J'ai
trouvé intéressant les définitions de ce petit dictionnaire qui
trainait dans un coin, oublié de tous. Il est vrai qu'en presque 40
ans, les mœurs n'ont pas vraiment changés, mais les dénominations
sont peut-être moins rigides ?
Je
ne sais pas, mais j'ai pris soin de copier à la virgule près, les
quatre définitions qui m'intéressaient le plus.
Petit
Larousse de la Médecine, édition 1976 :
Orgasme
Point
culminant de l'excitation génésique, qui correspond à un paroxysme
de sensations voluptueuses.
L'impossibilité
de parvenir à l'orgasme est, chez l'homme, un des aspects de
l'impuissance. Chez la femme, c'est l'essentiel de la frigidité.
Douleur
La
douleur est une souffrance perçue dans une partie quelconque du
corps et ressentie de façon pénible. « Phénomène
psychologique qui met en jeu le fonctionnement du système nerveux
dans son ensemble », la douleur reste difficile à définir.
La
douleur met d'abord en jeu les terminaisons nerveuses sensitives
libres au niveau de l'épiderme, dont certaines semblent spécifiques
des stimulations douloureuses. (Toutefois, la stimulation excessive
de n'importe quel récepteur sensitif finit par produire une
sensation douloureuse.) Puis une voie nerveuse, qui transporte cette
sensation jusqu'à l’encéphale : Le faisceau
spinc-thalamique.
Dans
l'encéphale, les stimulations douloureuses sont reçues par le
thalamus, qui les envoie au cortex cérébral, où elles sont
intégrées en tant que perception consciente.
L'interprétation
de la douleur en médecine reste soumis à sa nature subjective. En
effet, l'impact affectif et psychologique des phénomènes douloureux
est très important, et la variété des douleurs décrites par les
malades est très grande. Quoi qu'il en soit, la douleur reste un
symptôme, un signe d'alarme de grande valeur localisatrice et séméiologique. Souvent insuffisante à faire poser une diagnostic,
elle oriente les recherche à entreprendre.
Masochisme
Perversion
associant le plaisir sexuel à la douleur ou à la souffrance
ressenties par le sujet lui-même.
Le
masochiste n'éprouve de jouissance que lorsqu'il est battu,
violenté. Il est d'usage d'étendre ce mot à toute forme de
satisfaction procurée par une souffrance physique ou morale. L e
masochisme, est en règle, lié à son contraire : le sadisme,
ou tendance à prendre du plaisir dans la souffrance d'autrui. Le
sado-masochisme exprime la combinaison chez le même individu, ou
dans un couple, de ces deux tendances complémentaires.
L'agressivité,
toujours importante, est tantôt tournée contre soi, dans le
masochisme, tantôt vers autrui, dans le sadisme. Pour les
psychanalystes, le sado-masochisme se rencontre dans les tout
premiers stades du développement de la personnalité auquel
l'individu de doit pas rester fixé. Ils ont insisté sur l’existence
d'un type caractériel pathologique : le « caractère
masochique ». Il s'agit de sujets indéfiniment malheureux et
malchanceux, accumulant les échecs, les insatisfactions, et qui se
complaisent, en réalité, dans leur état. Selon Freud, le
masochisme reflète un besoin de punition exprimant un sentiment de
culpabilité inconscient.
Sadisme
Perversion
sexuelle qui consiste à infliger de la douleur à autrui au cours de
l'acte sexuel, afin d'éprouver un plaisir érotique et un orgasme.
Les
actes de sadisme vont de la flagellation ou de la fessée au crime
sadique le plus sauvage, en passant par la sodomisation.
L'envers
du sadisme est le masochisme, les deux perversions pouvant alterner
ou s'ajouter chez le même individu. Les psychanalystes emploient le
terme de sadisme dans un sens bien élargi, intéressant le psychisme
pur pour bien désigner les tendances, les pulsions agressives
dirigées vers autrui. Cette agressivité se manifeste sous formes
très diverses : un individu peut être sadique en gestes comme
en paroles ou en écrits, exprimant par là sont désir de dominer,
de critiquer, de torturer moralement les autres. Inversement, le
masochiste recherche la soumission, la passivité, l'échec, et se
laisse écraser avec une sorte de joie plus ou moins consciente.
Le
sado-masochisme réalise la combinaison de ces deux types de
comportement. Il sous-tend bon nombre de relations humaines.
Tout
n'est pas négatif dans le sadisme au sens large. Des tendances
sadiques modérées et bien contrôlées par le « moi »
peuvent constituer une force naturelle d'adaptation sociale.
***
Quand
j'aurais trouvé la motivation, je m'attaquerais au DSM (Diagnostic
and Statistical Manual of Mental Disorders). http://fr.wikipedia.org/wiki/Manuel_diagnostique_et_statistique_des_troubles_mentaux
Là,
ça vaut vraiment la peine! Nous les pratiquants de BDSM, sommes
complètement dégénérés au travers de ce manuel.
Ha ha ha!
Ha ha ha!
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