Une mini Avangardista est c'était plutôt réussi, alors certes plus petit que la soirée originale à Münich mais tout y était.
Deux salles, deux ambiances, des shows sympas, un mini défilé, un showroom, une playroom...
On reviendra.
Une mini Avangardista est c'était plutôt réussi, alors certes plus petit que la soirée originale à Münich mais tout y était.
Deux salles, deux ambiances, des shows sympas, un mini défilé, un showroom, une playroom...
On reviendra.
Trois ans de métier, plus de 800 clients… une ancienne prostituée témoigne
«Maintenant que j’y pense, devenir pute est encore plus facile que de se créer un profil sur Facebook», écrit Louise Brévins dans son livre. (Aldo Sperber/Hans Lucas)
Avec «Pute n’est pas un projet d’avenir», Louise Brévins livre un récit autobiographique précieux et captivant sur ces années en tant que «masseuse avec fin heureuse».
Dans son livre intitulé «Pute n’est pas un projet d’avenir», tout juste publié aux éditions Grasset, la Française Louise Brévins (son nom est un pseudonyme) résume trois années d’immersion dans l’univers du sexe dit «vénal». Son style trépidant, d’une remarquable concision, apparente son livre au polar, assaisonné d’humour glacial. Il vous happe dès les premiers mots. «Dylan, Vincent, John, Gabriel, Jacques, Henri… Ces putains de rues sont pavées de mes rendez-vous. J’ai dû voir les pénis de toutes les avenues parisiennes. Combien ? Il faut arrêter, je sais bien, pourtant, qu’il faut arrêter.» Pris au piège, le lecteur, lui, ne peut plus arrêter. Il dévore les 210 pages en se demandant : «Me serait-il possible de faire ce métier ?» Pour Louise Brévins, au départ, la question ne se pose même pas :«J’y suis entrée la corde au cou, nous dit-elle. Je n’ai pas vraiment eu le choix. Mais j’aimerais insister pour dire qu’à AUCUN MOMENT je n’ai été une victime. Je savais dès le début que ce serait pour un temps limité.»
«Je le referais si c’était à refaire»
Cela commence en septembre 2018, Louise Brévins trouve un meuble dans la rue et le ramène dans le studio qu’elle loue, sans prendre garde aux petites taches noires qui le constellent. Très vite, le studio – infesté par les punaises de lit –, devient invivable. Son propriétaire exige qu’elle paye la désinfection : deux mois de salaire. Louise est à découvert, avec une enfant de 6 ans à charge (le père est aux abonnés absents), sans personne pour l’aider. Prendre un deuxième boulot le soir ? Craignant qu’on lui retire la garde de sa fille, à qui elle ne peut même plus payer de fournitures scolaires, Louise Brévins choisit la solution qui paye le mieux, le plus vite. «Homme ou femme, nous sommes tous la pute de quelqu’un, une fois dans notre vie», se dit-elle, avant de mettre en ligne une petite annonce de trois lignes, accompagnée d’une photo floue, sur un faux site de rencontres qui propose pêle-mêle des vêtements, des offres d’emploi ou des massages à domicile.
«Maintenant que j’y pense, devenir pute est encore plus facile que de se créer un profil sur Facebook», écrit-elle, stupéfaite de la rapidité avec laquelle tout s’enchaîne. Un premier rendez-vous l’amène à rencontrer un marchand de champagne en deuil qui pleure contre ses seins (et y laisse de la morve). Deux heures à le consoler, 150 euros. Ravie, Louise Brévins se lance. Hôtesse d’accueil le matin, «escort» l’après-midi – pour un taux horaire multiplié par sept –, elle rembourse rapidement ses dettes et sort de son «enfer de pauvre». Fini les courriers de relance pour des factures impayées. Elle peut enfin soigner ses caries, manger sain, envoyer sa fille en colonie de vacances. «L’argent offre plus que le confort : la santé, la sécurité, la sérénité», dit-elle lors de l’entretien avec Libération, en énumérant tous les avantages du métier : autonomie, liberté dans la gestion du temps, confiance en soi… «Je le referais si c’était à refaire.»
Louise Brévins investit son argent dans un atelier, du matériel de peinture, afin de réaliser ses rêves. En parallèle, elle ouvre une activité d’autoentrepreneuse pour déclarer ses revenus, crée un site Internet et devient prestataire de «massages body-body avec fin heureuse» sous le nom d’Alma. Désormais disponible quatre jours par semaine, de 9 heures à 19 heures, elle gagne un salaire de cadre, mais… à quel prix ? «L’argent facile n’existe pas», répond-elle. Pour caler quatre massages quotidiens, il faut répondre à 300 mails chaque jour (et tout autant de messages dans le tchat), longuement négocier pour chaque rendez-vous (certains clients annulent au dernier moment), compter trois heures par jour de ménage (pour recevoir dans un studio propre) et, surtout, rester dans son rôle de femme «sensuelle», tout en se refusant aux hommes qui veulent lui fourrer un doigt ou lui mettre la langue où ils veulent, en abusant de leur pouvoir.
«Il y a le problème du dégoût, nous explique Louise Brévins. Tu as beau insister que le contrat, c’est un massage non-réciproque avec fellation, comme tu es nue, 90 % des clients essayent de t’imposer leurs désirs. Toi, tu es une brave fille avec une conscience professionnelle et tu ne veux pas les faire débander, donc tu dis “non” d’une voix douce pour arrêter la main baladeuse. Mais ils ne cessent de tricher. D’abord, l’air de rien, ils t’effleurent. Une fois, deux fois… Puis ils t’empoignent les seins par surprise.» Excédée, Louise Brévins mentionne aussi le cas des «peine-à-jouir», jamais contents. Elle a beau les sucer, ils continuent de rester demi-mous, l’accusant de n’être «pas gentille», exigeant qu’elle accepte de se soumettre à leurs fantasmes, sans aucun respect du contrat. «Mon job n’est pas de résoudre leurs problèmes sexuels», écrit Brévins. Mais ces hommes-là n’en ont cure. Ils deviennent grossiers, implorent, menacent, ironisent ou raillent pour parvenir à leurs fins.
«J’ai fini par avoir de l’eczéma»
A force d’abus, de chantage ou d’attouchements non consentis, Louise Brévins finit par craquer. «Petit à petit, j’ai fini par avoir de l’eczéma, raconte-t-elle. Le rôle que tu joues te ligote. Tu es censée faire jouir des hommes. Pour y parvenir, sous le nom d’Alma, tu dois entretenir l’illusion que tu fais ça pour le plaisir. Le client ne supporterait pas l’idée que tu le fasses pour nourrir ta gosse ! Pour un homme, le moment passé avec Alma relève de l’exception et se déroule dans un cocon protecteur, comme “une pause hors du temps” (sic). Mais pour toi, la séance de fellation lingam, c’est une de plus dans un planning chargé. Quand le client commence à dire qu’il aimerait bien t’embrasser pour jouir, dans ta tête, tu hurles : “Mais bordel, on avait convenu que non !”» Au bout de trois ans, Louise Brévins s’aperçoit qu’elle ne veut plus faire plaisir, ni arrondir les angles. Elle ne supporte plus l’odeur de l’huile et des bougies, associé au «travail», ni la musique relaxante (qui l’énerve). Il est temps d’en finir.
Ainsi qu’elle l’explique, se prostituer n’est, en soi, pas un mal. Plutôt le contraire. Encore faut-il savoir dire «non» aux clients. Son témoignage présente ceci d’intéressant qu’il peut servir de guide à celles qui débutent dans le métier sans en connaître les règles. Ces femmes-là sont nombreuses. Louise Brévins se moque des estimations officielles qui tournent autour de 30 000 à 45 000 prostituées en France : «Il faut savoir que 3 à 5 % d’étudiantes se prostituent, ce qui fait déjà 110 000 personnes. Sans oublier les femmes cachées du bois de Boulogne ou des pseudo-cabinets de massage, plus les droguées (celles de la rue Saint-Denis ou de la colline du krach, par exemple). À quoi il faut rajouter l’énorme population des occasionnelles anonymes qui exercent à partir de sites de rencontre.» A l’heure d’Internet, les prostituées prolifèrent. La loi française qui condamne les clients, sous couvert de les protéger, aggrave leur isolement, leur vulnérabilité, ce dont témoigne amplement le récit initiatique de Louise Brévins.
Louise Brévins, l'autrice de «Pute n’est pas un projet d’avenir» aux éditions Grasset. (DR)
Le cuckolding n’est pas une pratique sexuelle si
moderne que ça
Admirer sa compagne en train d’avoir des relations sexuelles avec un autre homme est une pratique qui reste très conventionnelle.
«Louis d’Orléans dévoilant une maîtresse», huile sur toile réalisée vers 1825 par Eugène Delacroix et actuellement au musée Thyssen-Bornemisza, Madrid | via Wikimedia Commons
Mi-novembre, le journal britannique The Independent consacrait un article au «cuckolding» et écrivait que cette pratique sexuelle, qui consiste à ce qu’un homme non seulement consente à ce que sa compagne ait des rapports sexuels avec un autre homme mais en plus les observe en plein acte et en tire une excitation certaine, était «en hausse». La preuve invoquée: la croissance, constante, de la recherche du terme sur Google. Il est vrai que le nombre de recherches a plus que doublé depuis janvier 2004 pour le mot anglais «cuckolding». Et la progression est encore plus flagrante pour son équivalent français, le «candaulisme», le vocable ayant été vingt fois plus recherché sur le net en 2016 qu’en 2004.
Quant à la recherche de la terminologie erronée «caudalisme» (dérivé qui tient peut-être de notre esprit à la fois scabreux et latinisant, caudal signifiant «qui est relatif à la queue ou à ce qui constitue l’appendice terminal» et venant du latin cauda, qui veut tout simplement dire queue), elle a elle aussi pris de l’ampleur sur le moteur de recherche. Le candaulisme serait-il alors à la page et l’intérêt pour cette pratique une caractéristique du couple moderne? Pour le professeur de sexologie à l’université de Liège Philippe Kempeneers, spécialiste des paraphilies, c’est-à-dire toutes les pratiques sexuelles qui dévient de la norme, c’est plus «ambigu».
Déjà, l’accroissement des recherches sur Google ne rend pas forcément compte d’une augmentation de la pratique –il y a une différence entre se renseigner sur un fait pour l’étudier et faire une recherche sur quelque chose que l’on embrasse, dans sa tête comme fantasme ou dans la vie comme pratique (coucou la loi interdisant la consultation de sites faisant l’apologie du terrorisme). Reste que, «si la situation socio-historique ne crée pas le fantasme, elle en favorise l’expression, ajoute le sexologue, les gens tendant à légitimer leurs fantasmes en voyant que d’autres partagent cette même marotte». Et quoi de mieux qu’internet pour constater que l’on n’est pas le seul couple à (vouloir) pratiquer le candaulisme ou du moins à apprécier des films pornos avec des scénarios candaulistes?
Mais, que la croissance des recherches sur Google de ces termes témoigne d’un intérêt graduel pour le cuckolding ou d’une acceptation grandissante de cette pratique, cela ne signifie en rien qu’elle est nouvelle. La chercheuse associée à l’Ined Maryse Jaspard, auteure de Sociologie des comportements sexuels (éd. La Découverte, 2005), mentionne la présence de cette pratique depuis les temps les plus anciens dans la littérature et les images érotiques; en attestent les nombreuses estampes japonaises, avec un homme qui observe derrière un paravent un couple en train de forniquer. L’huile sur toile qui illustre cet article a été réalisée par Eugène Delacroix en 1865 et l’on y observe Louis Ier d’Orléans, qui vécut entre 1372 et 1407… Et considérons l’origine du terme candaulisme: le mot vient du roi Candaule, souverain semi-légendaire qui, d’après un poème d’Hérodote, voulait qu’un de ses gardes du corps observe les charmes de son épouse et qui a régné en Lydie au VIIIe siècle avant J.-C. «Dans les sociétés plus anciennes, quand les barbons épousaient des jouvencelles, il était monnaie courante que le vieillard regarde sa femme faire l’amour avec un autre homme», poursuit Maryse Jaspard, tout simplement parce qu’il n’était plus en âge de copuler —le Viagra n’avait pas encore vu le jour. Il y a donc clairement plus contemporain…
Rejet du patriarcat
Le couple rejetait activement et consciemment la pression sociale à inhiber la sexualité des femmes
David J. Ley, docteur en psychologie
Mais les raisons, multiples, derrière cette pratique, peuvent aussi revêtir des habits récents. En 2010, sur le site de Psychology Today, le docteur en psychologie David J. Ley listait dans un post de blog tout ce qui pouvait expliquer que des hommes prennent du plaisir à ce que leur femme soit infidèle, dans le cadre de son enquête pour son livre Insatiable Wives: Women Who Stray and the Men Who Love Them (Rowman & Littlefield Publishers, 2012, 2e édition, non traduit en français), soit Épouses insatiables: ces femmes qui ont une aventure et les hommes qui les aiment. Il évoquait le voyeurisme, le masochisme et écrivait qu’il avait rencontré de nombreux hommes «qui, en raison de problèmes physiques, n’étaient plus en capacité d’être aussi vigoureux qu’auparavant au lit […] et qui ressentaient la diminution de satisfaction sexuelle de leur femme encore plus profondément qu’elle-même et l’encourageaient à coucher avec d’autres hommes».
À cela peuvent s’ajouter des motivations «abandonniques», souligne Philippe Kempeneers:
«Dans les cabinets, on retrouve cette configuration. Certains hommes ne se sentent pas à la hauteur de la satisfaction sexuelle de leur épouse et, pour éviter d’être abandonnés, organisent cette pratique.»
C’est notamment le cas de Tyroler, qui témoigne sur le site candaulisme.com:
«Au départ je ne pouvais pas comprendre pourquoi une telle beauté (réellement) pouvait être avec un mec comme moi. Je ne cherche pas à me dévaloriser […] mais elle c’était une vraie bombe. […] J’avais toujours eu peur de ne pas pouvoir lui en donner suffisamment et j’ai préféré la partager plutôt que de la perdre.»
Quand Tyroler écrit ensuite s’être «aperçu que les “tableaux” sexuels [que sa femme lui] offrait [lui] donnaient un plaisir incomparable», on retrouve un motif adjacent, également mentionné par David J. Ley. Des hommes lui avaient ainsi confié que, leurs femmes ayant une plus grande capacité sexuelle qu’eux, ils étaient «simplement excités et heureux d’être capables de la voir satisfaite sexuellement, à un niveau qu’un seul conjoint ne pourrait atteindre». Autre motivation connexe parfois invoquée par ces candaulistes: le féminisme. David J. Ley signalait ainsi qu’il avait été «surpris du nombre de couples qui embrassaient avec force des principes féministes et de la façon dont ces maris décrivaient leur joie face à cette indépendance, cette confiance et cette affirmation de soi accrues, qui venait de la liberté pour leur femme d’avoir des relations sexuelles avec d’autres hommes»:
«De nombreux hommes soulignaient que, par la sexualité ouverte de leur compagne, le couple rejetait activement et consciemment la pression sociale à inhiber la sexualité des femmes, à faire valoir la monogamie et un modèle patriarcal.»
Fantasme masculin
Sauf que cet «empowerment» des femmes n’est pas si évident —et précisons que le fait d’humilier l’homme en le faisant cocu, qui plus est devant lui, n’est pas en soi un signe de pouvoir des femmes qui pratiquent le candaulisme. «L’émancipation absolue est un leurre, on ne fait que remplacer les cadres. À l’instar de toutes les contestations, le candaulisme a ses propres limites», appuie Philippe Kempeneers. La preuve: «globalement, les femmes vont avoir tendance à permettre à leur partenaire d'aller voir ailleurs sans elles-mêmes participer à ces activités sexuelles», ne serait-ce qu’en observant l’accouplement. C’est là qu’apparaît l’ambiguïté de cette pratique du cuckolding: elle est majoritairement réalisée à la demande des hommes. En témoigne Christel791 sur candaulisme.com:
L’homme reste le maître du jeu car il l’autorise
Maryse Jaspard, auteure de Sociologie des comportements sexuels
«Aujourd’hui, le plaisir de mon homme est que j’aie un amant, voire plusieurs! Mon plaisir est essentiel pour lui et il pense qu’il ne me satisfera pas et que j’ai besoin d’autres saveurs comme il dit! Mais je vous avoue entre vous et moi qu’il me suffit amplement! […] J’ai peur de pratiquer le candaulisme par obligation pour lui faire plaisir et de le perdre si tel n’est pas le cas!!»
Pas étonnant: le cuckolding est issu d’un fantasme masculin très classique et partagé de «voir sa femme en train de se faire pénétrer par un autre homme», insiste Maryse Jaspard, fantasme qui n’élude en rien «ce rapport classique assez ancestral de l’homme chef de famille qui a tout pouvoir sur la femme et de la femme comme faire-valoir de l’homme». D’autant que, même si la femme peut y prendre du plaisir, la mise en pratique n’échappe pas non plus à la domination masculine. «L’homme reste le maître du jeu car il l’autorise», ponctue Maryse Jaspard, comme le montre ce témoignage auprès de The Independent d’une femme mariée encouragée par son mari à le tromper (même s’il n’assiste pas directement à la scène): «Je ne peux pas croire que mon mari me laisse avoir autant de relations sexuelles que je le veux avec mon petit ami. Je suis chanceuse.»
Retour du refoulé
Derrière la libération sexuelle de la femme, se profile la question de l’appartenance de son corps. David J. Ley évoquait aussi ces hommes qui ressentaient de l’excitation du fait d’avoir une femme tellement sexy que d’autres hommes la désiraient mais qui, finalement, revenait à lui. Leon F. Seltzer, docteur en psychologie qui a lui aussi blogué sur Psychology Today, écrivait ainsi en février 2016 que «l’idée de partager sa très désirable et “tentatrice” femme […] gonfle l’homme de fierté, dans le sens où, au bout du compte, il reste celui qui en conserve la “propriété” finale».
C’est pour cela que le professeur de sexologie à Liège évoque un «retour du refoulé». Car «la sexualité de la femme reste au service de l’homme», fait remarquer Maryse Jaspard. Et puis, même s’il est ici question d’infidélité, c’est une infidélité dans la fidélité, un adultère contractuel qui ne remet pas en cause le couple ni la monogamie. S’il peut aussi être question de bisexualité, l’homme cocufié pouvant apprécier le corps et les prouesses de son adversaire masculin, reste en fond le couple hétérosexuel. Rien que de très normé et cadré sous des apparences de modernités libertines. Peut-être que ce qui est moderne dans cette pratique du cuckolding, suggère Maryse Jaspard, c’est qu’elle s’inscrit dans l’ère de «la jouissance à tout prix»:
«Dans la vie moderne, le travail a pris une importance considérable et forcément, au quotidien, la vie sexuelle passe au second plan. Mais, comme on parle beaucoup de sexualité, il y a presque une injonction à ce que les couples qui tombent dans une certaine monotonie sexuelle et qui ont des rapports sexuels espacés essayent l’échangisme, le sadomasochisme un peu soft… et pimentent leurs pratiques.»
Quand on vient chez moi, c'est aussi pour faire pénitence.
Aujourd'hui andré est venu expier ses fautes avec à la clef des coups de canne selon la gravité des actes perpétrés durant les 6 derniers mois, depuis sa dernière visite.
Il recherche à un tel point la résipiscence qu'il est prêt à subir ma punition sans broncher... ou presque.
En premier lieu, la Confesseresse doit estimer la hauteur de ses péchés en mettant le pénitent sur le prie-dieu pour qu'il avoue toutes ses fautes.
Il s'avère qu'il mate les femmes dans la rue, parfois même en se retournant, ce qui est totalement inconvenant. Trente coups.
Il n'écoute pas suffisamment ses interlocuteurs, et veut pouvoir se concentrer d'avantage. Trente coups en plus.
Il passe beaucoup trop de temps sur les sites internet "cochons" à regarder des "choses qui lui font plaisir". Trente coups supplémentaires.
Il voudrait aussi savoir se tenir droit et ne plus avoir l'ai voûté. Le supplice du bambou fera parfaitement l'affaire.
On se tient droit!
La séance punitive commence. 10, 20. 30 coups seront appliqués avec soin mais dureté. Chaque coups devra être compté à haute voix avec un "merci Maitresse" à chaque fois.
Dès que la punition sera esquivée ou que la négociation pour diminuer la dureté des coups sera tentée, l'intransigeance de la Confesseresse rappelle au pénitent qu'il ne devra plus se soumettre à ses basses pensées mais subir dix coups supplémentaires. Ce qui sera effectué plusieurs fois durant la séance de purification.
Les coups bien placés sous la plante des pieds, encouragent le pénitent à ne pas trop se tortiller à cause de la douleur sous peine d'en subir encore plus.
Au final pénitent andré sera expié complètement, et pourra ainsi reprendre une vie saine et sans poids sur sa conscience... jusqu'à sa prochaine visite.
Après près de 150 coups de canne punitive, à froid, bien évidemment.
Voici le texte écrit par andré:
Bonjour chère Confesseresse,
Voici mes ressentis de la dernière séance que j'aimerais partager avec vous.
Vous êtes une vraie "disciplinarian" qui, contrairement à plusieurs maîtresses visitées, ose vraiment faire souffrir en sachant fouetter fort, de manière précise et sécure mais avec bienveillance.
Comme chaque fois, à mon arrivée, je suis stressé et redoute que vous me fassiez trop mal. D'un autre côté, j'ai entièrement confiance que vous allez m'imposer, en toute sécurité, les sévères punitions corporelles que je mérite. Mais je sais aussi que les différents instruments, tel que la canne en rotin, seront appliqués sur mes fesses, dès le premier coup, avec une très grande intensité. Aucune fessée à la main ne viendra me préparer les fesses pour mieux supporter la badine. Cela me sera douloureux tout de suite.
Dès la porte franchie, vous m'accueillez chaleureusement. Je dois enlever mes chaussures à l'entrée puis aller dans la salle des punitions. Je remarque tout de suite les différents instruments alignés sur le lit. Il y a plusieurs cannes, un tape-tapis à l'ancienne, une cravache et la douloureuse verge formée de 7 tiges en acétal de 3 mm en diamètre. Il y a aussi une bouteille d'eau que j'utiliserai de nombreuses fois entre les punitions.
Mais pas trop le temps d'observer le donjon car je dois me déshabiller entièrement sans tarder. Vous me laissez tout de même vous poser quelques questions mais assez vite vous vous mettez devant le prie-dieu et m'ordonnez de me mettre à genoux sur ce meuble qui auparavant avait une fonction plus spirituelle.
Dans une position de pénitence, je dois alors vous confesser mes mauvais comportements, le nombre de fois que je me suis retourné en croisant une belle femme, combien d'heures par semaine je regarde des vidéos pour adultes et ce qui m'excite le plus dans leurs scènes. Je vous parle aussi de mon désir de me tenir plus droit, d'améliorer ma qualité d'écoute.
Puis par multiples de 10, vous me condamnez très vite à un total d'une centaine de coups, principalement sur les fesses mais aussi sur la plante des pieds. Vous m'ordonnez alors de me mettre en position sur le banc à fessée. Il est assez confortable, mais mes fesses bien tendues en arrière et la plante des pieds sont parfaitement accessibles à vos instruments et le premier coup est déjà donné. Il s'imprime dans mes chairs, mes fesses tressaillent, ça fait mal et je dois sans tarder dire "Un, merci Maîtresse". Je me cramponne au banc dans l'attente de l'assaut suivant.
Probablement pour me déconcentrer et mal compter les frappes, vous m'infligez aussi, aléatoirement, quelques coups sous les pieds.
Après 10 alunissages brutal de la canne, je vous demande, la bouche sèche, si je peux me redresser pour boire une gorgée. C'est aussi une occasion d'avoir une petite pause dans ce "cold caning".
Mais la correction doit se poursuivre et je dois me remettre en place.
Après ces passages sur le banc, c'est mes tétons qui doivent souffrir en étant ornés de deux pinces reliés par une chaînette. Je dois alors me tenir bien droit, regarder en avant dans un miroir et surveiller la position de la tête, des épaules. Vous corriger régulièrement ma posture et, avec votre index levé bien droit, vous me rappelez fermement de bien me tenir. Je sais qu'avec vous, c'est vite des minutes supplémentaires de pinces ou 10 coups en plus.
Pendant cette pause pour mes fesses, vous me triturez la chaînette tout en me disant de bien vous écouter et me concentrer sur ce que vous dites, sans penser à une réponse.
A un moment vous me mettez des bracelets en cuir à chaque poignets, puis avec les mains posées sur mon ventre et attachées par les bracelets, je dois mettre mon torse bien avant et les coudes bien en arrière. Vous m'enfilez alors entre les coudes et le dos un gros tube de bambou. Impossible alors de ne pas adopter une position parfaite. De désagréables minutes s'écoulent à me regarder dans les yeux grâce au miroir. Heureusement que ce supplice est pour m'améliorer. Je ne me suis jamais tenu aussi droit pendant si longtemps.
Toute bonne chose a une fin, il reste de nombreux coups à recevoir et je dois rejoindre le banc, conçu et fabriqué uniquement pour faire souffrir. Mes fesses déjà bien marquées sont de nouveau à votre disposition.
C'est excitant de voir en vidéo, un sévère caning, d'entendre le léger sifflement de la badine et le son de son impact en s'enfonçant un peu dans un joli postérieur. Puis la personne corrigée doit souvent se tortiller, émettre un cri, souffrir. Et appréhender le coup suivant.
Mais maintenant, ce que j'aime regarder dans les vidéos c'est ma réalité. C'est moi qui doit souffrir, qui doit vous obéir à la lettre sous peine de suppléments.
Vous me demander d'écarter mes pieds. Evidemment c'est le tour des plantes de participer aux conséquences de mes comportements.
Pour ceux qui connaissent, les coups de tiges flexibles sous les pieds font spécialement mal.
Mes pieds gigotent, c'est très punitif.
Après encore quelques fessées, je dois me coucher par terre sur le dos sur une couverture, la tête bien calée et les 2 gros orteils tenus ensemble par un anneau en caoutchouc. Je reçois l'ordre de lever les pieds joints pour présenter les plantes à de pénibles frappes. Ce châtiment était appliqué par série de 10 appelée une "plantée". Ça fait tellement mal que je n'arrive pas à laisser mes pieds en place. Mais vous avez eu raison de me punir ainsi, je le méritais largement.
Puis de nouveau debout pour boire quelques gorgées avant de bien me cramponner en hauteur à une barre métallique horizontale et de pousser mes fesses bien en arrière pour la suite des fessées instrumentales.
On arrive enfin au total des coups de ma condamnation. Mon fessier doit être strié de marques et bien rouge.
Je peux me lever, les châtiments étaient douloureux mais supportables.
Mon rôle se résumait à rester tranquille.
Après 10-20 coups j'avais de la peine à supporter, la douleur devenait intolérable, je vous ai supplié plusieurs fois. Pitié Maîtresse pité! Mais vous n'en teniez pas compte. Finalement j'ai craqué, vous ai désobéi, me suis relevé et vous avez cessé le supplice. Vous aviez vraiment dépassé ma limite du supportable pendant quelques secondes.
Quelques gorgées d'eau plus tard, vous m'avez ordonné de reprendre la position pour goûter d'un autre instrument qui me fustigera de la même manière.
Jamais dans mes expéditions fessières je n'avais été poussé à bout jusqu'à craquer et quitter ma position.
C'était enfin la fin de mes tourments.
Merci beaucoup chère Lady d'avoir par deux fois, malgré mes suppliques, continué à fouetter. J'en conviens avec vous, c'est avec cette sévérité que je m'améliorerai le mieux.
Pendant que je me rhabillais, je vous avais parlé que je comprenais encore mieux ce que, dans les vidéos, ressentaient les femmes et les hommes qui étaient fouettés si durement que, par réflex, ils se tortillaient, criaient et même parfois se mettaient à pleurer.
Vous m'avez alors expliqué que vous pouviez aussi, avec moi, lors d'une autre séance, me fesser si sévèrement jusqu’à me faire pleurer. Mais pour cela vous devrez m'attacher.
Je ne suis pas prêt pour être ligoté et fustigé avec grande sévérité sans pouvoir faire stopper la correction. Je vais donc tenter d'améliorer encore plus mes comportements.
Voilà ce que je me rappelle de cette visite.
Dès que je prendrai conscience que mes mauvaises habitudes reprennent de l'ampleur, je ne manquerai pas de vous demander de l'aide.
En attendant de vous revoir, je vous remercie encore, chère Lady, pour le bien que vous me faites pendant nos rencontres.
pénitent-andré
Hier soir, le Barberousse organisait sa première soirée découverte BDSM/Fetish.
À l'origine, je ne pouvais pas m'y rendre car je m'étais engagée ailleurs, et c'est tombé à l'eau cause maladie à la dernière minute. Alors me voici libre d'aller au Barberousse pour voir ce qui allait s'y faire.
Un show-démo shibari performé par Tako et Fluffy était prévu, et Dame Nicky était aussi là avec son Boudoir pour répondre à toutes les questions des éventuels intéressés.
Ils m'ont tous les trois pris dans un gigantesque traquenard en M'OBLIGEANT à faire le show. Bah oui, vu que j'étais là, ça aurait été dommage de ne pas exploiter mon potentiel. (HAHA)
Donc ils se sont débrouillés pour rassembler le matériel nécessaire et voilà la Dragonne entrain de foutre le feu à la magnifique Fluffy sur la scène du bar Lausannois.
Moi qui était venue les mains dans les poches et en tenue de ville, je me retrouve sur scène à faire du fireplay. Rahhh là là. Ils savent comment me prendre par les sentiments. Bon ok, j'adore aussi ambiancer et faire le show.
En plus, j'ai eu un mignon petit volontaire pour lui faire découvrir à son tour la douce caresse de mon souffle Dragonnesque.
J'ai bien fait de sortir finalement!
Quand b. vient me voir, je sais que l'on va bien s'amuser ensembles.
J'ai commencé par 120 coups de canne anglaise à froid.
Puis pour le récompenser, je l'ai tartiné de stylo indélébile et de cire.
Ensuite une bonne dose de canne et de fouet avec une touche d'electro sur ses testicules, et voici une 🐖 truie bienheureuse.