bouche dans des assiettes. Elle a apporté avec elle de quoi régaler un régiment. Plus le cocktail de bienvenue qui sera offert à tous. Qu'elle offre personnellement aux visiteurs du club, car bien évidemment ce n'est pas la maison qui régale mais bel et bien l'organisatrice. Je m'attelle de mon côté à accueillir les gens et de les mettre à l'aise.
Je constate avec plaisir que beaucoup de monde s'est déplacé pour l'occasion. Nous serons une petite trentaine (même plus sauf erreur, car quelques un resteront en retrait) dont quatorze soumis, soumises, TV, cinq Dominas, un Maitre et quelques
observateurs. Deux subs seront ici pour leur première expérience en réel, je souhaite
que cette découverte les auront conforté dans leur choix. Nous feront en
sorte de les y aider!
Nous apprendrons lors de la soirée, que les jours précédents, dont un samedi soir, il y avait un (oui oui un seul) participant en ces lieux. Ha quand on organise un truc, nous les Dominas, on fait en sorte que ça envoie du bois!
L'ambiance commence à chauffer. Je suis très heureuse d'avoir mes soumis en laisse avec moi. Quelle joie et quelle fierté d'être l'heureuse propriétaire de ces deux spécimens.
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peegy en laisse et fanfan au pied |
Nous alignerons ensuite tous les soumis, soumise et TV en rang d'oignons et ils devront se présenter à nous. Je félicite et encourage chaque participant. C'est une bonne idée cette présentation car nous avons pu en faisant cela, découvrir chaque sub individuellement, avant qu'ils ne se fondent dans la masse et (re)deviennent invisibles contre les murs noirs du club. Quelques uns sauront se détacher du lot.
Puis nous irons tous jouer dans la salle d'à côté pendant un long moment. Nous, Dominas, avons un cheptel de soumis à foison. Je suis ravie. J'adore, j'adore! Les amusements se déroulent dans la bonne humeur et nous prenons tous un immense plaisir à jouer.
Moi, j'ai pu vivre la richesse des rencontres humaines que
l'on fait souvent dans le milieu Bdsm. J'ai aussi la chance d'avoir pu
jouer avec mon peegy et fanfan. J'ai rencontré plein de gens intéressants et motivés. J'ai aussi beaucoup ri grâce à Dame G et son soumis b en pony boy et pour ça, je les en remercie.
J'ai passé un très joyeux moment en compagnie de tout ce petit monde, et ce n'est pas du tout à cause de l’accueil du gérant de ce club. Qu'il sache que je ne poserai plus jamais un talon en ce lieu tant que ce sera lui le propriétaire. Il n'a même pas remercié mon amie pour avoir organisé, payé les amuse-bouches et le cocktail de bienvenue. Il a été ingrat, malhonnête et irrespectueux.
Et surtout, c'est bien grâce à l'inexistence d'autre club de ce genre dans la région qu'il peut parfois remplir le sien, et non pas grâce à son comportement. Je lui souhaite bien du plaisir à essayer d'avoir la même fréquentation sans notre aide, que ce qui s'est déroulé chez lui dimanche passé. Car pour une première c'était une franche réussite. Et s'il avait été un peu moins con, il aurait tout de suite compris le potentiel du truc, et nous auraient traitées différemment pour que nous revenions plusieurs fois chez lui, en invitées et en drainant de plus en plus de monde dans notre sillage jusqu'à ce qu'il puisse en vivre de lui-même.
Dame S et moi même feront tout cela. Mais pas chez lui.