jeudi 9 avril 2015

Petit Larousse de la Médecine, édition 1976:




J'ai trouvé intéressant les définitions de ce petit dictionnaire qui trainait dans un coin, oublié de tous. Il est vrai qu'en presque 40 ans, les mœurs n'ont pas vraiment changés, mais les dénominations sont peut-être moins rigides ?
Je ne sais pas, mais j'ai pris soin de copier à la virgule près, les quatre définitions qui m'intéressaient le plus.


Petit Larousse de la Médecine, édition 1976 :


Orgasme

Point culminant de l'excitation génésique, qui correspond à un paroxysme de sensations voluptueuses.
L'impossibilité de parvenir à l'orgasme est, chez l'homme, un des aspects de l'impuissance. Chez la femme, c'est l'essentiel de la frigidité.



Douleur

La douleur est une souffrance perçue dans une partie quelconque du corps et ressentie de façon pénible. « Phénomène psychologique qui met en jeu le fonctionnement du système nerveux dans son ensemble », la douleur reste difficile à définir.
La douleur met d'abord en jeu les terminaisons nerveuses sensitives libres au niveau de l'épiderme, dont certaines semblent spécifiques des stimulations douloureuses. (Toutefois, la stimulation excessive de n'importe quel récepteur sensitif finit par produire une sensation douloureuse.) Puis une voie nerveuse, qui transporte cette sensation jusqu'à l’encéphale : Le faisceau spinc-thalamique.
Dans l'encéphale, les stimulations douloureuses sont reçues par le thalamus, qui les envoie au cortex cérébral, où elles sont intégrées en tant que perception consciente.
L'interprétation de la douleur en médecine reste soumis à sa nature subjective. En effet, l'impact affectif et psychologique des phénomènes douloureux est très important, et la variété des douleurs décrites par les malades est très grande. Quoi qu'il en soit, la douleur reste un symptôme, un signe d'alarme de grande valeur localisatrice et séméiologique. Souvent insuffisante à faire poser une diagnostic, elle oriente les recherche à entreprendre.


Masochisme

Perversion associant le plaisir sexuel à la douleur ou à la souffrance ressenties par le sujet lui-même.
Le masochiste n'éprouve de jouissance que lorsqu'il est battu, violenté. Il est d'usage d'étendre ce mot à toute forme de satisfaction procurée par une souffrance physique ou morale. L e masochisme, est en règle, lié à son contraire : le sadisme, ou tendance à prendre du plaisir dans la souffrance d'autrui. Le sado-masochisme exprime la combinaison chez le même individu, ou dans un couple, de ces deux tendances complémentaires.
L'agressivité, toujours importante, est tantôt tournée contre soi, dans le masochisme, tantôt vers autrui, dans le sadisme. Pour les psychanalystes, le sado-masochisme se rencontre dans les tout premiers stades du développement de la personnalité auquel l'individu de doit pas rester fixé. Ils ont insisté sur l’existence d'un type caractériel pathologique : le « caractère masochique ». Il s'agit de sujets indéfiniment malheureux et malchanceux, accumulant les échecs, les insatisfactions, et qui se complaisent, en réalité, dans leur état. Selon Freud, le masochisme reflète un besoin de punition exprimant un sentiment de culpabilité inconscient.


Sadisme

Perversion sexuelle qui consiste à infliger de la douleur à autrui au cours de l'acte sexuel, afin d'éprouver un plaisir érotique et un orgasme.
Les actes de sadisme vont de la flagellation ou de la fessée au crime sadique le plus sauvage, en passant par la sodomisation.
L'envers du sadisme est le masochisme, les deux perversions pouvant alterner ou s'ajouter chez le même individu. Les psychanalystes emploient le terme de sadisme dans un sens bien élargi, intéressant le psychisme pur pour bien désigner les tendances, les pulsions agressives dirigées vers autrui. Cette agressivité se manifeste sous formes très diverses : un individu peut être sadique en gestes comme en paroles ou en écrits, exprimant par là sont désir de dominer, de critiquer, de torturer moralement les autres. Inversement, le masochiste recherche la soumission, la passivité, l'échec, et se laisse écraser avec une sorte de joie plus ou moins consciente.
Le sado-masochisme réalise la combinaison de ces deux types de comportement. Il sous-tend bon nombre de relations humaines.
Tout n'est pas négatif dans le sadisme au sens large. Des tendances sadiques modérées et bien contrôlées par le « moi » peuvent constituer une force naturelle d'adaptation sociale.



***


Quand j'aurais trouvé la motivation, je m'attaquerais au DSM (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders).  http://fr.wikipedia.org/wiki/Manuel_diagnostique_et_statistique_des_troubles_mentaux

Là, ça vaut vraiment la peine! Nous les pratiquants de BDSM, sommes complètement dégénérés au travers de ce manuel. 

Ha ha ha!







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