dimanche 28 août 2016

Je suis sadique...







Oh! combien j'aime infliger la douleur.
J'aime exhiber les stigmates de mes caresses.
J'adore l'idée de vous savoir frémir de peur et d'envie en vous imaginant à la place du supplicié.

N'ayez crainte. Approchez-vous. Je suis prête à vous accueillir.
Mon imagination n'a de cesse d'inventer de nouveaux châtiments.
Et je m'applique à donner ces tourments qu'à ceux qui pourront les supporter.

Je suis sadique, mais je ne suis pas barbare.
J'aime le sang chaud qui coule le long d'une plaie infligée par mes soins.
Mais j'aime aussi soigner cette chair meurtrie.

Les belles choses m'attirent.
J'aime voir les perles de sang pointer au bout des piques de la roulette.
J'aime admirer des arabesques faites d'aiguilles.

J'aime regarder les stries d'une peau prête à éclater sous mes coups.
J'aime écouter votre rythme cardiaque, entendre votre souffle, percevoir vos gémissements.
J'aime sentir vos frissons, toucher l'ondulation de votre corps, caresser vos blessures.

Un corps à ma merci.
Un canevas humain pour mon plus grand plaisir.
Une offrande charnelle consentie d'un martyr.

Il n'y a rien de plus beau que des fesses rougies et chaudes grâce à la canne anglaise.
Il n'y a rien de plus touchant qu'un regard qui en réclame encore et encore.
Il n'y a rien de plus admirable que le dépassement de soi.

Jamais je n'irai au delà de vos forces.
Je serai attentive à votre réspiration, à vos gémissements, à vos soubresauts.
Je m'appliquerai à vous faire dépasser vos limites, jamais à vous mettre en danger.

Je saurai quand il faudra accélérer, je saurai quand il faudra ralentir.
Je vous surveille, vous qui m'accordez une confiance aveugle.
Le stop sera respecté. Le non le sera aussi.

Je suis sadique, mais je ne suis pas inconsciente.
La douleur qui fait du bien, les mots qui humilient seront jaugés soigneusement.
Je suis garante de votre jouissance.

Apprivoisez la Dragonne et aimez ce qu'elle vous donnera.
Revenez me voir aussi souvent qu'il vous plaira.
Car sans vous, je ne peux être sadique.

LD






samedi 27 août 2016

jeudi 25 août 2016

Le point G existe-t-il vraiment ?



L'existence du point G, zone qui provoquerait de puissants orgasmes chez la femme, est-elle scientifiquement démontrée ? Le bilan de 50 ans de travaux scientifiques à (re)découvrir.


Il fait l'objet de controverses depuis des décennies, certains scientifiques disent qu'il n'existe pas... Pourtant d'autres affirment bien le contraire. En 2009, Emanuele Jannini, de l’université de L’Aquila (Italie), affirme avoir trouvé la première preuve anatomique de l’existence du point G, zone qui provoquerait chez certaines femmes des orgasmes vaginaux puissants et qui aurait été découverte en 1950 par Ernst Gräfenberg, un gynécologue allemand (voir encadré ci-dessous). 

Un clitoris imprimé en 3D. (Marie Docher - Vimeo)



 Une zone près de l'urètre ?

En examinant 30 femmes par échographie, le docteur Jannini a décelé une différence entre les "orgasmiques" vaginales et les autres : le tissu entre le vagin et l’urètre est nettement plus fin dans le premier groupe. Jannini cherche à présent à démontrer que l’on peut "entraîner" cette zone à répondre mieux aux stimulations. Elle expose de nouvelles recherches allant en ce sens en août 2014 dans la revue Nature Urology. En 2012, dans le Journal of Sexual Medicine, des médecins américains de l'Institut de gynécologie de St-Petersbourg en Floride réaffirmaient l'existence du point G en procédant à une dissection de la paroi intérieure d'un vagin sur le cadavre d'une femme de 83 ans (un examen pour le moins morbide). Selon eux, le point G se présente sous la forme d'une petite cavité située sur l'arrière de la membrane périnéale, à 16 millimètres de la partie supérieure de l'orifice de l'urètre. Le point G pourrait mesurer 8 mm de longueur sur une largeur allant de 3,6 mm à 1,5 mm et une hauteur de 0,4 mm.
Le débat sur l'existence du point G est pourtant loin d'être clos puisque, selon une étude italienne publiée en 2014 dans Clinical Anatomy, le point G serait bel et bien un mythe : l’unique voie d’accès à la jouissance passerait par le clitoris. En d'autre termes, aucune jouissance n’est possible sans la stimulation du clitoris, la zone la plus érogène de l’anatomie féminine. Selon les auteurs de ces travaux, la majorité des femmes qui prétendent avoir un orgasme vaginal pendant la pénétration se tromperaient...




DÉCOUVERTE. Point G comme Gräfenberg, Ernest de son prénom, gynécologue et chercheur allemand. Vers 1950, il avait mis en évidence une zone sensible chez certaines femmes sans faire véritablement de généralité. Ce n'est qu'en 1981 que cette zone fut appelée "point G".



Source: http://www.sciencesetavenir.fr/sante/sexualite/20141219.OBS8401/le-point-g-existe-t-il-vraiment.html?xtor=RSS-16











dimanche 21 août 2016

Un soumis un brin impertinent?



Mettez le nu à l'extérieur, sous la pluie de préférence, le temps qu'il réfléchisse un peu à ses actes.
Ensuite, venez à lui et exigez son pardon.
Mais pour être certaine qu'il retiendra la leçon, ajoutez une petite pointe Dragonnesque à la punition:
Caressez-le assez pour qu'il jaillisse de bonheur.
Veuillez-vous bien à ce que la moindre goutte soit gardée au creux de sa main.
Puis mettez le en position. 
Un bras tendu bien haut, et l'autre dans le dos pour créer un déséquilibre.
Attendez un bon quart d'heure que la position devienne un supplice, mais veillez vous bien à ce que le pénitent ne baisse pas trop sa main, car il serait dommage de perdre le précieux liquide devenu froid et repoussant.
Quand vous estimez que le dégoût de son propre fluide est assez important après que l'envie et l'excitation soient complètement disparues, faites lui lécher jusqu'à ce que tout ce qui pourrait rester au creux de sa main soit complètement avalé.
Et vous pourrez enfin lever la punition. 







jeudi 18 août 2016

Tout ce qu’on vous a raconté sur les ceintures de chasteté était faux

Les ceintures de chasteté faites en métal et utilisées pour garantir la fidélité féminine n’ont en réalité jamais existé.

Vous avez sûrement déjà votre idée de ce qu’est une ceinture de chasteté: vous en avez probablement vu au cinéma et elles sont évoquées dans un grand nombre de productions artistiques (il existe même un groupe de musique de Seattle nommé Chastity Belt). Dans son livre de 1969, Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe (sans jamais oser le demander), David R. Reuben décrit quant à lui l’objet comme «un bikini blindé» comportant «une ouverture à l’avant pour uriner et une barre de métal pour séparer le vagin de la tentation». «Le tout, poursuit-il, était verrouillé par un grand cadenas.» C’était à l’aide de ce dispositif que les hommes du Moyen Âge s’assuraient de la fidélité de leurs femmes quand ils partaient en guerre, très loin et parfois pendant plusieurs années.

Eh oui, tout cela semble à la fois ridicule, barbare et bien peu hygiénique, mais… allez comprendre les hommes du Moyen Âge! C’était une autre époque, après tout.
C’est tout du moins l’histoire telle qu’on nous la raconte depuis des centaines d’années. Et celle-ci a le mérite d’être simple, percutante et d’une certaine façon amusante, dans la mesure où elle dépeint nos ancêtres comme de ridicules arriérés et nous-mêmes, par extension, sous un jour bien plus flatteur. Mais elle est aussi, très probablement, totalement fausse.
«En tant que médiéviste, j’ai pensé que cela ne pouvait plus durer», raconte Albrecht Classen, professeur au département d’études allemandes de l’Université d’Arizona. Il a donc entrepris de raconter la véritable histoire de la ceinture de chasteté. «C’est un sujet de recherche suffisamment délimité pour que je puisse couvrir tout ce qui a été écrit sur le sujet, explique-t-il. Et ainsi mettre définitivement fin à ce mythe.»

Car la vérité est la suivante: les ceintures de chasteté, faites en métal et utilisées pour garantir la fidélité féminine n’ont en réalité jamais existé.

Métaphores de la pureté

Quand on cherche des preuves de l’existence de telles ceintures au Moyen Âge, comme Albrecht Classen l’a fait pour son livre The Medieval Chastity Belt: A Myth-making Process, on est en effet rapidement confronté à la faiblesse de leur nombre. Il n’existe que très peu d’images ou de récits d’utilisation de ce genre d’appareil. Les exemplaires conservés sont encore plus rares et les quelques travaux d’envergure sur le sujet, s’appuyant largement les uns sur les autres, citent tous un même corpus limité d’exemples.
On trouve très peu de références historiques d’hommes essayant de mettre une ceinture de chasteté à leur femme.

Albrecht Classen, auteur de The Medieval Chastity Belt: A Myth-making Process
«On trouve bien un certain nombre de représentations littéraires mais très peu de références historiques d’hommes essayant de mettre une ceinture de chasteté à leur femme», explique Albrecht Classen. Toutes ces sources ont en revanche pour point commun d’être allégoriques ou satiriques.
Dans les textes européens, les premières références aux ceintures de chasteté sont vieilles de plusieurs siècles, bien avant l’an mille. Mais jusqu’au XIIe siècle, elles sont toutes exprimées en termes théologiques, comme métaphores de l’idée de fidélité et de pureté. Par exemple, une source latine recommandait à la «vierge honnête» de «garder le casque du salut sur son front, le mot de la vérité dans sa bouche [...] le véritable amour de Dieu et de ses prochains dans le cœur, la ceinture de chasteté dans le corps». Peut-être les vierges suivant ces recommandation portaient-elles alors un casque en métal sur la tête, une trace matérielle du mot «vérité» dans la joue, comme un brin de tabac à chiquer, et des sous-vêtements métalliques. Ou peut-être que rien de tout cela ne devait être compris
de façon littérale.


«Peurs masculines»

La représentation la plus ancienne trouvée à ce jour remonte à 1405: on la trouve dans un livre d’ingénierie militaire appelé Belli Fortis, au milieu de croquis de catapultes, d’armures, d’instruments de tortures et d’autres machines de guerre (cliquez ici pour voir comment elle était représentée).
Mais tout n’est pas du plus grand sérieux dans ce livre. On trouve dans ce codex ce qu’Albrecht Classen appelle «des objets totalement imaginaires» permettant, par exemple, de rendre les gens invisible. Et bien que la ceinture de chasteté y soit décrite avec force détails, personne n’a jamais trouvé de modèles datant de cette époque. En revanche, l’auteur, Konrad Kyeser, s’est permis quelques blagues scatologiques. Et il est bien plus probable que cette image soit une autre de ces plaisanteries.




Ceinture de chasteté du XIXe siècle | Maya West via Flickr CC License by



Autour du XVIe siècle, la ceinture de chasteté commence à faire son apparition régulière dans les illustrations et les gravures. Mais, dans la plupart des cas, la scène représentée est la suivante: le mari, généralement plus âgé, doit partir en voyage. Sa femme est le plus souvent montrée à moitié dévêtue, dévoilant des sous-vêtements métalliques. Et, quelque part dans l’image, son amant attend le départ du mari, un double de la clé de la ceinture à la main.
Pourquoi cette histoire était-elle si populaire? «Cela représente les peurs masculines, explique Albrecht Classen. Il y a toujours un amant possédant déjà le double de la clé en arrière-plan», poursuit-il. En d’autres termes, même au XVIe siècle, personne ne prenait vraiment au sérieux l’idée de sous-vêtements métalliques cadenassés servant de dispositif anti-sexe. Quand les ceintures de chasteté sont représentées à la Renaissance, c’est donc dans l’équivalent de l’époque des films de Mel Brooks… et, pour le public de ce genre d’œuvres, l’idée était probablement tout aussi hilarante que pour des adolescents de la fin du XXe siècle.

Objets fantaisistes

Il existe bien sûr quelques ceintures de chasteté exposées dans des musées. Mais la plupart des chercheurs pensent aujourd’hui que ces artéfacts métalliques ont été fabriqués bien après la fin du Moyen Âge: ce sont des objets fantaisistes faisant référence à un passé n’ayant jamais réellement existé. Ou, comme le British Museum l’explique, «il est fort probable que la plupart des modèles conservés aient été fabriqués au XVIIIe ou au XIXe siècle comme objets de curiosité pour les personnes les plus graveleuses ou de plaisanterie pour celles de mauvais goût». (On parle de l’époque
victorienne, après tout: l’obsession pour le sexe y était inversement proportionnelle à sa connaissance.)
Même au XVIe siècle, personne ne prenait au sérieux l’idée de sous-vêtements métalliques cadenassés servant de dispositif anti-sexe
L’un des modèles représentés dans le livre d’Albrecht Classen possède par exemple un petit cœur perforé sur l’avant et un trou pour la défécation en forme de fleur. C’est sans doute trop beau pour être vrai.
Mais pourquoi ce mythe a-t-il rencontré une telle prospérité? Il est bien sûr difficile de réfuter une idée une fois qu’elle est profondément implantée dans la mémoire collective. Et le même petit nombre d’informations a pu, par conséquent, convaincre plusieurs générations que les hommes du Moyen Âge cadenassaient les parties intimes de leur femme. Cependant, même les difficultés techniques du dispositif (comme un historien l’a écrit: «Comment un tel mécanisme pourrait-il avoir été conçu pour permettre les activités normales de miction, d’évacuation, de menstruation et d’hygiène, tout en prévenant la pénétration anale et vaginale?») n’ont pu semer le doute quant à l’existence des ceintures de chasteté.
«Les gens adorent tout ce qui tient au sexe. Ils peuvent arguer de leur intérêt historique, même s’il s’agit avant tout d’un intérêt sexuel, explique Albrecht Classen. C’est un fantasme.»

Pour les hommes, la ceinture de chasteté conjure leur crainte de l’appétit sexuel des femmes qui seraient tellement libidineuses qu’il faudrait les enfermer. Pour les femmes, elle témoigne de la cruauté et la volonté de les contrôler des hommes. Mais pour beaucoup, c’est un simple fantasme sexuel. Car, même si les ceintures de chasteté utilisées pour garantir la fidélité au Moyen Âge n’ont jamais existées, celles d’aujourd’hui, vendues comme des objets fétichistes, sont en revanche bien réelles.

Sarah Laskow

mercredi 17 août 2016

Dragon de glace


Voici une petite nouvelle bien trop vite lue... 




Adara ne se souvient plus de sa première rencontre avec le dragon de glace. Pour la petite fille, il a toujours fait partie de sa vie. Cette créature terrifiante ne laisse dans son sillage que le froid et la désolation. Pourtant, Adara ne le craint pas car elle est née durant l’hiver le plus glacial qui ait jamais existé. Mais l’année de ses sept ans, des dragons de feu venus du nord ravagent le paisible hameau où elle vit. Adara et son dragon de glace sont les seuls à pouvoir ramener la paix et sauver le monde de la destruction.L’histoire de Dragon de glace se déroule dans le même univers que celui de la célèbre saga de George R. R. Martin, Le Trône de fer, qui a inspiré la série télévisée Game of Thrones produite par HBO. Les somptueuses illustrations de Luis Royo, artiste peintre renommé, enrichissent ce récit touchant et captivant des liens unissant une petite fille à son dragon.





mardi 16 août 2016

L'insolite du jour






...mais alors? Où mettre la clef? 









20Minutes du 16 août 2016






lundi 1 août 2016