Le jour J est enfin là.
Le condamné, enfermé entre quatre murs, espère encore que l'exécution sera annulée.
La grâce du gouvernement de Singapour se fait attendre. Le condamné sanglote dans sa cellule.
Pour enfin, dix minutes avant l'heure fatidique être informé que l’exécution aura bien lieu. Il sera mort dans quelque instants.
Il est anéanti en même temps que le peu d’espoir qu’il lui restait. Il va mourir ! Il va cesser d’exister. Plus rien ne subsistera de lui demain, après la crémation.
La Gardienne accompagnée de la Bourrelle extirpent le prisonnier, poignets et chevilles menottés, de sa cage et le mènent vers l’échafaud.
« Oh mon dieu, oh mon dieu, non, pitié, oh mon dieu » cette prière de la dernière chance est murmurée par le supplicié quand il passe devant la Témoin qui le fixe durement de son regard.
Il s’effondre encore un peu plus profondément dans la détresse.
Son acte d’exécution est lu à haute voix par la Gardienne.
Le condamné sera pendu et son corps restera sur la potence pendant une heure entière. Puis une crémation s’ensuivra.
La Témoin lui adresse quelques mots qui, elle l’espère, l’enfoncera encore plus dans la panique psychologique dans laquelle il baigne déjà.
Puis elle dira les quatre derniers mots que le pendu entendra : « Bourreau, fait ton office ! »
Tandis que jusqu’à lors des sanglots emplissaient la pièce, un grand bruit se fait entendre puis le silence complet survint.
La Témoin se lève alors pour profiter de l’ultime érection d’un homme qui n’existe déjà plus.
Tolles Foto
RépondreSupprimerich denke, das ich genau dasselbe Urteil verdient habe, auch die Todesstrafe
SupprimerDanke!
Es ist eine sehr anregende Erfahrung.