dimanche 13 décembre 2020

J'avais envie d'écrire...

 


Un récit imaginaire, qui aurait pu se passer exactement comme cela, l’esprit narratif est mélangé entre toi et moi, car moi sans toi je ne suis rien.






 

 

* * *

 

 

Après des jours, des mois ou des années de patience, tu entres enfin en Mon domaine. Mon Donjon, le lieu de tous tes supplices. Tu sais qu’à partir de cet instant que tu M’appartiens corps et âme. Tu es déjà à Moi par l’esprit mais dès l’instant où tu passes le pas de Ma porte, impossible de revenir en arrière, tu le sais, tu es à Moi. Alors, tu baisses les yeux et te mets à genoux. Oh! mais ce n’est pas de la résignation, non. C’est ton nouvel état, ton toi profond qui s’anime. L’entièreté de ta soumission s’engouffre dans la dévotion que je t’autorise à libérer. Une sérénité envahit chaque centimètre de ton corps lorsque tu t’offres ainsi. Tu es enfin à ta place. Cette place si durement acquise dont tu te languis depuis toujours. 

Un soupir d’aise sort de tes poumons. Je l’entends et souris.

« Es-tu bien ainsi à Mes pieds ? »

« Oui Maitresse. »

« Tu peux les embrasser. »

« Merci Maitresse. »

Tu te penches plus encore et baise un pied. Le droit. Il sent le cuir de Mes escarpins. Tu te redresses un peu, et après une ou deux secondes d’hésitation, tu prends Mon pied entre tes mains et le baise à nouveau. Plusieurs fois. De plus en plus ardemment. Tu caresses la voûte de Mon pied, tu l’embrasses mais n’oses pas aller plus haut que la cheville. « Oserais-je ? » penses-tu. 

Je secoue légèrement Mon pied gauche.

« Il va être jaloux. » dis-je.

Tu t’empresses de prendre ce pied oublié au creux de tes mains et le baise aussi. De plus en plus fébrile, tes caresses remontent le long de Mon mollet mais ta bouche reste sur le coup-de-pied. Tu n’oses toujours pas Me regarder. 

Tu entends Mes petits rires qui t’encouragent à continuer jusqu’à ce que Je passe une main dans tes cheveux. Cela semble te donner des ailes et tes mains se tendent le long de Ma jambe. 

« Pas plus haut que les genoux » rappelais-Je doucement.

« Pardon Maitresse. »

Tu recommences doucement à Me caresser les pieds, mais tu n’oses plus les embrasser. Tu Me regardes, penaud, comme si ton audace avait brisé ce moment magique.

Je te souris et tu te sens à nouveau vivant et soumis. Tes caresses se font plus pressantes, je les sens remonter le long de Mes mollets et descendre instantanément sur Mes chevilles, puis tu recommences, comme si tu tentais d’apprivoiser un animal craintif. Une de tes mains frôle le genou, l’air de rien. Comme si c’était par inadvertance. Puis tu masses à nouveau la plante de Mes pieds, avec parfois un baiser entre deux mouvements. Soudainement, un large geste monte jusqu’à Ma cuisse et tu Me lances un regard plein d’espoir. Tu n’aurais pas dû être si cavalier. Une gifle te rappelle immédiatement à l’ordre.

« Pardon Maitresse. »

Mais il est trop tard. L’instant est passé. 

Je Me redresse et t’ordonne de te lever aussi à ton tour.

« Déshabille-toi. »

Tu ne sais que penser. Suis-Je fâchée de ton impertinence? Suis-Je lassée de tes caresses ? Une pensée fugace te traverse l’esprit: serais-Je impatiente de jouer avec Mon jouet ?

Ta fierté de soumis restera sur cette dernière possibilité. Tu décides à cet instant de tout faire pour que Je prenne le plus de plaisir possible. Tu oses Me le dire.

« Je ferai tout pour Vous satisfaire Maitresse. »

Je douche ton enthousiasme en te disant : « Vraiment tout ? »

Je te vois cligner des yeux pendant quelques secondes. Es-tu entrain d’imaginer le pire sachant que Je suis capable d’aller très loin. Bien plus loin que ce que tu penses pouvoir supporter. Tu Me réponds l’oreille basse. 

« Je ferai de mon mieux Maitresse. »

« Très bien. »

Je te vois trembler. Je prends ton menton entre Mes doigts et te force à lever les yeux vers Moi.

« Es-tu entrain de te demander si Je dépasserai tes limites ? »

« J’ai un peu peur de ça Maitresse. »

« Tu as raison ! » Lui dis-Je en le lâchant. « Mon rôle est de te faire dépasser tes limites. »

« Oui Maitresse, mais… »

« Il n’y a pas de ‘mais’ ! Me fais-tu confiance ? »

« Oui Maitresse, mais… »

« Alors laisse-Moi faire Mon job. Et poses tes habits sur ce coussin, là dans le coin.»

« D’accord Maitresse. »

Pour le laisser un peu mariner, Je coupe court à la discussion en lui mettant un bâillon-boule sans lui laisser le temps d’enlever ses chaussettes.

« À partir de maintenant, tu ne pourras plus causer, il te faudra donc Me faire comprendre les choses autrement, okay ? »

Tu hoches la tête. Je prends violemment ton sexe dans Ma main et commence à serrer aussi fort que Je peux. Mes ongles s’enfoncent dans ta chair et tes yeux commencent à s’arrondire de plus en plus. Je serre encore plus. Tu gémis et fais ‘non’ de la tête. Je cesse immédiatement.

« Voilà comment tu peux Me faire comprendre les choses. Tu vois ? c’est facile. » Je t’entends marmonner un ‘oui maitresse’ tant bien que mal.

Je sais parfaitement jusqu’où aller sans qu’il n’aie à me le faire comprendre. Je voulais simplement lui rappeler qui dirigeait à cet instant précis.

« Tu ne penses pas pouvoir garder tes chaussettes quand même ! » Tu glisses en essayant de les enlever et te rattrape au cadre métallique. Je ris de ta maladresse. « Ne casse pas tout ! On a même pas commencé ! » Tu marmonnes je ne sais quoi. Un filet de salive s’échappe alors du bâillon. Tu l’essuies de la main et comme un enfant qui vient de faire une bêtise, te hâte de cacher ta main dans ton dos en la frottant sur tes fesses. 

« Attention à me pas m’en mettre partout, hein ! »

« Mmmmh mhhm »

« Je ne comprends pas. »

« Mmhmhhmmh mmhhhm. »

« Que dis-tu ? »

« MMMMHHMH MHHHMM ! »

« Ça sert à rien de crier, Je ne te comprends pas de toutes façons. Alors tu vas tout de suite te calmer. Okay ? »

« Mhhhm Mmmmmh. »

Je te prends le poignet et l’attache au cadre en dessus de ta tête. Je fais la même chose avec l’autre main. Puis par de légers coups de pied, Je te fais comprendre d’écarter tes jambes pour que Je puisse accéder facilement à ton sexe. Je me saisis d’une corde et commence un bondage de tes testicules, puis fini par attacher aussi ta verge. Tu commences à avoir une érection. Je caresse doucement ton sexe tout en vérifiant qu’il n’y ait pas de pli de peau sous la corde. « Cela M’a l’air parfait. » dis-Je en te regardant dans les yeux. Tu hoches la tête. Et sans te lâcher du regard, Je te donne un coup sec sur le gland. Tu étouffes un cri, Je ris et recommence. Mais Je te manque de peu, tu as anticipé en reculant. Je te gifle. « Ne bouge pas ! » Je donne un second coup sur ton gland. « Je déteste qu’on esquive ! »

Je prends alors une canne en rotin. Et commence doucement à frapper tes fesses. Quelques coups à droite, quelques coups à gauche. Tu tends les fesses. « Tiens-toi droit ! » Tu te tends comme une arbalète. Je recommence à tapoter tes fesses à l’aide de Ma canne. De Ma main libre Je commence à te tirer le téton. Doucement d’abord. Puis de plus en plus fort. Tout en tapotant tes fesses, Je M’applique à travailler tes seins, un à la fois. Plusieurs minutes de ce doux traitement provoquent à nouveau une raideur au niveau de ta verge. Je la tambourine doucement du bout de Ma canne. Un coup plus sec te fais à nouveau reculer et le deuxième coup manque sa cible. Je te regarde et tu as compris, tu t’avances et Me tends la joue. Je la gifle. « C’est bien » te dis-Je. 

Je pose doucement une paire de pinces Japonaises sur tes tétons et détache lentement tes mains. Je te les mets dans le dos et te demande de rester dans cette position. Tu te tiens droit comme un i. Je frappe gentiment tes fesses à l’aide de la canne anglaise. J’adore la vibration du rotin dans Ma main. Une fesse. Puis l’autre. Et Je reviens à la première. Puis la seconde. Encore et encore. De plus en plus fort. Je t’entends gémir. De plaisir. La douleur est ton amie, tu la recherches, Je te l’amène. Tu tends les fesses en arrière dans l’espoir que le plaisir en soit décuplé. J’arrête immédiatement de frapper. « Tiens-toi droit ! » Un ressort qui claque, tu te retrouves à nouveau tendu, prêts à recevoir cette correction tant désirée, mais rien ne vient. J’ai cessé de frapper. Tu crains que ta faute ne sonne le glas de ta jouissance. L’espace d’une seconde, tu te maudis de n’avoir su rester de marbre pour que Je continue de te frapper. 

La récréation forcée est de courte durée. Une vive douleur te gagne. Ton sexe. J’ai frappé ton sexe à l’aide de la canne en rotin. Je fais mine de frapper une deuxième fois. Tu recules par reflexe, une gifle te brule la joue. 

Sans te laisser le temps de réfléchir, Je t’enlève les pinces que tu avais presque fini par oublier. Presque. Mais la douleur fulgurante éclate dans tout ton torse. Tu te plies en avant, tes mains si sagement restées dans ton dos jusque-là se posent sur tes seins pour les soulager. Je ris. Puis agrippe ton sexe. 

Tu crains que Je le serre mais tu es surpris quand Je commence doucement à te masturber. J’y mets toute la douceur dont Je suis capable. Y ajoute un peu de lubrifiant et tourne Ma main autour de ta verge, l‘étreints, l’effleure, la titille. Je M’efforce de cajoler la couronne, la bichonne, la caresse, tourne et retourne autour de ton gland. Je fais des va-et-vient sur ta queue, Je te sens prêt à exploser. Tu y es presque, tu gémis de plus en plus, tu es proche de l’accomplissement.

Alors que tu t’imaginais déjà expulser ton sperme dans une explosion de plaisir, Je cesse tout mouvement. Je m’éloigne, prends un mouchoir et M’essuie la main. Pris de panique, Je te vois rouler des yeux pour me supplier de continuer. Je n’allais quand même pas te laisser comme ça, pas si près d’y arriver ! 

Soulagé, tu Me vois prendre un petit objet métallique. Le jeu va continuer, tu te rends compte que tu avais arrêté de respirer. Tu reprends ton souffle et te prépare à continuer la séance. Qu’est-ce ? Je M’approche et tu le reconnais. Une cage de chasteté. L’instant de comprendre ce qui t’arrive, J’ai déjà délié la corde qui t’attachais le sexe et grâce au lubrifiant précédemment appliqué le cockring se met en place sans problème. ‘Les traîtresses’, penses-tu de tes testicules qui normalement t’en font voir de toutes les couleurs pour passer dans cet anneau maudit. Mais là c’est comme s’ils avaient plongé dans l’anneau tels des fauves dans le cercle de feu d’un spectacle de cirque… Cette pensée te fait sourire en laissant échapper un nouveau filet de bave courant sur ton menton. Tu crains alors que ce fil transparent tombe sur ta Maitresse qui est entrain de passer ta verge dans la cage qui scellera ton plaisir pendant un temps infini. Tu tournes la tête et le filet de salive se brise et tombe à quelques centimètres de Ses divins pieds. Elle n’a rien remarqué. 

Tu entends le ‘clique’ fatidique du cadenas. 

Une larme perle au coin de ton œil.

« Oh ! tu pleures de joie ! Tu aimes être en cage pour moi ?»

Tu hoches furtivement la tête.

J’enlève le bâillon, tu aspires le trop plein de salive qui s’est agglutiné dans ta bouche qui te semble pourtant sèche. 

« Tu peux te rhabiller. »

Le désespoir est alors au summum à cet instant précis où tu comprends qu’Elle te laissera rentrer chez toi comme cela.

« Merci Maitresse. »

Je te propose un verre d’eau et de t’assoir un instant.

Je la vois partir à la cuisine comme au ralenti. Son absence a duré une éternité. Elle revient enfin avec un verre d’eau. Elle m’aide à boire. Elle me sourit. Elle est si belle. Tu sais alors que pour Elle tu pourras faire n’importe quoi, même de garder cette cage alors que ton être entier hurle que tu ne veux pas rester comme ça.

« Ça va ? » me demande-t-Elle gentiment. 

« Oui Maitresse, grâce à Vous. »

Un peu abruti par la séance tu ne sais plus comment enfiler ta chemise. Tu La vois te sourire. Elle s’approche de toi et t’aide à fermer les boutons. La sentir si proche, te frôler, tu sens ton membre qui s’affole mais qui est immédiatement stoppé par la cage qui l’entoure. 

« À la semaine prochaine. » me souffla-t-Elle.

 


Lady Dragonne

 

 




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