Ensuite s’enchaînent coups de fouets, caresses, pincements, fessées, griffures qui provoquent en moi des spasmes, des vagues de plaisir qui traversent mon corps et me font perdre la tête. Je voudrais m’offrir encore plus, je voudrais m’écarteler pour qu’il y ait encore plus de surface à Votre disposition.
Les premières pinces sur mon scrotum m’arrachent déjà des cris et je me tords de douleur. C’est sûr, tout est plus sensible aujourd’hui. Je laisse passer la première vague qui s’étend à tout mon bas ventre et commence à déguster la douleur de chaque pince à chaque point de ma peau. Au fur et à mesure que Vous en ajouter, je ressens une agréable sensation de brûlure, de déchirement tout autour de mes parties génitales. Cela m’excite et je voudrais que cela ne s’arrête jamais.
Vous me serrez dans Vos bras, j’adore Vous sentir contre moi. Vous appuyez Votre jambe contre mon sexe couvert de pinces, la douleur m’emporte aux portes de la jouissance.
Vous m’emballez la tête dans la cellophane, oh oui ! Le contact du plastique sur ma peau est ce que je préfère, sentir la chaleur, la tension sur mon visage, ma mâchoire, mes yeux, mes oreilles. Le son change, j’entends mon cœur battre la chamade, je sens mes pulsations dans mes tempes.
Quelques coups de fouets, plus forts continuent de me faire décrocher, je peine à rester sur mes jambes. Chaque impact fait mal plusieurs fois, la douleur se réverbère dans mon corps comme un écho. Vous placez alors une sangle élastique autour de mon torse, Vous la tendez, et sans avertissement la lâchez. Le coup que je ressens sur mon sternum est si violent que j’en perd le souffle, mon cerveau se déconnecte, je perds l’équilibre, la douleur est si forte, elle ne diminue pas, dure encore et encore. Il me faut de très longues secondes pour qu’elle se propage dans toute ma poitrine, dans tout mon torse, puis reviens au point d’impact et ainsi de suite pendant un temps qui me semble interminable. Je vacille et ne retrouve pas mon souffle. Vous me libérez les mains et me permettez de m’assoir un instant pour retrouver mes esprits.
Un peu plus tard, nous reprenons, je me relève et Vous me rattachez. Je sens alors la fraicheur et l’odeur du désinfectant que Vous appliquez autour de mes seins. Je me réjouis de ce qui va suivre, les aiguilles sont elles aussi une de mes pratiques préférées.
Une à une, je sens les aiguilles perforer la peau autour de mes seins, avec cette double douleur de l’entrée et de la sortie, mon excitation remonte en flèche, je sens mon sexe bander et immédiatement la douleur des pinces qui l’enserrent, le retiennent, calme mes ardeurs. Mais à chaque aiguille la torture recommence, souvent, je n’arrive plus à compter. Les aiguilles provoquent une sensation de chaleur, de tension tout autour de mes seins. Chaque respiration tend et détend ma poitrine et augmente la sensation autour de mon torse. Comme si je portais un soutien-gorge rempli d’aiguilles. J’adore, mon excitation augmente à respiration, je pourrais presque jouir maintenant, uniquement par cette douleur alternée entre mes seins et mon sexe emprisonnés et torturés.
Vous me caressez encore, me fouettez encore, me pincez encore, je flotte dans un tourbillon de sensations, de douleurs, de bien-être et d’excitation.
Je voudrais que le temps s’arrête, je voudrais que cet instant dure toujours, je suis bien, je suis heureux, je suis avec Vous Maîtresse, je suis à Vous.
Vous me libérez des aiguilles, une à une, un léger picotement mais une chaleur intense enserre toujours mes seins. Puis Vous retirer les pinces une à une, certaines sont insensibles mais d’autres m’arrachent des cris. En même temps, vos caresses sur mon sexe m’amènent au seuil de l’orgasme. Chaque pince enlevée, chaque va-et-vient de Votre main sur mon pénis font monter la pression de la jouissance dans mon bas-ventre. Des spasmes agitent mon corps entier, la tension des bracelets autour de mes mains devient intenable, je suis un volcan sur le point d’exploser, je voudrais hurler mon plaisir et je jouis d’un orgasme si intense que chaque spasme qui traverse mon pénis me l’arrache, me déchire, chaque jet de sperme me brûle de l’intérieur. Je me délecte de ce moment, j’en déguste chaque millième de seconde, je redescends lentement, épuisé, vidé et tellement heureux.
Comme à chaque rencontre, le moment où Vous me libérer est, lui aussi un moment de torture. La mélancolie m’envahit et j’aspire déjà à de futures sessions.
Mais ce jour est particulier, car je vais avoir le plaisir immense de passer encore le reste de la journée et la soirée avec Vous.
Maîtresse Lady Dragonne, avec Vous, pour Vous et à Vous, je suis le plus heureux des soumis.