samedi 31 octobre 2020

La faute à Ève



 

 

«La faute à Ève», ou comment une lecture de la Genèse a rendu la femme inférieure et coupable


La Bible a été convoquée de manière fallacieuse pendant des siècles afin de légitimer des fantasmes misogynes dont elle n'était pas porteuse.




Dans les sociétés juives et chrétiennes, mais aussi musulmanes, autrement dit dans les sociétés qui tiennent la Bible pour un livre inspiré, le livre de la Genèse a été abondamment exploité, de l'Antiquité tardive à l'époque moderne, pour façonner la femme originelle, Ève, en être coupable devant susciter la méfiance. Le texte sacré a servi de support à une double interprétation misogyne. D'abord du point de vue de la création et ensuite de celui de la «chute», déterminant ainsi un fondement scripturaire et religieux à la conviction d'une infériorité et d'une culpabilité féminines.


La figure d'Ève apparaît toujours aujourd'hui comme l'image originelle de la femme sujette à la tentation et à la curiosité transgressive, et à son tour tentatrice et fauteuse de la chute de l'homme. Ève proposant la «pomme» à Adam appartient à une vulgate iconographique et culturelle qui est aussi solidement ancrée qu'elle est dévoyée par rapport au texte biblique. De ce fait, Ève comme source du péché est une figure mythologique de la misogynie, mais cette misogynie-là s'est construite par une cristallisation spécieuse, opérée au détriment du texte de la Genèse. Autrement dit, la Bible a été convoquée de manière fallacieuse pendant des siècles afin de légitimer des fantasmes misogynes dont elle n'était pas porteuse.


Un portrait-charge


La femme, ayant été modelée à partir de la côte de l'homme endormi, Adam, lui-même façonné dans la terre par la main d'Élohim, a été regardée comme tirée de l'homme. Le récit de la Genèse a, de ce fait, donné lieu à une extrapolation tenace: puisque la femme est postérieure à l'homme et qu'elle est tirée de lui, elle n'aurait été qu'une création secondaire de Dieu et une auxiliaire de l'homme. En d'autres termes, plus philosophiques, secondaire dans l'ordre chronologique, elle le serait aussi dans l'ordre ontologique. Sans compter que la postérité serait aussi un critère d'infériorité ontologique, ce qui est une extrapolation puisque l'homme, dans le processus de création, est lui-même postérieur à la terre, au ciel et aux animaux!


Rappelons le texte. Le façonnement de la femme y procède d'une constatation qui est à la fois celle de l'homme et celle de Dieu lui-même: aucun être créé par Dieu dans les espèces animales ne procure à Adam une aide suffisante à ses besoins, ce qui le renvoie à la solitude. Dans le texte, la raison pour laquelle Dieu façonne une compagne à l'homme est très claire: il s'agit de lui donner, par elle, un être véritablement capable de l'extraire de cette solitude et de l'aider. L'infériorité ontologique de la femme par rapport à l'homme est donc un jugement de valeur qui considère l'aidant comme inférieur à l'aidé, ce qui est une vue de l'esprit tout à fait discutable.


À cela s'ajoute le rôle joué par Ève dans la tentation et la chute. Dans l'Éden, elle est séduite par le discours du serpent, qui l'incite à goûter le fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal. C'est elle qui convainc Adam de faire de même. Par là même, Ève a été érigée en être influençable par le malin, en être à la fois indocile et curieux, étendant sa tentation à l'homme. Bref, en être par qui le malheur arrive. Condamné au travail, à l'enfantement douloureux et à la mortalité, le couple primordial se trouve chassé de l'Éden avec le poids de sa faute.


Ce n'est pas tant la Genèse qui pèse que les interprétations fallacieuses qui ont fleuri sur elle. Dès les premiers siècles, mais surtout au cours du Moyen Âge, le texte a été extrapolé vers l'infériorité et la subordination de la femme à l'homme et vers la responsabilité première du péché et des douleurs qui en découlent. Perçue comme étant d'un statut inférieur à lui, elle représente en outre la menace de conduire à la faute envers Dieu. Tel est le fondement, soi-disant scripturaire, d'une perception misogyne terriblement tenace.


Dans les sociétés considérées, le texte biblique faisant autorité incontestable, ces interprétations, qui ne sont autres que des lectures spécieusement conduites par la logique, obéissent en fait à une forme de diabolisation de la femme qui n'est autre que la misogynie. Une misogynie fondée par l'Écriture, justifiée par elle et donc fondée en vérité, et verrouillée par des fondements religieux. La conséquence est terrible: compagne seconde et défaillante de l'homme, Ève reçoit la plus grande part des malédictions prononcées à l'égard du couple par celui que la Bible n'appelle pas encore Yahvé.


Étant perçues comme des êtres dangereux, elles étaient considérées comme devant être soumises, écartées et mises hors d'état de nuire.


Sans être plus misogyne que ses contemporains, saint Paul énonce, au milieu du Ier siècle, un certain nombre de ces interprétations dans ses Épîtres. À la fin du IIe, Tertullien, le premier écrivain parmi les Pères latins, l'accrédite en faisant de la femme, dans son traité sur l'âme, la porte du diable. Il insiste encore sur ce point dans son livre contre la toilette des femmes, en vilipendant le maquillage, considéré à la fois comme une attention excessive portée au corps et une propension à la tentation séductrice de la chair. On prendra cependant garde à ne pas assimiler les assertions de Tertullien avec celles de l'ensemble des chrétiens: celui-ci avait en effet rejoint le courant des Montanistes, qui, dans sa méfiance envers les faiblesses du corps, prônait et pratiquait une ascèse radicale.


La compagne d'Adam n'est nommée Ève qu'en deux occurrences dans la Bible. D'abord dans Genèse 3, 20, où Adam la nomme Hawwāh (= vivante, vie). Ensuite, deux fois par saint Paul. On a façonné au Moyen Âge une origine fantaisiste de ce nom en lui prêtant une étymologie latine fortement misogyne: Eva viendrait de extra vadens («qui s'égare») parce que la femme était supposée sortir par nature de la voie de la sagesse et de la raison. La conséquence de cette misogynie n'a cessé de peser ensuite sur les femmes. Étant perçues comme des êtres dangereux, elles étaient dès lors considérées comme devant être soumises, écartées et, par l'organisation sociale, mises hors d'état de nuire.


Le dévoiement des récits de la Création


Une lecture attentive, dans la Genèse, des passages qui peuvent se prêter à une interprétation misogyne nous donne à voir tout autre chose. Le premier récit de la Création indique: «Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa.» On ne voit ici aucune antériorité de l'homme sur la femme, mais une simultanéité, puisque le texte ne fait aucun distinguo chronologique. Par ailleurs, on n'y trouve aucune hiérarchisation entre îsh(l'homme) et ishshah (la femme), qui sont présentés comme deux déclinaisons du même être.


Le second récit de la Création se montre plus précis. Élohim modèle l'homme avec de la glaise du sol, et le nom qui lui est donné, âdam, vient du mot hébreu désignant le sol, adâmah. C'est la raison pour laquelle André Chouraqui, dans sa traduction littérale de la Bible, traduit âdam par «le glébeux». Dieu insuffle dans ses narines une haleine de vie, qui lui permet de devenir un être vivant. Il l'établit dans le jardin d'Éden pour qu'il le cultive et le garde, lui faisant toutefois interdiction de manger de l'arbre de la connaissance du bien et du mal.


Élohim crée alors des animaux pour fournir à âdam une aide assortie, mais celui-ci ne la trouva pas parmi ceux-ci. De cette constatation d'inachèvement, il fait tomber l'homme dans un profond sommeil, prend l'une de ses côtes, referme sa chair, façonne une femme de cette côte et l'amène à l'homme. Celui-ci l'appelle alors ishshah, car tirée de îsh, ce qui est un jeu sur l'homophonie des termes.


Adam apparaît comme une sorte de prototype imparfait et c'est Ève qui vient, par la main de Dieu, parachever l'être humain.


L'affirmation qui suit est explicite: c'est pour cette raison que l'homme s'attache à sa femme et qu'ils deviennent une seule chair, ce qu'ils sont effectivement. Autrement dit, la femme apparaît dans le second récit de la Création comme un correctif à l'inachèvement, un perfectionnement destiné à parfaire l'être humain en le complétant. On est donc bien loin d'une quelconque misogynie puisque la femme est aussi façonnée par Dieu, dans la même matière que l'homme, la sienne. N'en procède aucune infériorité, car elle n'est pas une apostille: c'est par elle que l'homme devient pleinement homme, et donc pleinement l'image de son créateur. Adam apparaît comme une sorte de prototype imparfait et c'est Ève qui vient, par la main de Dieu, parachever l'être humain.


Aboutissement de la Création, elle a donc été l'objet, de la part de toute une exégèse approximative ou malintentionnée, de dérives interprétatives misogynes. Au XIIIe siècle, Thomas d'Aquin était, semble-t-il, bien conscient de ce problème d'interprétation. Il écrit ainsi qu'Ève aurait pu être considérée comme inférieure à Adam si elle avait été tirée de son pied, et comme supérieure à lui si elle avait été tirée de sa tête. Les traducteurs de la Genèse se sont aussi demandé si elle avait été tirée de la «côte» (costa) ou du flanc (latus) d'Adam.


Adam et Ève sont donc deux êtres issus d'une seule création. C'est pourquoi l'Évangile de Jean désigne Jésus non pas comme anèr (homme) mais comme anthropos (homme, au sens d'être humain): cela se traduit dans quelques représentations androgynes du Christ dans l'art médiéval, tel ce vitrail roman du XIIe siècle de la cathédrale du Mans, dans lequel il possède de toute évidence une poitrine féminine.


Relisons maintenant le passage qui concerne la faute dans la traduction faite par l'École biblique de Jérusalem en 1964. Ève voit dans l'arbre défendu un arbre séduisant car «désirable pour acquérir l'entendement». Il ne s'agit donc pas d'une curiosité malsaine, mais du désir humain de connaître et comprendre, que l'on peut interpréter comme la conséquence de la création de l'être humain achevé. Un désir qui résonne comme le prodrome de la «rage d'apprendre» des femmes de l'époque moderne. Ève mange du fruit et en donne à Adam, qui en mange également sans émettre la moindre protestation.


Lorsque Élohim découvre l'infraction à son commandement, le texte évoque une suite de déresponsabilisations: Adam rejette la faute sur Ève qui lui a donné le fruit; Ève la rejette sur le serpent, qui lui a assuré qu'elle ne mourrait pas si elle en mangeait. Elle n'était pourtant pas mortelle, alors, et cela traduit un manque de confiance, inexplicable dans le cadre de l'Éden. Il est remarquable qu'à la suite de ce double aveu, Dieu commence par maudire le serpent. Il étend ensuite sa malédiction sur la femme, qui enfantera désormais dans la peine et qui, poussée vers son mari, sera dominée par lui; et sur l'homme, condamné à peiner pour manger et promis à retourner à la terre d'où il a été tiré. Il condamne donc la femme à donner la vie dans la peine et l'homme à la mort après une vie de peines. On le voit, le châtiment diffère, puisqu'il évoque le don de la vie pour la femme et la mortalité pour l'homme.


À tout le moins, il est remarquable que la responsabilité de la faute n'incombe pas à la femme seule. La déclinaison des malédictions remonte la chaîne des causalités, du serpent à l'homme en passant par la femme. Celle-ci n'est aucunement désignée comme la responsable de la faute, qui est partagée par son alter ego masculin. Une fois chassé du jardin d'Éden, le couple conçoit Caïn. Or, le texte n'évoque en rien la peine, mais une jubilation d'Ève en l'honneur de Dieu: «J'ai acquis un homme de par Élohim», dit-elle. Ce qui devait être son châtiment, son asservissement à l'homme et les peines de la grossesse, devient, par la maternité, la capacité de faire des hommes. Et si Dieu agrée l'offrande du puîné, Abel, il n'agrée pas celle de Caïn, le premier-né. Par la reproduction, la femme reçoit un pouvoir similaire à celui de la création divine, tandis que, dans ce passage, Adam est le grand absent. Il revient ensuite dans le texte comme fondateur d'une lignée, la patrilinéarité mésopotamienne reprenant ses droits.


On le voit, c'est donc bien une lecture misogyne de la Genèse qui s'est ancrée dans la tradition, et non la Genèse elle-même, qui a conduit à grever Ève d'infériorité et de culpabilité. Celle-ci a déterminé une perception négative de la femme, de l'Antiquité à nos jours.






 

Source: http://www.slate.fr/story/196519/la-faute-a-eve-bonnes-feuilles-histoire-de-la-misogynie-arkhe-editions-adeline-gargam-bertrand-lancon








mardi 20 octobre 2020

Enregistrement...


 ...d’un podcast où nous étions conviés à parler de notre style de vie.






KISS est un podcast sur tout ce qui touche au sexe, aux émotions et les relations de l’intime en général.
Peegy et moi avons été invités par Sarah, Sandro et Luca à venir parler du BDSM pendant près d’une heure en compagnie de notre amie Bastet.







Instagram: @kisslepodcast


Le BDSM, un sujet qui fait fantasmer et beaucoup parler. Plusieurs films ou séries ont abordé ce thème, avec plus ou moins de justesse mais au final, si on en parlait avec celles et ceux qui pratiquent le BDSM? Dans ce nouvel épisode de la deuxième saison, nous abordons un thème qui intrigue plus de personnes que nous le pensons. Nous en avons entendu parler, il y a des légendes qui circulent mais en réalité, ça ressemble à quoi la pratique du BDSM? Pour discuter de ces thèmes, nous recevons :

  • Lady Dragonne
  • Bastet
  • Peegy

Pour en débattre avec nos invités, notre trio pose toutes les questions possibles et imaginables et Steven, notre sexologue, aborde quant à lui le thème d'un point de vue d'expert. Bonne écoute!




Podcast que vous pouvez découvrir ci-dessous:






"Alors comme ça, tu aimes l'aventure ?"

A dit mon Ensorceleuse,

Exquise créature,

Mi-défiante, mi-enjôleuse.


Dans ce jeu de rôle où le mien est d'obéir, 

Soumis à des volontés autres qui dominent ma raison, 

du fond d'une boîte rouge, la Maîtresse du Donjon

Des scénarios mystérieux et excitants s'est mise à sortir.


D'un coup de talon, dans sa guêpière,

Elle m'a propulsé dans un univers multiples et pervers,

Un multivers de cages et de tours, dont la Geôlière 

Joue le sport du prisonnier d'un coup de dés par derrière.


Ici, point d'arômes de vanille ou de réglisse,

Il n'y a que le goût de sang des chaînes rouillées

Pour atteindre le septième ciel tant espéré,

Ou mieux encore, les Strates Infinies de l'Abysse.


Mais voilà que d'une déchirure cinglante dans les chairs

Surgissent ensemble la Douleur et le Désir personnifiés :

Un dragon terrifiant fouette les airs de sa queue effilée,

Chassant par la peur, son ultime adversaire.


Personne ne gagne ni le perd et la partie est sans fin,

Un seul but : gagner en puissance au fil de l'expérience.

Chut, ne dites pas à Maman avec quelle indécence

J'ai jouer à Donjons et Dragons jusqu'au petit matin.


Fin


Lisa Martin






lundi 19 octobre 2020

Just for you

 






vendredi 9 octobre 2020

Vacuum bed

 


Pris au piège entre deux fines couches de latex, impossible d’y échapper...

Quels supplices subit-on à l’intérieur de ce carcan de caoutchouc? 

Caresses, chatouilles, massages du bout des ongles et stimulations ciblées sur les zones érogènes.

Tout ça sans pouvoir bouger un orteil. Une douce torture...

Que du bonheur! 








jeudi 8 octobre 2020

Mes ongles...

 


...couleur cuir







mercredi 7 octobre 2020

Un mufle parmi tant d’autres

 


Voici le message que je viens de recevoir sur un site ami.

Je précise, que je ne connais ce sinistre individu ni d’Ève, ni d’Adam.

Le tutoiement déjà me fait grincer des dents, mais ce comportement est inadmissible! 

Il n’a pas intérêt à toucher à un cheveu de mes protégés. 

Le courroux de la Dragonne sera apocalyptique. 





Inutile de préciser que j’ai directement effacé ce message sans lui répondre.. 




Hahahaha hahahaha

 



ELECTRONIQUE: Gare à cet appareil «piratable» pour la chasteté masculine

Des pirates peuvent verrouiller à distance le dispositif Cellmate, une cage dans laquelle l’homme glisse son sexe, ont averti des chercheurs.




L’appareil est vendu à la fois comme un jouet sexuel de soumission et un moyen de contrôler l’éventuelle infidélité de son partenaire. Hic: il n’a pas de clé physique. Le verrouillage se fait par Bluetooth ou par une appli. 


Une faille dans le système de sécurité d’un appareil destiné à contrôler la chasteté masculine permet à des pirates informatiques de le maintenir verrouillé à distance, laissant ainsi le sexe de ses utilisateurs pris au piège, ont averti des chercheurs.

Cellmate, fabriqué par la société chinoise Qiui, est une sorte de cage dans laquelle l’homme glisse son sexe avant de verrouiller le dispositif avec un anneau en acier.

L’appareil, vendu à la fois comme un jouet sexuel de soumission ou un moyen de contrôler l’éventuelle infidélité de son partenaire, ne possède pas de clé physique ou de commande manuelle. Son verrouillage se fait par bluetooth via une application pour smartphone.

Des chercheurs en matière de sécurité ont cependant découvert de nombreuses failles dans son système qui le rendent vulnérable au piratage. «Nous avons découvert qu’à distance, des hackers, peuvent empêcher l’ouverture du verrou Bluetooth, laissant ainsi (le sexe) de l’utilisateur coincé dans l’appareil. Il n’y a pas de déverrouillage physique» possible, a indiqué mardi Pen Test Partners (PTP), une société britannique spécialisée dans la sécurité. Seuls «une disqueuse ou tout autre outil approprié peuvent libérer l’utilisateur».


D’autres failles


La société a également mis en lumière d’autres failles au niveau de cet appareil, vendu 160 euros sur le site internet Qiui. Ainsi, les informations personnelles des utilisateurs de Cellmate, comme les noms, les numéros de téléphones, les dates d’anniversaires ou les données de localisation sont facilement accessibles. 

«Il ne faudrait pas plus de deux jours à un pirate informatique pour exfiltrer la totalité de la base de données des utilisateurs et l’utiliser à des fins de chantage ou de phishing (hameçonnage)", a écrit Alex Lomas de PTP dans un rapport sur l’appareil. «Un certain nombre de pays ont des lois répressives qui peuvent exposer les utilisateurs de ce type de dispositif (à une répression), sans fondement, des forces de l’ordre et des fanatiques».

Sollicitée par l’AFP, la société Qiui n’a pas répondu à une demande de commentaires. De son côté, PTP affirme avoir pris contact en avril avec Qiui pour lui faire part de ces failles.

La société chinoise a résolu la plupart des problèmes en mettant à jour le logiciel mais les utilisateurs de l’ancienne version demeurent vulnérables, a précisé PTP, ajoutant que d’autres chercheurs ont identifié des failles similaires.

Ces jouets sexuels intelligents font partie des objets connectés, pouvant être commandés à distance, devenus très en vogue ces dernières années. Cette connectivité les rend cependant très vulnérables aux atteintes à la sécurité et à la vie privée.




Source: https://www.lematin.ch/story/attention-cette-ceinture-de-chastete-masculine-peut-etre-piratee-a-distance-104192341826




 

samedi 3 octobre 2020

Oh oui! Fais-moi plaisir...

 


En grande adepte de Star Wars, je vous signale en passant, 

que Pandora à sorti une magnifique collection. 

Inutile de préciser que je les veux tous! 





https://www.pandora.net/collections/star-wars-collection?cid=soco:ge:b:global::facebook:starwarsxpandora:q4oc20:te:::pandora&fbclid=IwAR0aFO9Gq-j-knKtOSvjKjkXe89oYsqs9ISWTWzslujxTtjwZU9Wgw_RYBM




vendredi 2 octobre 2020

Black Chatterton



Pile une heure pour l’emballer

Une heure pour le laisser mariner dans son jus 

Et 10 minutes pour ouvrir le cocon 







Un grand merci à ed 








jeudi 1 octobre 2020

Reminder

 

Je poste ici à nouveau un texte écrit en juin 2018, et toujours d’actualité...


N’ayez pas peur

Suite aux réactions apeurées que j’ai eu sur mon post de CBT du 21 juin, je vais prendre un instant pour vous expliquer qui je suis et ce que je pratique.

Mais avant tout, une petite mise au point: Non, je ne plante pas des aiguilles dans tous les soumis qui osent s’aventurer dans ma Dragonnière. Et sachez que je ne « bousille » le sexe de ces derniers que s’ils me le demandent. Oui, je suis capable de faire du soft. Oui, je pratique aussi le cérébral. Et oui, je suis capable de m’adapter au niveau de chacun. Voilà qui est dit.

Maintenant, je ne cache pas que je suis une vraie sadique. Normal, je prends mon pied grâce à votre masochisme. J’adore faire mal, j’adore la frappe, j’adore être hors d’haleine à vous tanner la peau. Mais j’aime aussi la sensualité des aiguilles, la douceur d’un fil de suture qui traverse l’épiderme, et le son que fait un marteau sur un clou subtilement placé. Vous mettre littéralement le feu et vous balancer des baffes phénoménales ou des coups de genoux dans les parties me filent la chair de poule. Et sans vous rien n’est possible. J’admire votre courage. Et j’apprécie à sa juste valeur que vous m’abandonniez votre corps et la confiance que vous m’accordez.

Mais je peux aussi rire à en pleurer de vous voir sucer fébrilement une bite en plastique, me délecter de vous faire aller au coin les genoux sur une tige et les mains dans le dos. J’adore vous entendre dire que vous n’êtes qu’une grosse salope. Que votre bite est minuscule et de la voir en cage, dont je pourrais en garder la clef des jours durant. Peut-être même des semaines. De vous envoyer faire des courses qui vous colleront la plus grande honte de votre vie. De vous faire faire le tapin et de vous vendre au moins offrant.

Oui je suis capable de vous dominer sans que je vous touche un cheveux.

Mes pratiques? Difficile d’en faire une liste exhaustive, car je suis pleine de ressources et j’apprécie toujours de découvrir de nouvelles choses, donc n’hésitez pas à me soumettre vos fantasmes. Et comme vous le savez, je fais nombres de soirées et munchs qui me permettent toujours de voir mes collègues jouer et ainsi apprendre sans cesse. Une sorte de formation continue.

Donc cessez de me craindre. Je suis une grande Domina sadique, mais je ne dépasse pas les limites, ou alors juste un peu, parce que c’est aussi mon job. Et je respecte absolument les tabous et le stop. Je suis consciencieuse et je ne mettrai jamais la vie d’autrui en danger. Ce que je pratique, je le maîtrise. Ce que je fais, je le fais parce que j’aime le faire.


[https://ladydragonne.blogspot.com/2018/06/nayez-pas-peur.html]